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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

October 27, 2014

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, October 30, 2014.  This list is subject to change.

 

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 27 octobre 2014

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 30 octobre 2014, à 9 h 45 HAE.  Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.       John Bennett v. Attorney General of Canada on behalf of the United States of America et al. (B.C.) (Criminal) (By Leave) (35839)

 

2.       Christopher John Whaling v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave) (35950)

 

3.       0802913 BC Ltd. et al. v. John Roberts (B.C.) (Civil) (By Leave) (35919)

 

4.       Avtar Singh Sandhu v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (35978)

 

5.       1681625 Alberta Ltd. v. Summer Village of Parkland Beach (Alta.) (Civil) (By Leave) (35942)

 

6.       Ville de Montréal c. Agence métropolitaine de transport (Qc) (Civile) (Autorisation) (35792)

 

7.       Aaron William Lacey (aka AWF) v. Her Majesty the Queen in the Right of Canada as represented by The Minister of National Defence (Ont.) (Civil) (By Leave) (35865)

 

8.       Her Majesty the Queen v. Paul Wehmeier (F.C.) (Criminal) (By Leave) (35933)

 

9.       Sanofi-Avetis et al v. Apotex Inc. (F.C.) (Civil) (By Leave) (35886)

 

 

35839

John Bennett v. Attorney General of Canada on behalf of the United States of America, Minister of Justice

(B.C.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law — Extradition — Evidence — Whether B.C. and Ontario courts of appeal have correctly interpreted ss. 29(1) (a) and 32(1) (c) of the Extradition Act , S.C. 1999, c. 18 , and the case law governing justification for committal and the admissibility of evidence adduced by persons sought for extradition — Whether there is a distinction between “reliability” and “credibility” for the purpose of s. 32(1)(c) — Whether exculpatory evidence is relevant to the Minister’s determination as to whether surrender would be unjust or oppressive — Extradition Act , S.C. 1999, ss. 29(1)(a), 32(1)(c).

 

The applicant was sought for extradition by the United States on charges equivalent to the Canadian offences of fraud and conspiracy to commit fraud.  An extradition judge concluded there was admissible evidence that would justify the applicant’s committal for trial in Canada and accordingly ordered him committed to await surrender.  The Minister of Justice subsequently ordered the applicant surrendered to the United States and refused his request to reconsider that surrender decision.  The applicant simultaneously appealed the extradition judge’s committal order and applied for judicial review of the Minister’s surrender order.

 

The Court of Appeal for British Columbia dismissed the appeal and the application for judicial review.  The Court of Appeal held that the extradition judge did not err, either in her refusal to order a voir dire, or in her refusal to admit evidence the applicant proffered at the committal hearing.  The court further held that there was no basis for interfering with the committal order or concluding the Minister’s decision to order surrender was unreasonable.

 

August 19, 2011; November 19, 2011

Supreme Court of British Columbia

(Maisonville J.)

2011 BCSC 1746; 2011 BCSC 1521

 

 

Applicant’s application to hold voir dire, dismissed; Applicant’s application to adduce evidence, dismissed.

February 15, 2012

Supreme Court of British Columbia

(Maisonville J.)

2012 BCSC 524

 

 

Respondent’s application that the applicant be committed into custody to await surrender pursuant to the Extradition Act , S.C. 1999, c. 18 , granted.

 

April 14, 2014

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Donald, Newbury and Neilson JJ.A.)

2014 BCCA 145

 

 

Applicant’s appeal and application for judicial review of surrender order, dismissed.

 

April 14, 2014

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed.

July 8, 2014

Supreme Court of Canada

 

Motion to extend time to file and serve application for leave to appeal filed.

 

 

35839

John Bennett c. Procureur général du Canada au nom des États-Unis d’Amérique et  Ministre de la Justice

(C.-B.) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel — Extradition — Preuve — Est-ce que les Cours d’appel de la C.-B. et de l’Ontario ont interprété correctement les art. 29(1) a) et 32(1) c) de la Loi sur l’extradition , L.C. 1999, c. 18 , et la jurisprudence qui gouverne la justification de l’incarcération et l’admissibilité de la preuve présentée par la personne dont on cherche à obtenir l’extradition? — Y a-t-il une distinction à faire entre « fiabilité » et « crédibilité » aux fins de l’art. 32(1)c)? — Est-ce que la preuve disculpatoire est pertinente à la décision du ministre à l’égard de la question de savoir si l’extradition serait injuste ou tyrannique? — Loi sur l’extradition , L.C. 1999, art.29(1)a) et 32(1)c).

 

Les États-Unis cherchaient à obtenir l’extradition du demandeur relativement à des accusations équivalentes en droit canadien de fraude et de complot de fraude.  La juge d’extradition a conclu qu’il y avait de la preuve admissible qui justifierait le renvoi du demandeur à procès au Canada et par conséquent la juge a ordonné son incarcération jusqu’à sa remise.  Par la suite, le Ministre de la Justice a ordonné l’extradition du demandeur vers les États-Unis et a rejeté la demande du demandeur de réexaminer cette décision.  Le demandeur a simultanément interjeté appel de l’ordonnance d’incarcération émise par la juge d’extradition et présenté une requête en révision judiciaire de l’arrêté d’extradition pris par le ministre.

 

La Cour d’appel de la Colombie-Britannique a rejeté l’appel et la requête en révision judiciaire.  La Cour d’appel a décidé que la juge d’extradition n’avait pas commis d’erreur ni dans sa décision de ne pas accorder la tenue d’un voir dire, ni dans sa décision de ne pas permettre la présentation de la preuve produite lors de l’audience d’incarcération.  La Cour a aussi déterminé qu’il n’y avait aucune raison de modifier l’ordonnance d’incarcération ou de conclure que la décision du ministre de prendre l’arrêté d’extradition était déraisonnable.

