Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada
(le français suit)
JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS
July 28, 2014
For immediate release
OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, July 31, 2014. This list is subject to change.
PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION
Le 28 juillet 2014
Pour diffusion immédiate
OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 31 juillet 2014, à 9 h 45 HAE. Cette liste est sujette à modifications.
1. Julien Labrie c. Sa Majesté la Reine (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (35846)
2. Pierre Boutet et autre c. Sa Majesté la Reine (Alb.) (Civile) (Autorisation) (35842)
3. Jean-François Benoit c. B. Proformen Inc. et autres (Qc) (Civile) (Autorisation) (35852)
4. Francis Mazhero v. CBC/Radio-Canada et al. (Que.) (Civil) (By Leave) (35847)
5. Tyler Curry v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (35863)
6. Michael De Pinto v. Toronto Community Housing (Ont.) (Civil) (By Leave) (35770)
7. Weihua Shi v. Ontario Labour Relations Board et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (35837)
8. C.C. Havanos Corporation et al. v. Her Majesty the Queen et al. (Que.) (Civil) (By Leave) (35884)
9. Manoucher Baradaran v. Tarion Warranty Corporation et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (35814)
35846 |
Julien Labrie v. Her Majesty the Queen (Que.) (Criminal) (By Leave) |
||
Criminal law – Defences – Mental disorder – Evidence – Fresh evidence – Expert evidence – Reasonable verdict – Whether Court of Appeal erred in applying conditions for admissibility of fresh evidence as established in Palmer v. The Queen – Whether Court of Appeal erred in upholding admissibility, as rebuttal evidence on defence of not responsible on account of mental disorder, of expert’s testimony concerning DSM-IV criteria for detecting malingering – Whether guilty verdict returned by jury unreasonable. |
|||
|
|||
The applicant, who was 21 years old at the time of the offence, was charged with the murder of Éric Tremblay on June 26, 2009. Mr. Tremblay, a homeless individual, had been found stabbed in a Montréal park. The applicant admitted killing Mr. Tremblay but claimed that he had a mental disorder that made him not criminally responsible. During the jury trial, the defence called two experts, a psychiatrist and a professor of psychiatry and neuroscience. In rebuttal, the Crown called a psychiatrist who had not met the applicant. The jury convicted the applicant of second degree murder. On appeal, the applicant sought to admit a new psychiatric report from 2012 stating that he suffered from schizophrenia. The Court of Appeal refused to admit the fresh evidence and dismissed his appeal.
|
|||
September 24, 2011 Quebec Superior Court (Charbonneau J.)
|
|
Applicant convicted of second degree murder
|
|
February 19, 2014 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Dalphond, Hilton and Giroux JJ.A.)
|
|
Appeal dismissed
|
|
April 22, 2014 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed |
|
35846 |
Julien Labrie c. Sa Majesté la Reine (Qc) (Criminelle) (Autorisation) |
||
Droit criminel – Moyens de défense – Troubles mentaux – Preuve – Nouvel élément de preuve – Preuve d’expert – Verdict raisonnable – La Cour d’appel a-t-elle erré dans son application des conditions d’admissibilité d’une nouvelle preuve en appel tel qu’établies dans Palmer c. La Reine – La Cour d’appel a-t-elle erré en confirmant l’admissibilité à titre de contre-preuve sur la défense de non responsabilité pour cause de troubles mentaux, le témoignage d’un expert portant sur les critères du DSM-IV pour détecter la simulation d’une maladie? – Le verdict de culpabilité rendu par le jury est-il déraisonnable? |
|||
|
|||
Le demandeur, âgé de 21 ans au moment de l’infraction, est accusé du meurtre d’Éric Tremblay, survenu le 26 juin 2009. M. Tremblay, un individu sans domicile fixe, est retrouvé poignardé dans un parc de Montréal. Le demandeur reconnaît qu’il est l’auteur du décès de M. Tremblay, mais il prétend qu’il est atteint d’un trouble mental qui le rend criminellement non responsable. Au procès devant jury, la défense fait témoigner deux experts, une psychiatre et un professeur en psychiatrie et neurosciences. Le ministère public fait entendre un psychiatre en contre-preuve, qui n’a pas rencontré le demandeur. Le jury déclare le demandeur coupable de meurtre au deuxième degré. En appel, le demandeur cherche à faire admettre un nouveau rapport psychiatrique datant de 2012, selon lequel le demandeur souffrirait de schizophrénie. La Cour d’appel refuse la nouvelle preuve et rejette son pourvoi.