 

19 août 2011; 19 novembre 2011

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Maisonville)

2011 BCSC 1746; 2011 BCSC 1521

 

 

Demande du demandeur en vue d’obtenir la tenue d’un voir dire, rejetée; Demande du demandeur de présenter de la preuve, rejetée.

15 février 2012

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Maisonville)

2012 BCSC 524

 

 

Demande de l’intimé en vue d’obtenir l’incarcération du demandeur jusqu’à sa remise en vertu de la Loi sur l’extradition , L.C. 1999, c.18 , acceptée.

 

14 avril 2014

Cour d’appel de la Colombie-Britannique 

(Vancouver)

(Juges Donald, Newbury et Neilson)

2014 BCCA 145

 

 

Appel du demandeur et requête en révision judiciaire de l’arrêté d’extradition, rejetés.

 

14 avril 2014

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d’autorisation d’appel déposée.

8 juillet 2014

Cour suprême du Canada

 

Requête en prorogation du délai pour signifier et déposer la demande d’autorisation d’appel déposée.

 

 

35950

Christopher John Whaling v. Her Majesty the Queen

(B.C.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law — Appeals — The presence of a constitutional issue in the form of a challenge to a statute, a common law rule or a government practice — A novel point of law — Whether the applicant’s conviction amounts to a miscarriage of justice — Wrongful convictions ought to be overturned in order to maintain the public confidence in the administration of justice — Whether there are any issues of public importance raised.

 

The applicant was convicted of several weapons offences.  The applicant’s conviction appeal was dismissed.

 

August 30, 2010

Supreme Court of British Columbia

(Brown J.)

 

 

Conviction for several weapons offences

 

May 3, 2013

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Hall, Groberman and MacKenzie JJ.A.)

2013 BCCA 204, CA039241

http://canlii.ca/t/fx9d9

 

 

Applicant’s conviction appeal dismissed

 

 

June 12, 2014

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

August 12, 2014

Supreme Court of Canada

 

Motion for an extension of time to serve and file the application for leave to appeal filed

 

 

35950

Christopher John Whaling c. Sa Majesté la Reine

(C.-B.) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel — Appels — Présence d’une question constitutionnelle sous la forme de contestation d’une loi, d’une règle de common law ou d’un usage gouvernemental — Nouveau point de droit — Est-ce que la déclaration de culpabilité du demandeur constitue une erreur judiciaire? — Les déclarations de culpabilité injustifiées devraient être infirmées afin de préserver la confiance du public dans l’administration de la justice — Est-ce qu’une question d’importance publique a été soulevée?

 

Le demandeur a été déclaré coupable de plusieurs infractions relatives aux armes.  L’appel du demandeur de la déclaration de culpabilité a été rejeté.

 

30 août 2010

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Brown)

 

 

Déclaration de culpabilité de plusieurs infractions relatives aux armes

 

3 mai 2013

Cour d’appel de la Colombie-Britannique 

(Vancouver)

(Juges Hall, Groberman et MacKenzie)

2013 BCCA 204, CA039241

http://canlii.ca/t/fx9d9

 

 

Appel du demandeur de la déclaration de culpabilité, rejeté

 

 

12 juin 2014

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

12 août 2014

Cour suprême du Canada

 

Requête en prorogation du délai pour signifier et déposer la demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