|
|||
Le 24 septembre 2011 Cour supérieure du Québec (La juge Charbonneau)
|
|
Verdict : coupable de meurtre au deuxième degré
|
|
Le 19 février 2014 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Dalphond, Hilton et Giroux)
|
|
Appel rejeté
|
|
Le 22 avril 2014 Cour suprême du Canada |
|
Demande d’autorisation d’appel déposée
|
|
35842 |
Pierre Boutet v. Her Majesty the Queen, Attorney General of Alberta - and between - Gilles Caron v. Her Majesty the Queen (Alta.) (Civil) (By Leave) |
||
Constitutional law — Language guarantees — Right to publication — Scope of Rupert’s Land and North-Western Territory Order — Applicants charged with offences under Traffic Safety Act, RSA 2000, c. T-6, Alberta statute enacted in English only — At trial, applicants arguing that Traffic Safety Act unconstitutional because not enacted in English and French — At conclusion of trial, Alberta Provincial Court judge ruling in applicants’ favour and declaring that Order imposed obligation on Legislative Assembly of Alberta to enact legislation in English and French — That decision set aside by Court of Queen’s Bench in judgment affirmed by Court of Appeal — Whether Order imposes constitutional obligation on Legislative Assembly of Alberta to enact legislation in English and French — Whether R. v. Mercure, [1988] 1 S.C.R. 234, establishes precedent precluding applicants from making their arguments concerning Order. |
|||
|
|||
The applicant Pierre Boutet was charged with an offence under the Traffic Safety Act, RSA 2000, c. T-6, an Alberta statute enacted in English only. At trial, he argued that the Traffic Safety Act was unconstitutional because it had not been enacted in English and French. His case was joined to that of Gilles Caron, which raised the same issues. At the conclusion of a trial lasting nearly 90 days, Judge Wenden of the Alberta Provincial Court ruled in the applicants’ favour and declared that the Royal Proclamation of 1869 and the Rupert’s Land and North-Western Territory Order (“1870 Order”) imposed an obligation on the Legislative Assembly of Alberta to enact legislation in English and French. That decision was set aside by the Court of Queen’s Bench in a judgment affirmed by the Court of Appeal.
|
|||
July 2, 2008 Alberta Provincial Court (Judge Wenden)
|
|
Pierre Boutet and Gilles Caron acquitted
|
|
December 17, 2009 Alberta Court of Queen’s Bench (Eidsvik J.)
|
|
Appeal allowed and acquittals of Pierre Boutet and Gilles Caron set aside
|
|
February 21, 2014 Alberta Court of Appeal (Edmonton) (O’Brien, Slatter and Rowbotham JJ.A.)
|
|
Appeals dismissed
|
|
April 17, 2014 Supreme Court of Canada
|
|
Application for leave to appeal filed by Pierre Boutet
|
|
April 22, 2014 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed |
|
35842 |
Pierre Boutet c. Sa Majesté la Reine, Procureur général de l'Alberta - et entre - Gilles Caron c. Sa Majesté la Reine (Alb.) (Civile) (Autorisation) |
||
Droit constitutionnel — Garanties linguistiques — Droit à la publication — Portée du Décret en conseil sur la terre de Rupert et le territoire du Nord-Ouest — Les demandeurs ont été accusés d’infractions à la Traffic Safety Act, RSA 2000, c T-6, une loi albertaine adoptée en anglais seulement — À leur procès, les demandeurs ont soutenu que la Traffic Safety Act était inconstitutionnelle, puisqu’elle n’avait pas été adoptée en anglais et en français — Au terme du procès, un juge de la Cour provinciale de l’Alberta a donné raison aux demandeurs et a déclaré que le Décret imposait à l’Assemblée législative albertaine l’obligation d’adopter les lois en anglais et en français — Cette décision a été infirmée par la Cour du banc de la Reine, un jugement confirmé par la Cour d’appel — Le Décret crée-t-il une obligation constitutionnelle à la charge de l’Assemblée législative de l’Alberta d’adopter ses lois en anglais et en français ? — L’arrêt R. c. Mercure, [1988] 1 R.C.S. 234 établit-il un précédent qui empêche les demandeurs de faire valoir leurs arguments relatifs au Décret ? |
|||
|
|||
Le demandeur Pierre Boutet a été accusé d’une infraction à la Traffic Safety Act, RSA 2000, c T-6, une loi albertaine adoptée en anglais seulement. À son procès, le demandeur a soutenu que la Traffic Safety Act était inconstitutionnelle, puisqu’elle n’avait pas été adoptée en anglais et en français. La cause du demandeur a été jointe à celle de Gilles Caron, qui soulevait les mêmes questions. Au terme d’un procès qui a duré près de 90 jours, le juge Wenden de la Cour provinciale de l’Alberta a donné raison aux demandeurs et a déclaré que la Proclamation royale de 1869 et le Décret en conseil sur la terre de Rupert et le territoire du Nord-Ouest (le « Décret de 1870 ») imposaient à l’Assemblée législative albertaine l’obligation d’adopter les lois en anglais et en français. Cette décision a été infirmée par la Cour du banc de la Reine, un jugement confirmé par la Cour d’appel.
|
|||
Le 2 juillet 2008 Cour provinciale de l’Alberta (Le juge Wenden)
|
|
Verdicts d’acquittement de Pierre Boutet et Gilles Caron
|
|
Le 17 décembre 2009 Cour du Banc de la Reine de l’Alberta (La juge Eidsvik)
|
|
Appel accueilli et verdicts d’acquittement de Pierre Boutet et Gilles Caron annulés
|
|
Le 21 février 2014 Cour d’appel de l’Alberta (Edmonton) (Les juges O’Brien, Slatter et Rowbotham)
|
|
Appels rejetés
|
|
Le 17 avril 2014 Cour suprême du Canada
|
|
Demande d’autorisation d’appel déposée par Pierre Boutet
|
|
Le 22 avril 2014 Cour suprême du Canada |
|
Demande d'autorisation d'appel déposée
|
|
35852 |
Jean-François Benoit v. B. Proformen Inc., Conway Jacques Courtiers d'Assurances Inc., Commission de la santé et de la sécurité du travail (Que.) (Civil) (By Leave) |
||
Civil procedure – Appeal – Whether Court of Appeal erred in dismissing motion for leave to appeal out of time. |
|||
|
|||
On January 20, 1998, Mr. Benoit suffered an employment injury within the meaning of the Act respecting industrial accidents and occupational diseases. His physician concluded that he had a mild cervical sprain with torsion of the C5 vertebra and identified February 1, 1998 as the consolidation date for the injury. The Commission de la santé et de la sécurité du travail (“CSST”) compensated Mr. Benoit accordingly. In 2006, Mr. Benoit filed a claim for compensation with the CSST in which he alleged a recurrence, relapse or aggravation related to his injury. The CSST denied the claim and the decision was upheld on appeal by the Commission des lésions professionnelles (“CLP”). In 2008, Mr. Benoit made another claim to the CSST alleging a recurrence, relapse or aggravation. The CSST denied the claim.
On August 4, 2010, Mr. Benoit filed a motion to institute proceedings against the respondents for $5,000,000. He alleged that the respondents were liable for the damages sustained following his accident in 1998. The Superior Court allowed the respondents’ motions to dismiss. The Court of Appeal refused leave to appeal out of time, noting that, even assuming that Mr. Benoit’s state of health was a sufficient reason to disregard the six-month time limit in art. 523 C.C.P., Mr. Benoit’s grounds of appeal had no reasonable chance of success.
|
|||
April 7, 2011 Quebec Superior Court (Gibeau J.)
|
|
Motions to dismiss allowed; motion to institute proceedings dismissed
|
|
December 9, 2013 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Morissette, Gascon and Bélanger JJ.A.) 500-09-023981-137; 2013 QCCA 2120
|
|
Motion for leave to appeal out of time dismissed
|
|
April 16, 2014 Supreme Court of Canada
|
|
Motion to extend time to file and serve application for leave to appeal and application for leave to appeal filed
|
|
35852 |
Jean-François Benoit c. B. Proformen Inc., Conway Jacques Courtiers d'Assurances Inc., Commission de la santé et de la sécurité du travail (Qc) (Civile) (Autorisation) |
||
Procédure civile – Appel – Est-ce à tort que la Cour d’appel a rejeté la requête pour permission d’appeler hors délai? |
|||
|
|||
Le 20 janvier 1998, M. Benoit subit une lésion professionnelle au sens de la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles. Son médecin conclut à une entorse cervicale légère avec torsion de la vertèbre C-5 et consolide la lésion au 1er février 1998. La Commission de la santé et de la sécurité du travail (« CSST ») indemnise M. Benoit en conséquence. En 2006, M. Benoit dépose une demande d’indemnisation auprès de la CSST dans laquelle il allègue une rechute, récidive ou aggravation liée à sa blessure. La CSST refuse la réclamation et la décision est maintenue en appel devant la Commission des lésions professionnelles (« CLP »). En 2008, M. Benoit s’adresse à nouveau à la CSST, alléguant rechute, récidive ou aggravation. Sa demande est rejetée par la CSST.
Le 4 août 2010, M. Benoit dépose une requête introductive d’instance par laquelle il poursuit les intimées pour un montant de 5 000 000 $. Il allègue que les intimées sont responsables des dommages subis à la suite de l’accident dont il a été victime en 1998. La Cour supérieure accueille des requêtes des intimées en irrecevabilité. La Cour d’appel refuse la permission d’appeler hors délai. Elle note qu’à supposer même que l’état de santé de M. Benoit constituait un motif suffisant pour passer outre au délai de six mois prévu à l’art. 523 C.p.c., les motifs d’appel formulés par M. Benoit ne présentent aucune chance raisonnable de succès.