35919

0802913 BC Ltd., 1197495 Alberta Ltd. 1266816 Alberta Ltd., 1272423 Alberta Ltd., 1300782 Alberta Ltd., 750774 Alberta Ltd., Allan Abela, Estelita Abela, Gemma Abela, Achieve Investments Inc.,, Alvin Joseph Acob, Ty Jackson Acob, Jennifer Adamson, Celso Adriano, Leonila C. Adriano, Advantage Lifestyles Inc., Agricomm Construction Inc., Ken Ahlstrom, Emel F. Akkurt, Murvet Akkurt, John D. Alexander, lnci Ali, Nermin Ali, Karim Allibhai,, Norma Almazan, Mercedita S. Alvarez, Fariba Amani, Mary Anderson, Matti Anttila, Charina Aquino Burnett, Aurora Aquino, Andre Aquino, Rodrigo Aquino, Colin James Argyle, Jillian Arshadi, Aspire to Inspire Inc., Alizza Kayla Atun, Jose Rey Atun,, Leyvi Atun, Gene Austin, Trinette Austin, Ermine Ayhun, Aziz Aziz, Sendal Aziz, Eniz Aziz, Azzuii Investments Inc., Kenneth E. Bailey, Daniel Baldassarre, Daniella Baldassarre, Ron Baldry, Salud Balilo, Catherine Barcelona, Daniel Barnscher,, Shawna Bamscher, Peter Batty, BC0727060 NTS Systems Inc., Charles Beach, Gaibis Bedrosyan, Loida Beerens, Merlin Beerens, Gale Belansky, Matilda Belansky, Bellavista Enterprise LLC, Elizabeth Bellemare, Lori-Dee Bellemare, Steve Benezra, Francene Benoit,, Wesley Wayne Bergamann, Jeff Best, Gurmit Bhinder, Catalina Bilones, Ofelia Bilones, Melchor -Dater Bitoon, Jarrell R. Bitun, Karen Bjerland, Karen Blackmun, Susan Elizabeth Blakey, Blue Rio Developments Inc., Rebecca Bojczuk, Michael W. Borders,, Darren Boser, Sue Boser, Paschalis Bountoulousis, Barry L. Boyle, Dwight Bratz, Leif- Erik Bredesen, Kristina Bredlow, Russell Bredlow, Samara Bredlow, Briscoe Sales & Service ltd., Simon Brochu, Phyllis Broome, Brenda Brown, Darrell Brown,, Gordon D. Brown, Jonathan Brown, Justin Brown, Regan Brown, Maureen Brownlee, Michael James Brunton, Lisa Buchanan, Garrett Buckley, Patti Burley, Jamie Burley, Josephine Calica, Roslin Caraos, Glenda Caraos, Joan Carleton-Crockett, Dennis Carmel,, Simone Cannel, Michael Carmel, Richard Carmel, Namila Carmel, Evelyn Carrington, Elvia Cavicchla, Luca Ceccato, Alain Chabot, Lorene Benoit, Aidan Chan-Henry, Chandra Chatoor, Charles Chatoor, Shin-Ying Chen, Cheng Cheng, Kelly Chesney, Anthony Chiarella,, Toun Chiarella, Chico Holdings Inc., Rajinder Kaur Chima, Shiu Fan Chiu, Daewoon Gabriel Cho, Wing Y. Choy, Salea Christie, Enwei Chu, Fanny Chung, Carol Clarke, Jim Clarke, Iris Co, Erin J. Coady, Natalie Coady, Coast Capital Savings Credit Union,, Andrew Cockburn, Charles Conlin, Frances Corcoran, Manalo Cortez, Maria J. Cortez, George Costa, Shelley Crate, Patrick James Grisby, Mike Crockett, Sandy Crockett, CTYS Holding Inc., Neil Cutis, Joe Cutura, Ken Dahl, Supratim Das, Ernesto Gary David,, Ernesto L. David, Nestoria T. David, Nicholas Basco, Tamiya Basco, Terence David, Rolando De Paz, William DeGroot, Karen DeGroot, Maria DeJong, Leticia Del Rosario, Remedios DeJa Cruz, Kai Sing Der, Rannylo Deric, Ferolyn Reyes, Thomas F. Desmond,, Kazim Dharamshi, Sarbjeet Dhillon, Cornel Dinca, Gabriela Dinca, Greg Doherty, Gayle Thornbury, Rosalia Domingo, Susan Donaldson, Manuel Doza, Virginia Doza, Dream World Holdings Inc., Stephen Drew, Helen Peterson, Karen Durose, David Dyck,, Eagle-Eye Creative Marketing, Peter Simak, Adrian Eastwood, Ed DePrato Inc., Helen Edwards, Janet Edwards, John Edwards, Elaine Eisel, Karen Eisenhauer, Therese Eley, William Ellwood, Graeme Emberley, Jeannette R. Emberley, Cynthia A. Eng, John Eng,, James Erhardt, Mari Oka Ernst, Elena Escano, Eleo Escano, Josephine Escano, Lilia Espiritu, Estate of Rodney Flltness as represented by his personal representative Julia Filtness, Eduardo Evangelista, Lucia Evangelista, Rod Evangelista, Lucy Evangelista,, Tessie Evangelista, Terry Eyjolfson, Kimberlee Faba, Lisa Falcone, Vincenzo Falcone, Yvonne Yi Min Fang, Alan Farey, Rosie Fernandez, Derek Figueira, Financial Sense Strategies, Tracy Fink-Poleschuk, Judyth Flaten, Janice Flormata, Elizabeth Anne Forrest,, Michelle Fosberg, Richard Foster, Aubrey Fraser, J. Douglas Friedley, Myrtle A. Friedley, Agnieszka Fushtey, Aeva Tetangco Galang, Jazmine Galang, Joseph Ray Galang, Nia Tetangco Galang, Randall Giordan Galang, Sandi Gale, Belen I. Gardner, George Gear,, Trevor Gent, Barbara Glenn, Ed Goeders, William Gonzales, Charita Gonzales, Kirtel Gopaulchand, Joanna Gozdek, Brandon Grant, Michele Learnie Gronlund, David L. Gunning, Vanessa G Gurski, Edward N. Haase, Gordon Haig, Brenda Haig, Colin J. Hallas,, Gerard W. Hammond, Tara Hannigan, Pamela H. Harding, Health and Harmoney (partnership), Linda Henderson, Robert Henley, Laverne Henley, Lynda Higgins, Marianne Hildebrand, Keith M. Hill, Gene Himbeault, Kevin Hinton, Hinzie Media Inc., Victor Ho,, Tanner S. Holley, Tori M. Holley, Janice Lee Holmes, Lynn Holmes, Bill V. Hooge, Mark W. Hooge, Richard Horner, Elaine Horner, Trevor Hsieh, Linus Yu-Chun Hsu, Lucille Hsu, Harvey Hughes,, Joanne Hutchings, Infiniti Point Strategies Inc., Rogee Jakob, Henry J. Janzen, Alfred Jaromamay, Mandeep Jassal, Leonardo Jimenez, Lily Johansen, Karl J. Johansson, Heidi Johnson, Peter Johnson, Sean Johnson, Finley B. Jones, Paul Jones, Reginald Karpow,, Elaine Kasha, Bernie Kasha, Kasperk Consulting Solutions SA, Jocelyne Kawesa, Sherifan Kazim, Colleen A. Kearney, Paul C. Kearney, Edward J. Kibby, Andrew H. Kilback, G.A. Kimacovich, Linda M. Klaassen, Ferdinand Klapwijk, Dean Lea Kosmino,, Carey Kozushko, Ellen Luk, Gerald Kraayenhof, Janice Kraayenhof, Peter Krahn, John Krzyzewski, John Kuefler, Annette Kukemueller, Bajeet Singh Kundan, Harcharan Singh Kundan, Andy Kurtulus,, Mobeen Ladak, Ataul LaHaye, Calvin Lai, Walter Lamers, Sonja Lamoreaux, Lome Lanes, Viola Lanes, Sherman Lanes, Quang Thiet Lao, Erika Larsson, Fred Larsson, Ejnar Laursen, Katie Laursen,, Luc Laverdiere, Michelle Laverdiere, Kathleen Lavery, Mary Law, Le Thuy MiLe, Sylvie Leblanc, Anthony Lee, Doris Lee, Jonathan Lee, Judy Lee, Marcus Lee, Peter Lee, Ryan Lee, Suzanne Lee,, Yanique Giselle Lee, Leeway Financial Services Inc., Denise LeFrancois, Erik Lemen, Sunmi Lemen, Eric Leonardo, Reima Leonardo, Anthony Ray Leong, Kirby Leong, Joshua Lepin, Ye De Liang, Roger G. Liddle, Martin Lintag, Xiao Dong Liu, Yongji Liu,, Loewen Drywall Ltd., Carolyn Long, Oliver Lotz, Gordon Low, Ike Luk, Maricica Lupu, loan Lupu, David Ma, Tanis MacDonald, Lovette- MacDonell, Sarah MacDonell, Jason Macedo, Robert Madzej,, Margie Maglanque, Maria Jeanette Maglanque, Rita Maglanque, Wendy Majewski, Jeremias Mallare, Jemarie Mallare, Marissa Mallare, Maqorie Mallare, P. Manalo, Concesa Manalo, Jeyabalachandran Manikkavasagar,, Douglas Marshall, Jodi Martin, Glen Egan Matthiesen, Janet McAieavey, Greg McCammon, Timothy A. McCoy, Ernest McEachern, Angela McFadyen, Alison M. Mclaren, McSheahan Enterprises Ltd.,, Emma L. McVie, Michael Mesa, Maria Victoria Mesa, Carmela Mllanes, Benllda Milanes, Kirsten Miller, Shelley Yoskolskie, Mary Mirembe, Shannon Mitchell, Molrai FX Inc., Frank Montemurro,, Gideon Q. Morante, Ryan L. Morelli, Therese Morisette, Nutcha Morris, Larry Martel, Michael Moss, Gerard Mougeot, Karina Mougeot, Linda Moyle, Peter Mudron, Tom Mumby, Fernin Mundoc, Taciana Mundoc,, Wayne Murphy, Christopher Murray, Juvenal Naing, Victor Naing, Regina Naing, Sangeetha Navaneethasingam, Thuraippah Navaneethasingam, Romulus Nervez, Susan Nervez, Anthony Neumeyer, Arlene Nicanor,, George Nicol, Nick Nielsen, Judith Norberg, Irene Noseworthy, Sylvester Obayne, Ceferina Ofreno, Sandra ONeil, Valerie OngkoWidjojo, Roel Juniai Orasa, Peter O'Toole, J. Audrey Owens, Emre Ozbag, Mustafa Ozbag, Remedios Pacleb,, Petra Paialunga, Henry Pandelides, Hinti Pandelides, Manuel Panganiban, Astrides Panganiban, Arthur Parafina, Melanie Parafina, Mazahere Pardhan, Roshan Pardhan, Yeon-Soo Park-Gamboa, Nurinder Singh Parmar, Subhash Parmar, Sunjeet Parmar,, Bernice G. Parsons, Lisa Parsons-Holley, Bhupendra Patel, Chandrakant Patel, Divyesh Patel, Jashodaben Patel, Jatin Kumar Patel, Brian Paul, Ellen Paul, Melanie Perry, Kevin Persaud, James Peterson, Virginia Peterson, Keith Phare, Dony Phillips,, Eric Phillips, Joanne Phillips, Kevin Phillips, Brenda Piche, Richard Piche, Susan Pike, Sirpa Pirinen, Carol Poirier, Anna Powell, Robert Precioso, Zen Marcus Precioso, Prospero Financial Solutions Ltd., Protek Computer Enviro Solutions Inc.,, Vincenza Pulla, Michelle Pushka, Corey Nelson, Darlene Radmanovich, Gabrielle Raheem, Mikael Raheem, Mohammad Raheem, Yazmeen Raheem, Reyaz Raheem, Yazmeen Raheem, Bill Railey, Brahmadut Ramkissoon, Barry Randolph, Donna Randolph, Rod Randolph,, Joan Randolph, Ahmed Raouf, Nana Raouf, Anupama Reddy, Aubrey Fraser, Lisa Reimer, Murray Reinhart, Pamela Renzi, Robert Rezewski, Linda Rezewski, Harold Richter, Lee David Robson, Petru Roncov, Erlinda Rosales, Roberto Rosales,, Abhijit Roy, Linda ' Ruddy, Zacarias Sabarre, Alicia Sabarre, Daniela Sacilotto, Joan Saldanha, Juliet Salvador, Ronald Salvador, Gurdeep Samra, Kuldip Samra, Hardeep Samra, Daljit Samra, Edgardo Samson,, Eufrocinia Samson, Sandi Gale Consultants, Ganesh Sankar, Mylyne Santos, Sameer Saran, Bikrambaljit K. Sasan, Leonard L. Savoy, Ahilya Sawh, Chitra Sawh-Kunar, Gregar Saxby, Michael Sayde,, Ferial Sayde, Andrea Scaffo, Marcus Antonio Scelsa, Evelyn Scherr, Tyson Schiesser, Peter H. Scholl, Nelda Schulte, Margaret Schuurman, Jane Schwartz, Jon Scott, Lesley Scott, Pam Seelle,, Deren Sentesy, Dragos Serban, Diana M. Serpes, Felix Seta, Mark Seymour, Raman Sharma, Laura M. Sheahan, Bill Sheets, Jeff Sheppard, Larisa Shevchuk, Hyacinth Shreeves, Paul & Sandra Sisson,, Marion Sit, Nic Smith, Richard Smith, Richard Sobkowich, Nadine Soukeroff, Alex Soukoreff, Evan Soukoreff, Doreen Spletzer, Ellen Sporre, Jennifer Staudinger, Dorothy Steenwyk, Donna Stefanson, Ronald Stefanson, Ida Stepanowich, Sterling Group Corp.,, Brian Stevens, Laura Stewart, Steve McKee, Tom Stone, Michael Swartz, Joan Swartz, Edward Tait, Tricia Murphy, executrix and trustee under the last Will and Testament of Edward Tait, Angelo Seiji Takahashi, Shionelle Yumi Takahashi, Charles Tan,, Paula C. Taylor, Priscilo Tetangco, Anita Tetangco, Davinder Thiara, Kathiravelu Thivakaramoorthy, Selvanathan Thuraiappah, Jesus Tibayan, Elnora Tibayan, Radu Michael Trache, Maurine Treacy, Sarah Trebble, Chris Tsui, Irene Tsui, Jennifer Tsui,, Nicholas Turchymak, Terence David, M. Denise Tutte, Sean H. Tutte, Angelita C. Ugalde, Emerlinda Ugalde, Gloria Valencia, Ernestine Vallee, Lida van Geest, Teresa van Hoesen, Ryan Heath van Spengen, Christof. Wiedner, Emma Wiedner,, Gregory van Wijk, Esperanza Vandyke, Veekens Poultry Farm Ltd., Lorna M. Veitch, Ernesto Velasco, John Vieira, View Rite Holdings Ltd., Stefania Vintila, Brian Vreeling, Salina Vreeling, Kanika Wadhwa, Haq'inder Wahid,, Mina Wahid, Matt Warden, Siegrun B. Wassler, Paul Way, Avril Way, Janna Weatherill, Wetaskiwin Veterinary Hospital Ltd., Ryan Wilkie, Mike Williams, Rosie Williams, Carol Wilson, Carol Wilson, Winona Winsor, Min Yee Liza Wong, Steven Wood,, Andrea Worfolk, Qun Xu, Shangkun Xu, Yanling Xu, Neil Irwin, Martin Young, Sue Yu, Andrea Yuan, Glen Zacher, Margaret Zacher, Victor Zalamea, Elsie Zalamea, Guangbi Zhou, Minhong Zhou v. John Roberts