|
|||
Le 7 avril 2011 Cour supérieure du Québec (La juge Gibeau)
|
|
Requêtes en irrecevabilité accueillies; requête introductive d’instance rejetée
|
|
Le 9 décembre 2013 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Morissette, Gascon et Bélanger) 500-09-023981-137; 2013 QCCA 2120
|
|
Requête pour permission d’appeler hors délai rejetée
|
|
Le 16 avril 2014 Cour suprême du Canada
|
|
Requête en prorogation du délai de signification et dépôt d’une demande d’autorisation d’appel et demande d’autorisation d’appel déposées
|
|
35847 |
Francis Mazhero v. CBC/Radio-Canada, Microsoft Corporation, Bell Canada, New Zimbabwe Media Ltd. (Que.) (Civil) (By Leave) |
||
Civil procedure – Leave to appeal – Vexatious litigants – Whether the judgments below are tainted by fraud committed by counsel for the respondents, aided by various members of the Quebec Superior Court and the Quebec Court of Appeal. |
|||
|
|||
The applicant, Mr. Mazhero brought several motions before the Superior Court. He moved to have a bill of costs struck, he sought an order for production of various documents, and he asked the Court to order that the respondents pay him moral and punitive damages. The Superior Court dismissed his motions and declared Mr. Mazhero to be a quarrelsome litigant within the meaning of art. 54.5 of the Code of Civil Procedure, C.Q.L.R. c. C-25, and art. 84 of the Rules of practice of the Superior Court of Québec in civil matters, C.Q.L.R. c. C-25, r. 11. The Court of Appeal dismissed Mr. Mazhero’s applications for leave to appeal and declared him to be a vexatious litigant.
|
|||
October 2, 2013 Superior Court of Quebec (Schrager J.)
|
|
Applicant’s various motions dismissed; applicant declared a quarrelsome litigant within the meaning of s. 54.5 of the Code of Civil Procedure and art. 84 of the Rules of Practice of the Superior Court; applicant prohibited from continuing any existing legal proceeding or commencing any new legal proceeding in any court in Quebec without prior authorization
|
|
October 11, 2013 Superior Court of Quebec (Schrager J.)
|
|
Corrected judgment issued; applicant prohibited from commencing any new legal proceeding of any kind or nature whatsoever in any court of first instance in the province of Quebec
|
|
January 22, 2014 Court of Appeal of Quebec (Montréal) (Dalphond, Hilton and Giroux JJ.A.)
|
|
Applicant’s applications for leave to appeal dismissed; applicant declared vexatious litigant
|
|
March 21, 2014 Supreme Court of Canada |
|
Miscellaneous motion and application for leave to appeal filed |
|
35847 |
Francis Mazhero c. CBC/Radio-Canada, Microsoft Corporation, Bell Canada, New Zimbabwe Media Ltd. (Qc) (Civile) (Sur autorisation) |
||
Procédure civile – Autorisation d’appel – Plaideurs quérulents – Les décisions des juridictions inférieures sont-elles viciées par la fraude qu’ont commise les avocats des intimés avec la complicité de plusieurs juges de la Cour supérieure et de la Cour d’appel du Québec? |
|||
|
|||
Le demandeur, M. Mazhero, a présenté plusieurs requêtes à la Cour supérieure. Il a demandé la radiation d’un mémoire de dépens, une ordonnance de production de différents documents et une ordonnance condamnant les intimés à lui verser des dommages-intérêts moraux et punitifs. La Cour supérieure a rejeté ses requêtes et l’a déclaré plaideur quérulent au sens de l’art. 54.5 du Code de procédure civile, C.Q.L.R. ch. C-25, et de l’art. 84 du Règlement de procédure civile, C.Q.L.R. ch. C-25, r. 11. La Cour d’appel a rejeté les demandes d’autorisation d’appel de M. Mazhero et l’a déclaré plaideur quérulent.
|
|||
2 octobre 2013 Cour supérieure du Québec (Juge Schrager)
|
|
Requêtes du demandeur rejetées; demandeur déclaré plaideur quérulent au sens de l’art. 54.5 du Code de procédure civile et de l’art. 84 du Règlement de procédure civile; interdiction faite au demandeur de poursuivre toute instance en cours ou d’introduire toute nouvelle instance devant tous les tribunaux du Québec sans autorisation préalable
|
|
11 octobre 2013 Cour supérieure du Québec (Juge Schrager)
|
|
Jugement corrigé rendu; interdiction faite au demandeur d’introduire quelque instance que ce soit devant un tribunal de première instance de la province de Québec
|
|
22 janvier 2014 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Juges Dalphond, Hilton et Giroux)
|
|
Demandes d’autorisation d’appel du demandeur rejetées; demandeur déclaré plaideur quérulent
|
|
21 mars 2014 Cour suprême du Canada |
|
Requête diverse et demande d’autorisation d’appel déposées |
|
35863 |
Tyler Curry v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) |
||
Criminal law – Appeal – Evidence – Does the Crown have a right of appeal when a trial judge makes a mistake about the substance of the evidence and then relies on that evidence to acquit. |
|||
|
|||
The applicant, Mr. Curry, left a house party. Alcohol had been consumed. The applicant was driving. Within minutes of leaving the party, the van left the road, collided with a tree, and then caught on fire. One occupant was killed. The two remaining occupants survived. The critical issue at trial was whether the applicant was driving the vehicle at the time of the collision. The trial judge acquitted the applicant of all six charges, but found him guilty of the lesser, included offence of driving “over 80”. The appeal was allowed and a new trial was ordered.