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Limitation of Actions — Bankruptcy — Whether it is proportionate, reasonable and consistent with Bankruptcy and Insolvency Act , R.S.C. 1985, c. B-3 , to decide, on a class basis, whether investors’ claims were made before expiry of limitation period in Securities Act, R.S.B.C. 1996, c. 418 — Deference to be afforded to Trustee-in-bankruptcy's decision to allow proofs of claim — Whether court may refuse to expunge proofs of claim — Whether limitation periods began at different times.

 

The applicants and the respondent invested in Horizon FX Limited Partnership based on representations set out in its Offering Memorandum.  Horizon placed their investments in the hands of a foreign exchange trader which operated a Ponzi scheme.  When a principal of the foreign exchange trader was arrested for fraud, Horizon notified its investors of the fraud and the identity of the trader.  John Roberts commenced an action against Horizon based on misrepresentations in the Offering Memorandum.  The applicants did not commence similar actions.  John Roberts was awarded judgment against Horizon.  Horizon, its associated companies, and its principal were declared bankrupt.  On August 12, 2009, the Trustee-in-bankruptcy issued a Report of the Trustee setting out the misrepresentations in the Offering Memorandum and on Horizon’s Website.  The Investors filed 650 proofs of claim.  The Trustee allowed the proofs of claim on a global basis under the deemed reliance provision in s. 132.1 of the Securities Act, R.S.B.C. 1996, c. 418, finding that the Investors reasonably first ought to have known of the misrepresentations when the Report of the Trustee was released.  John Roberts asked the Trustee to expunge or reduce the claims on the basis that the limitation period in s. 140 of the Securities Act expired before the proofs of claimThe Trustee declined and John Roberts petitioned the Supreme Court of British Columbia to expunge or reduce the claims.

 

May 31, 2013

Supreme Court of British Columbia

(Burnyeat J.)

2013 BCSC 902

 

 

Petition to expunge or reduce proofs of claim dismissed  

April 2, 2014

Court of Appeal for British Columbia (Vancouver)

(Donald, Newbury, Saunders JJ.A.)

CA041055; 2014 BCCA 122

 

 

Appeal allowed, proofs of claim set aside

May 30, 2014

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

June 30, 2014

Supreme Court of Canada

 

Motion for leave to intervene filed

 

 

 

35919

0802913 BC Ltd., 1197495 Alberta Ltd. 1266816 Alberta Ltd., 1272423 Alberta Ltd., 1300782 Alberta Ltd., 750774 Alberta Ltd., Allan Abela, Estelita Abela, Gemma Abela, Achieve Investments Inc., Alvin Joseph Acob, Ty Jackson Acob, Jennifer Adamson, Celso Adriano, Leonila C. Adriano, Advantage Lifestyles Inc., Agricomm Construction Inc., Ken Ahlstrom, Emel F. Akkurt, Murvet Akkurt, John D. Alexander, lnci Ali, Nermin Ali, Karim Allibhai,, Norma Almazan, Mercedita S. Alvarez, Fariba Amani, Mary Anderson, Matti Anttila, Charina Aquino Burnett, Aurora Aquino, Andre Aquino, Rodrigo Aquino, Colin James Argyle, Jillian Arshadi, Aspire to Inspire Inc., Alizza Kayla Atun, Jose Rey Atun, Leyvi Atun, Gene Austin, Trinette Austin, Ermine Ayhun, Aziz Aziz, Sendal Aziz, Eniz Aziz, Azzuii Investments Inc., Kenneth E. Bailey, Daniel Baldassarre, Daniella Baldassarre, Ron Baldry, Salud Balilo, Catherine Barcelona, Daniel Barnscher, Shawna Bamscher, Peter Batty, BC0727060 NTS Systems Inc., Charles Beach, Gaibis Bedrosyan, Loida Beerens, Merlin Beerens, Gale Belansky, Matilda Belansky, Bellavista Enterprise LLC, Elizabeth Bellemare, Lori-Dee Bellemare, Steve Benezra, Francene Benoit,, Wesley Wayne Bergamann, Jeff Best, Gurmit Bhinder, Catalina Bilones, Ofelia Bilones, Melchor -Dater Bitoon, Jarrell R. Bitun, Karen Bjerland, Karen Blackmun, Susan Elizabeth Blakey, Blue Rio Developments Inc., Rebecca Bojczuk, Michael W. Borders, Darren Boser, Sue Boser, Paschalis Bountoulousis, Barry L. Boyle, Dwight Bratz, Leif- Erik Bredesen, Kristina Bredlow, Russell Bredlow, Samara Bredlow, Briscoe Sales & Service ltd., Simon Brochu, Phyllis Broome, Brenda Brown, Darrell Brown, Gordon D. Brown, Jonathan Brown, Justin Brown, Regan Brown, Maureen Brownlee, Michael James Brunton, Lisa Buchanan, Garrett Buckley, Patti Burley, Jamie Burley, Josephine Calica, Roslin Caraos, Glenda Caraos, Joan Carleton-Crockett, Dennis Carmel, Simone Cannel, Michael Carmel, Richard Carmel, Namila Carmel, Evelyn Carrington, Elvia Cavicchla, Luca Ceccato, Alain Chabot, Lorene Benoit, Aidan Chan-Henry, Chandra Chatoor, Charles Chatoor, Shin-Ying Chen, Cheng Cheng, Kelly Chesney, Anthony Chiarella, Toun Chiarella, Chico Holdings Inc., Rajinder Kaur Chima, Shiu Fan Chiu, Daewoon Gabriel Cho, Wing Y. Choy, Salea Christie, Enwei Chu, Fanny Chung, Carol Clarke, Jim Clarke, Iris Co, Erin J. Coady, Natalie Coady, Coast Capital Savings Credit Union, Andrew Cockburn, Charles Conlin, Frances Corcoran, Manalo Cortez, Maria J. Cortez, George Costa, Shelley Crate, Patrick James Grisby, Mike Crockett, Sandy Crockett, CTYS Holding Inc., Neil Cutis, Joe Cutura, Ken Dahl, Supratim Das, Ernesto Gary David,, Ernesto L. David, Nestoria T. David, Nicholas Basco, Tamiya Basco, Terence David, Rolando De Paz, William DeGroot, Karen DeGroot, Maria DeJong, Leticia Del Rosario, Remedios DeJa Cruz, Kai Sing Der, Rannylo Deric, Ferolyn Reyes, Thomas F. Desmond, Kazim Dharamshi, Sarbjeet Dhillon, Cornel Dinca, Gabriela Dinca, Greg Doherty, Gayle Thornbury, Rosalia Domingo, Susan Donaldson, Manuel Doza, Virginia Doza, Dream World Holdings Inc., Stephen Drew, Helen Peterson, Karen Durose, David Dyck, Eagle-Eye Creative Marketing, Peter Simak, Adrian Eastwood, Ed DePrato Inc., Helen Edwards, Janet Edwards, John Edwards, Elaine Eisel, Karen Eisenhauer, Therese Eley, William Ellwood, Graeme Emberley, Jeannette R. Emberley, Cynthia A. Eng, John Eng, James Erhardt, Mari Oka Ernst, Elena Escano, Eleo Escano, Josephine Escano, Lilia Espiritu, Estate of Rodney Flltness as represented by his personal representative Julia Filtness, Eduardo Evangelista, Lucia Evangelista, Rod Evangelista, Lucy Evangelista, Tessie Evangelista, Terry Eyjolfson, Kimberlee Faba, Lisa Falcone, Vincenzo Falcone, Yvonne Yi Min Fang, Alan Farey, Rosie Fernandez, Derek Figueira, Financial Sense Strategies, Tracy Fink-Poleschuk, Judyth Flaten, Janice Flormata, Elizabeth Anne Forrest, Michelle Fosberg, Richard Foster, Aubrey Fraser, J. Douglas Friedley, Myrtle A. Friedley, Agnieszka Fushtey, Aeva Tetangco Galang, Jazmine Galang, Joseph Ray Galang, Nia Tetangco Galang, Randall Giordan Galang, Sandi Gale, Belen I. Gardner, George Gear, Trevor Gent, Barbara Glenn, Ed Goeders, William Gonzales, Charita Gonzales, Kirtel Gopaulchand, Joanna Gozdek, Brandon Grant, Michele Learnie Gronlund, David L. Gunning, Vanessa G Gurski, Edward N. Haase, Gordon Haig, Brenda Haig, Colin J. Hallas, Gerard W. Hammond, Tara Hannigan, Pamela H. Harding, Health and Harmoney (partnership), Linda Henderson, Robert Henley, Laverne Henley, Lynda Higgins, Marianne Hildebrand, Keith M. Hill, Gene Himbeault, Kevin Hinton, Hinzie Media Inc., Victor Ho, Tanner S. Holley, Tori M. Holley, Janice Lee Holmes, Lynn Holmes, Bill V. Hooge, Mark W. Hooge, Richard Horner, Elaine Horner, Trevor Hsieh, Linus Yu-Chun Hsu, Lucille Hsu, Harvey Hughes, Joanne Hutchings, Infiniti Point Strategies Inc., Rogee Jakob, Henry J. Janzen, Alfred Jaromamay, Mandeep Jassal, Leonardo Jimenez, Lily Johansen, Karl J. Johansson, Heidi Johnson, Peter Johnson, Sean Johnson, Finley B. Jones, Paul Jones, Reginald Karpow, Elaine Kasha, Bernie Kasha, Kasperk Consulting Solutions SA, Jocelyne Kawesa, Sherifan Kazim, Colleen A. Kearney, Paul C. Kearney, Edward J. Kibby, Andrew H. Kilback, G.A. Kimacovich, Linda M. Klaassen, Ferdinand Klapwijk, Dean Lea Kosmino,, Carey Kozushko, Ellen Luk, Gerald Kraayenhof, Janice Kraayenhof, Peter Krahn, John Krzyzewski, John Kuefler, Annette Kukemueller, Bajeet Singh Kundan, Harcharan Singh Kundan, Andy Kurtulus, Mobeen Ladak, Ataul LaHaye, Calvin