|
|||
April 23, 2012 Ontario Superior Court of Justice (McMunagle J.) |
|
Applicant convicted of driving “over 80”; acquittal entered for the other counts
|
|
March 5, 2014 Court of Appeal for Ontario (Feldman, Tulloch, Lauwers JJ.A.) 2014 ONCA 174
|
|
Appeal allowed: new trial ordered
|
|
May 1, 2014 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed
|
|
35863 |
Tyler Curry c. Sa Majesté la Reine (Ont.) (Criminelle) (Sur autorisation) |
||
Droit criminel – Appel – Preuve – Le ministère public a-t-il un droit d’appel lorsque le juge du procès commet une erreur quant au contenu de la preuve et qu’il utilise cette dernière pour prononcer un acquittement? |
|||
|
|||
L’accusé, M. Curry, a quitté une demeure où une fête avait lieu et où des boissons alcooliques avaient été consommées. Le demandeur conduisait sa voiture. Quelques minutes après avoir quitté la fête, la fourgonnette a quitté la route et a percuté un arbre pour ensuite prendre en feu. Une des personnes à bord de la voiture a perdu la vie et les deux autres ont survécu. La question principale lors du procès était de savoir si, au moment de la collision, l’accusé conduisait le véhicule. Le juge du procès a acquitté l’accusé des six accusations qui pesaient contre lui, mais l’a reconnu coupable de l’infraction moindre et incluse d’avoir « conduit avec une alcoolémie de plus de 80 ». L’appel a été accueilli et la tenue d’un nouveau procès ordonnée.
|
|||
23 avril 2012 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge McMunagle) |
|
Accusé reconnu coupable d’avoir « conduit avec une alcoolémie de plus de 80 » et acquitté quant aux autres chefs d’accusation
|
|
5 mars 2014 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Feldman, Tulloch, Lauwers) 2014 ONCA 174
|
|
Appel du ministère public accueilli; nouveau procès ordonné
|
|
1er mai 2014 Cour suprême du Canada |
|
Demande d’autorisation d’appel déposée
|
|
35770 |
Michael De Pinto v. Toronto Community Housing (Ont.) (Civil) (By Leave) |
||
Civil procedure – Motion to strike pleadings – Limitation period – Applicant brought claim in damages against respondent alleging it failed to protect him from injuries caused by other tenants and others – Whether the lower courts erred in granting the respondent’s motion to strike the applicant’s statement of claim as being statute-barred and disclosing no reasonable cause of action. |
|||
|
|||
The respondent Toronto Community Housing Corporation (“TCHC”) is a social housing landlord that owns and operates a residential complex in which the applicant is a resident tenant. The applicant and his common law wife brought an action in damages against the TCHC, claiming that by failing to investigate and take action, it failed to protect them from injuries caused by third parties. It also permitted “ongoing harassment, intimidation, bullying, provocation to violence, abuses and life-threats” against the applicant and his wife by residents and others. The applicant also brought a claim against the respondent Toronto Police Services Board (the “Police Board”), alleging that it is vicariously liable for the ineffectiveness of certain employees in failing to arrest the applicant’s assailants, disregarding his welfare and siding with the wrongdoers. The applicant does not name the Police Board as a respondent before this Court.
TCHC and the Police Board brought a motion under Rules 21 and 25 of the Ontario Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg. 194 to strike out the applicant’s claim without leave to amend or re-file, and to dismiss the action as against them on the ground that the claim is statute-barred, discloses no reasonable cause of action, and is frivolous, vexatious, scandalous and an abuse of process. The Ontario Superior Court of Justice held that the claims against the TCHC and the Police Board were either statute-barred or disclosed no reasonable cause of action and struck the Statement of Claim in its entirety, with no leave to amend or re-file. The applicant’s claim was dismissed and the Court of Appeal for Ontario dismissed the appeal.
|
|||
April 26, 2013 Ontario Superior Court of Justice (Sanderson J.)
|
|
Order striking applicant’s statement of claim without leave to amend or re-file it
|
|
January 27, 2014 Court of Appeal for Ontario (Sharpe, Watt and Benotto JJ.A.) 2014 ONCA 97; C57058
|
|
Appeal dismissed
|
|
March 14, 2014 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed |
|
35770 |
Michael De Pinto c. Toronto Community Housing (Ont.) (Civile) (Sur autorisation) |
||
Procédure civile – Motion en radiation d’un acte de procédure – Prescription – Action en dommages-intérêts intentée par le demandeur à l’intimée pour avoir omis de le protéger des blessures que lui ont infligées des locataires et d’autres personnes – Les tribunaux de juridiction inférieure ont-ils commis une erreur en accueillant la motion de l’intimée en radiation de la déclaration déposée par le demandeur au motif qu’elle était prescrite et ne révélait aucune cause d’action raisonnable? |
|||
|
|||
La Toronto Community Housing Corporation (la « TCHC »), intimée, un organisme de logement social, possède et exploite un parc résidentiel. Le demandeur y réside à titre de locataire. Le demandeur et sa conjointe de fait ont intenté une action en dommages-intérêts à la TCHC. Ils prétendent que sa décision de ne pas faire de suivi et de ne pas intervenir les aurait exposés à des blessures que leur ont causées des tiers. La TCHC aurait également toléré des incidents répétés de « harcèlement, intimidation, provocation à la violence, mauvais traitements et menaces de mort » à l’endroit du demandeur et de sa conjointe par des résidants et d’autres personnes. Le demandeur a également intenté une action à la Commission de services policiers de Toronto (la « Commission »), intimée. Il prétend qu’elle est responsable du fait d’autrui pour le manque de diligence de certains employés qui n’ont pas arrêté les assaillants du demandeur, qui ont négligé son bien-être et ont pris le parti des fautifs. Le demandeur ne désigne pas la Commission comme intimée devant la Cour.
La TCHC et la Commission ont présenté une motion en vertu des art. 21 et 25 des Règles de procédure civile de l’Ontario, R.R.O. 1990, Règl. 194, pour faire radier la demande présentée par le demandeur sans autorisation de la modifier ou de la déposer à nouveau, et pour faire rejeter l’action intentée contre eux au motif qu’elle est prescrite, ne révèle aucune cause d’action raisonnable, est scandaleuse, frivole ou vexatoire et constitue un recours abusif au tribunal. La Cour supérieure de justice de l’Ontario a conclu que la demande présentée contre la TCHC et la Commission était prescrite ou ne révélait aucune cause d’action et a radié la déclaration en totalité, sans autorisation de la modifier ou de la déposer à nouveau. La demande présentée par le demandeur a été rejetée, et la Cour d’appel de l’Ontario a rejeté l’appel interjeté.
|
|||
26 avril 2013 Cour supérieure de justice de l’Ontario (juge Sanderson)
|
|
Radiation de la demande ordonnée sans autorisation de la modifier ou de la déposer à nouveau.
|
|
27 janvier 2014 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Sharpe, Watt et Benotto) 2014 ONCA 97; C57058
|
|
Rejet de l’appel.
|
|
14 mars 2014 Cour suprême du Canada |
|
Dépôt de la demande d’autorisation d’appel. |
|
35837 |
Weihua Shi v. Ontario Labour Relations Board, Holcim (Canada) Inc., Director of the Employment Standards (Ont.) (Civil) (By Leave) |
||
Employment law — Unjust dismissal — Assessment of compensation for losses suffered, pursuant to s. 104 of Employment Standards Act, 2000, S.O. 2000, c. 41 — Whether Labour Relations Board erred in assessment of compensation? — Whether the Court of Appeal erred in denying leave to appeal? |
|||
|
|||
The applicant was employed with Holcim (Canada) Inc. as a senior tax analyst for a little over one year. During that time, she made complaints to her supervisor about having to work long hours at certain times of the year. Her employment was eventually terminated. The applicant filed a complaint alleging that Holcim violated s. 74 of the Employment Standards Act, 2000, S.O. 2000, c. 41 and that she had been fired or terminated for exercising her rights under the Act and asserting that the employer had failed to pay appropriate overtime as required by s. 22(1) of the Act.
The Ontario Labour Relations Board held that Holcim had violated sections 74 and 22(1) of the Employment Standards Act but deferred its decision on remedy to a later date.
This application for leave to appeal stems from the Board’s decision on remedy and its subsequent decision issued in response to a request for reconsideration filed by the applicant.
|
|||
October 5, 2012 Ontario Labour Relations Board (P. Kelly, Vice-Chair)
|
|
Applicant granted $64,877.38 in damages for unpaid overtime, direct wage loss and emotional pain and suffering stemming from her unlawful dismissal |
|
January 28, 2013 Ontario Labour Relations Board (P. Kelly, Vice-Chair)
|
|
Applicant’s request for reconsideration granted only so far as to vary the amount of vacation pay owing to the applicant |
|
November 8, 2013 Ontario Superior Court of Justice (Then R.S.J. and Himel and MacKinnon JJ.) 2013 ONSC 6984, Court File No. 158/13
|
|
Application for judicial review from two decisions of Ontario Labour Board, dismissed
|
|
February 21, 2014 Court of Appeal for Ontario (Laskin, Goudge and Pardu JJ.A) Court file No. M43127
|
|
Motion for leave to appeal dismissed
|
|
April 16, 2014 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed |
|
35837 |
Weihua Shi c. Commission des relations de travail de l’Ontario, Holcim (Canada) Inc., directeur des normes d’emploi (Ont.) (Civile) (Autorisation) |
||
Droit de l’emploi — Congédiement injustifié — Évaluation de l’indemnisation des pertes subies, en application de l’art. 104 de la Loi de 2000 sur les normes d’emploi, L.O. 2000, ch. 41 — La Commission des relations de travail s’est-elle trompée dans l’évaluation de l’indemnisation? — La Cour d’appel a eu tort de refuser l’autorisation d’appel? |
|||
|
|||
La demanderesse a occupé pendant un peu plus d’un an un emploi chez Holcim (Canada) Inc. comme analyste fiscal principal. Pendant cette période, elle s’est plainte à plus d’une reprise à son superviseur qu’elle devait travailler de longues heures à certaines époques de l’année. Elle a fini par être congédiée. La demanderesse a déposé une plainte alléguant que Holcim avait violé l’art. 74 de la Loi de 2000 sur les normes d’emploi, L.O. 2000, ch. 41 et qu’elle avait été congédiée ou licenciée pour avoir exercé ses droits en application de la loi, et soutenant que l’employeur avait omis de rémunérer les heures supplémentaires auxquelles elle avait droit aux termes du par. 22(1) de la loi.