Lai, Walter Lamers, Sonja Lamoreaux, Lome Lanes, Viola Lanes, Sherman Lanes, Quang Thiet Lao, Erika Larsson, Fred Larsson, Ejnar Laursen, Katie Laursen, Luc Laverdiere, Michelle Laverdiere, Kathleen Lavery, Mary Law, Le Thuy MiLe, Sylvie Leblanc, Anthony Lee, Doris Lee, Jonathan Lee, Judy Lee, Marcus Lee, Peter Lee, Ryan Lee, Suzanne Lee, Yanique Giselle Lee, Leeway Financial Services Inc., Denise LeFrancois, Erik Lemen, Sunmi Lemen, Eric Leonardo, Reima Leonardo, Anthony Ray Leong, Kirby Leong, Joshua Lepin, Ye De Liang, Roger G. Liddle, Martin Lintag, Xiao Dong Liu, Yongji Liu, Loewen Drywall Ltd., Carolyn Long, Oliver Lotz, Gordon Low, Ike Luk, Maricica Lupu, loan Lupu, David Ma, Tanis MacDonald, Lovette- MacDonell, Sarah MacDonell, Jason Macedo, Robert Madzej, Margie Maglanque, Maria Jeanette Maglanque, Rita Maglanque, Wendy Majewski, Jeremias Mallare, Jemarie Mallare, Marissa Mallare, Maqorie Mallare, P. Manalo, Concesa Manalo, Jeyabalachandran Manikkavasagar, Douglas Marshall, Jodi Martin, Glen Egan Matthiesen, Janet McAieavey, Greg McCammon, Timothy A. McCoy, Ernest McEachern, Angela McFadyen, Alison M. Mclaren, McSheahan Enterprises Ltd., Emma L. McVie, Michael Mesa, Maria Victoria Mesa, Carmela Mllanes, Benllda Milanes, Kirsten Miller, Shelley Yoskolskie, Mary Mirembe, Shannon Mitchell, Molrai FX Inc., Frank Montemurro,, Gideon Q. Morante, Ryan L. Morelli, Therese Morisette, Nutcha Morris, Larry Martel, Michael Moss, Gerard Mougeot, Karina Mougeot, Linda Moyle, Peter Mudron, Tom Mumby, Fernin Mundoc, Taciana Mundoc,, Wayne Murphy, Christopher Murray, Juvenal Naing, Victor Naing, Regina Naing, Sangeetha Navaneethasingam, Thuraippah Navaneethasingam, Romulus Nervez, Susan Nervez, Anthony Neumeyer, Arlene Nicanor, George Nicol, Nick Nielsen, Judith Norberg, Irene Noseworthy, Sylvester Obayne, Ceferina Ofreno, Sandra ONeil, Valerie OngkoWidjojo, Roel Juniai Orasa, Peter O'Toole, J. Audrey Owens, Emre Ozbag, Mustafa Ozbag, Remedios Pacleb, Petra Paialunga, Henry Pandelides, Hinti Pandelides, Manuel Panganiban, Astrides Panganiban, Arthur Parafina, Melanie Parafina, Mazahere Pardhan, Roshan Pardhan, Yeon-Soo Park-Gamboa, Nurinder Singh Parmar, Subhash Parmar, Sunjeet Parmar, Bernice G. Parsons, Lisa Parsons-Holley, Bhupendra Patel, Chandrakant Patel, Divyesh Patel, Jashodaben Patel, Jatin Kumar Patel, Brian Paul, Ellen Paul, Melanie Perry, Kevin Persaud, James Peterson, Virginia Peterson, Keith Phare, Dony Phillips, Eric Phillips, Joanne Phillips, Kevin Phillips, Brenda Piche, Richard Piche, Susan Pike, Sirpa Pirinen, Carol Poirier, Anna Powell, Robert Precioso, Zen Marcus Precioso, Prospero Financial Solutions Ltd., Protek Computer Enviro Solutions Inc., Vincenza Pulla, Michelle Pushka, Corey Nelson, Darlene Radmanovich, Gabrielle Raheem, Mikael Raheem, Mohammad Raheem, Yazmeen Raheem, Reyaz Raheem, Yazmeen Raheem, Bill Railey, Brahmadut Ramkissoon, Barry Randolph, Donna Randolph, Rod Randolph,, Joan Randolph, Ahmed Raouf, Nana Raouf, Anupama Reddy, Aubrey Fraser, Lisa Reimer, Murray Reinhart, Pamela Renzi, Robert Rezewski, Linda Rezewski, Harold Richter, Lee David Robson, Petru Roncov, Erlinda Rosales, Roberto Rosales, Abhijit Roy, Linda Ruddy, Zacarias Sabarre, Alicia Sabarre, Daniela Sacilotto, Joan Saldanha, Juliet Salvador, Ronald Salvador, Gurdeep Samra, Kuldip Samra, Hardeep Samra, Daljit Samra, Edgardo Samson, Eufrocinia Samson, Sandi Gale Consultants, Ganesh Sankar, Mylyne Santos, Sameer Saran, Bikrambaljit K. Sasan, Leonard L. Savoy, Ahilya Sawh, Chitra Sawh-Kunar, Gregar Saxby, Michael Sayde,, Ferial Sayde, Andrea Scaffo, Marcus Antonio Scelsa, Evelyn Scherr, Tyson Schiesser, Peter H. Scholl, Nelda Schulte, Margaret Schuurman, Jane Schwartz, Jon Scott, Lesley Scott, Pam Seelle,, Deren Sentesy, Dragos Serban, Diana M. Serpes, Felix Seta, Mark Seymour, Raman Sharma, Laura M. Sheahan, Bill Sheets, Jeff Sheppard, Larisa Shevchuk, Hyacinth Shreeves, Paul & Sandra Sisson, Marion Sit, Nic Smith, Richard Smith, Richard Sobkowich, Nadine Soukeroff, Alex Soukoreff, Evan Soukoreff, Doreen Spletzer, Ellen Sporre, Jennifer Staudinger, Dorothy Steenwyk, Donna Stefanson, Ronald Stefanson, Ida Stepanowich, Sterling Group Corp., Brian Stevens, Laura Stewart, Steve McKee, Tom Stone, Michael Swartz, Joan Swartz, Edward Tait, Tricia Murphy, executrix and trustee under the last Will and Testament of Edward Tait, Angelo Seiji Takahashi, Shionelle Yumi Takahashi, Charles Tan, Paula C. Taylor, Priscilo Tetangco, Anita Tetangco, Davinder Thiara, Kathiravelu Thivakaramoorthy, Selvanathan Thuraiappah, Jesus Tibayan, Elnora Tibayan, Radu Michael Trache, Maurine Treacy, Sarah Trebble, Chris Tsui, Irene Tsui, Jennifer Tsui, Nicholas Turchymak, Terence David, M. Denise Tutte, Sean H. Tutte, Angelita C. Ugalde, Emerlinda Ugalde, Gloria Valencia, Ernestine Vallee, Lida van Geest, Teresa van Hoesen, Ryan Heath van Spengen, Christof. Wiedner, Emma Wiedner, Gregory van Wijk, Esperanza Vandyke, Veekens Poultry Farm Ltd., Lorna M. Veitch, Ernesto Velasco, John Vieira, View Rite Holdings Ltd., Stefania Vintila, Brian Vreeling, Salina Vreeling, Kanika Wadhwa, Haq'inder Wahid,, Mina Wahid, Matt Warden, Siegrun B. Wassler, Paul Way, Avril Way, Janna Weatherill, Wetaskiwin Veterinary Hospital Ltd., Ryan Wilkie, Mike Williams, Rosie Williams, Carol Wilson, Carol Wilson, Winona Winsor, Min Yee Liza Wong, Steven Wood, Andrea Worfolk, Qun Xu, Shangkun Xu, Yanling Xu, Neil Irwin, Martin Young, Sue Yu, Andrea Yuan, Glen Zacher, Margaret Zacher, Victor Zalamea, Elsie Zalamea, Guangbi Zhou, Minhong Zhou c. John Roberts