La Commission des relations de travail de l’Ontario a statué que Holcim avait violé les articles 74 et 22(1) de la Loi sur les normes d’emploi, mais elle a reporté à une date ultérieure sa décision à l’égard de la réparation.
La présente demande d’autorisation d’appel a pour origine la décision de la Commission à l’égard de la réparation et sa décision subséquente, prononcée en réponse à une demande de réexamen déposée par la demanderesse.
|
|||
5 octobre 2012 Commission des relations de travail de l’Ontario (P. Kelly, vice-président)
|
|
Dommages-intérêts de 64 877,38 $ accordés à la demanderesse à titre de rémunération des heures supplémentaires impayée, de perte directe de salaire et de souffrances morales découlant de son congédiement injustifié
|
|
28 janvier 2013 Commission des relations de travail de l’Ontario (P. Kelly, vice-président)
|
|
Demande de réexamen présentée par la demanderesse, accueillie, mais seulement pour modifier le montant de l’indemnité de vacances qui lui est due |
|
8 novembre 2013 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge principal régional Then, juges Himel et MacKinnon) 2013 ONSC 6984, no du greffe 158/13
|
|
Demande de contrôle judiciaire des deux décisions de la Commission des relations de travail de l’Ontario, rejetée
|
|
21 février 2014 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Laskin, Goudge et Pardu) No du greffe M43127
|
|
Motion en autorisation d’appel, rejetée
|
|
16 avril 2014 Cour suprême du Canada |
|
||
35884 |
C.C. Havanos Corporation, Dino Orsini, Louise Lemire Orsini, Ian Orsini v. Her Majesty the Queen, Marc Archambault, Lynne Filion (Que.) (Civil) (By Leave) |
||
Civil liability – Claims in damages following seizure and forfeiture of commercial assets for violation of Excise Act, R.S.C. 1985, c. E14 – Whether trial judge erred in dismissing applicants’ claims. |
|||
|
|||
The applicant C.C. Havanos Corporation (“Havanos”), a business controlled by the Orsini applicants, imported tobacco and manufactured high-end cigars in Montreal, without a manufacturer’s permit required by s. 10 of the Excise Act, R.S.C. 1985, c. E14. In 1998, a search warrant was issued and executed on the Havanos business premises, and the Orsini applicants were arrested. Havanos’ tobacco products, tools and materials were also seized and forfeited pursuant to s. 88 of the Excise Act. Two of the Orsini applicants were subsequently charged with offences under the Excise Act, but the proceedings were eventually stayed. The applicants commenced an action in damages against the respondents seeking 9 million dollars. They claimed that in seizing and retaining certain business assets, and in failing to promptly issue the necessary licences under the Excise Act, the respondents caused them personal damages and the ruin of the business. The Superior Court dismissed the action. The Court of Appeal upheld that decision.
|
|||
June 20, 2012 Superior Court of Quebec (Chabot J.)
|
|
Applicants’ action in damages dismissed
|
|
March 14, 2014 Court of Appeal of Quebec (Montréal) (Pelletier, Morissette et Gagnon JJ.A.)
|
|
Appeal dismissed
|
|
May 12, 2014 Supreme Court of Canada
|
|
Application for leave to appeal filed
|
|
35884 |
C.C. Havanos Corporation, Dino Orsini, Louise Lemire Orsini, Ian Orsini c. Sa Majesté la Reine, Marc Archambault, Lynne Filion (Qué.) (Civile) (Sur autorisation) |
||
Responsabilité civile – Réclamations en dommages-intérêts à la suite de la saisie et de la confiscation de biens commerciaux pour des infractions à la Loi sur l’accise, L.R.C. 1985, ch. E-14 – Le juge de première instance a-t-il commis une erreur en rejetant les réclamations des demandeurs? |
|||
|
|||
La demanderesse C.C. Havanos Corporation (« Havanos »), une entreprise contrôlée par les demandeurs Orsini, a importé du tabac et a fabriqué des cigares haut de gamme à Montréal sans avoir obtenu une licence de fabricant requise par l’art. 10 de la Loi sur l’accise, L.R.C. 1985, ch. E-14. En 1998, un mandat de perquisition a été obtenu et exécuté dans les locaux commerciaux de Havanos et les demandeurs Orsini ont été arrêtés. Les produits du tabac, les outils et l’équipement de Havanos ont également été saisis et confisqués en application de l’art. 88 de la Loi sur l’accise. Deux des demandeurs Orsini ont subséquemment été accusés d’infractions à la Loi sur l’accise, mais l’arrêt des procédures a éventuellement été ordonné. Les demandeurs ont intenté contre les défendeurs une action en dommages-intérêts et ont réclamé 9 millions de dollars. Ils ont plaidé qu’en saisissant et en retenant certains actifs de l’entreprise, et en refusant de délivrer rapidement les licences nécessaires aux termes de la Loi sur l’accise, les intimés leur avaient causé des dommages personnels et avaient ruiné leur entreprise. La Cour supérieure a rejeté leur action et la Cour d’appel a maintenu cette décision.
|
|||
20 juin 2012 Cour supérieure du Québec (Juge Chabot)
|
|
Action des demandeurs en dommages-intérêts rejetée
|
|
14 mars 2014 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Juges Pelletier, Morissette et Gagnon)
|
|
Appel rejeté
|
|
12 mai 2014 Cour suprême du Canada
|
|
Demande d’authorisation d’appel deposée
|
|
35814 |
Manoucher Baradaran v. Tarion Warranty Corporation, Roger Boyd, Abbassgholi Nasseri, Master Custom Homes Inc. (Ont.) (Civil) (By Leave) |
||
Civil procedure – Determination of an issue before trial – Motion to strike – Whether applicant’s claim against respondent Roger Boyd should have been struck on the basis that it disclosed no reasonable cause of action within the meaning of rule 21 of the Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg. 194. |
|||
|
|||
The applicant, Mr. Baradaran, commenced an action against the respondents, in which he made several complaints about alleged defects in the home he purchased. He also alleged that he and his family have suffered stress and that one of his family members injured herself on a broken stone located at the front of the house. Mr. Baradaran had previously made the same claims under the statutory compensation scheme known as the Ontario New Home Warranties Plan Act, R.S.O. 1990 c. O.31, but most of his claims were dismissed, as was his appeal to the Licence Appeal Tribunal. The respondents moved to strike the action against Mr. Boyd, respondent, on the basis that the action disclosed no reasonable cause of action within the meaning of rule 21 of the Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg 194. They argued that at all material times, Mr. Boyd was acting as an employee of the respondent Tarion Warranty Corporation and not in his personal capacity. The Superior Court granted the motion and dismissed the claim as against Mr. Boyd. The Court of Appeal dismissed the appeal.
|
|||
October 3, 2012 Ontario Superior Court of Justice (Goldstein J.)
|
|
Applicant’s statement of claim struck as against respondent Roger Boyd
|
|
February 18, 2014 Court of Appeal for Ontario (Gillese, Rouleau and Tulloch JJ.A.)
|
|
Appeal dismissed
|
|
April 10, 2014 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed
|
|
35814 |
Manoucher Baradaran c. Tarion Warranty Corporation, Roger Boyd, Abbassgholi Nasseri, Master Custom Homes Inc. (Ont.) (Civile) (Sur autorisation) |
||
Procédure civile – Décision d’une question avant l’instruction – Requête en radiation – La poursuite intentée par le demandeur contre l’intimé Roger Boyd aurait-elle dû être radiée parce qu’elle ne révèle aucune cause d’action raisonnable au sens de la Règle 21 des Règles de procédure civile, R.R.O. 1990, Règl. 194? |
|||
|
|||
Le demandeur, M. Baradaran, a intenté contre les intimés une action dans laquelle il leur adresse plusieurs plaintes à propos de défectuosités dans la demeure dont il avait fait l’acquisition. Il a aussi allégué que lui et sa famille avait subi du stress et qu’un membre de sa famille s’était blessé sur une pierre brisée en avant de la demeure. M. Baradaran avait déjà formulé les mêmes prétentions en vertu du régime législatif d’indemnisation qu’on appelle la Loi sur le Régime de garanties des logements neufs de l’Ontario, L.R.O. 1990 ch. O.31, mais la plupart d’entre elles ont été rejetées, tout comme son appel au Tribunal d’appel en matière de permis. Les intimés ont demandé par motion la radiation de l’action intentée contre l’intimé M. Boyd parce que celle-ci ne révélait aucune cause d’action raisonnable au sens de la Règle 21 des Règles de procédure civile, R.R.O. 1990, Règl. 194. Ils ont fait valoir que, durant toute la période pertinente, M. Boyd agissait comme employé de l’intimée Tarion Warranty Corporation et non à titre personnel. La Cour supérieure de justice a fait droit à la motion et rejeté la poursuite intentée contre M. Boyd. La Cour d’appel a rejeté l’appel.
|
|||
3 octobre 2012 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge Goldstein)
|
|
Déclaration du demandeur contre l’intimé Roger Boyd radiée
|
|
18 février 2014 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Gillese, Rouleau et Tulloch)
|
|
Appel rejeté
|
|
10 avril 2014 Cour suprême du Canada |
|
Demande d’autorisation d’appel déposée
|
|
Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :
comments-commentaires@scc-csc.ca
(613) 995-4330