(C.-B.) (Civile) (Autorisation)

Prescription — Faillite — Est-ce proportionné, raisonnable et compatible avec la Loi sur la faillite et l’insolvabilité , L.R.C. 1985, c. B-3 , de déterminer, dans le cadre d’un recours collectif, si les réclamations des investisseurs ont été faites avant l’expiration du délai de prescription prévue dans la Securities Act, R.S.B.C. 1996, c. 418? — Quel degré de déférence doit être accordé à la décision du syndic de faillite d’accepter les preuves de réclamation? — Est-ce que le tribunal peut refuser de radier des preuves de réclamation? — Est-ce que la prescription a commencé à différents moments? 

 

Les demandeurs et l’intimé ont investi dans la société en commandite Horizon FX Limited Partnership en raison des déclarations contenues dans la Notice d’offre de la société.  Horizon a placé ses investissements avec un courtier en devises étrangères qui exploitait une combine à la Ponzi.  Lorsqu’un commettant du courtier a été arrêté pour fraude, Horizon a avisé ses investisseurs de la fraude et de l’identité du courtier.  John Roberts a intenté une action contre Horizon sur la base des déclarations inexactes contenues dans la Notice d’offre.  Les demandeurs n’ont pas intenté d’actions similaires.  John Roberts a obtenu un jugement contre Horizon.  Horizon, ses filiales et son commettant ont été déclarés en faillite.  Le 12 août 2009, le syndic de faillite a rendu un rapport du syndic énonçant les déclarations inexactes contenues dans la Notice d’offre et le site internet de Horizon.  Les investisseurs ont déposé 650 preuves de réclamation.  Le syndic a accepté les preuves de réclamation sur une base globale en vertu de la présomption légale de l’art. 132.1 de la Securities Act, R.S.B.C. 1996, c. 418, déterminant que les investisseurs auraient dû, raisonnablement, être les premiers à avoir connaissance des déclarations inexactes lorsque le rapport du syndic a été émis.  John Roberts a demandé au syndic de radier ou de réduire les preuves de réclamation prétendant que le délai de prescription de l’art. 140 de la Securities Act était expiré avant les preuves de réclamation.  Le syndic a refusé et John Roberts a présenté une requête en radiation ou en réduction de preuves de réclamation à la Cour suprême de la Colombie-Britannique.

 

31 mai 2013

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Burnyeat)

2013 BCSC 902

 

 

Requête en radiation ou en réduction de preuves de réclamation, rejetée  

2 avril 2014

Cour d’appel de la Colombie-Britannique  (Vancouver)

(Juges Donald, Newbury et Saunders)

CA041055; 2014 BCCA 122

 

 

Appel accueilli, preuves de réclamation annulées

30 mai 2014

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

30 juin 2014

Cour suprême du Canada

 

Requête pour permission d’intervenir déposée

 

 

 

35978

Avtar Singh Sandhu v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

Charter of Rights  — Self-incrimination — Investigative detention — Admissibility of statements made by accused — Statutory compulsion — Highway Traffic Act, R.S.O. 1990 ch. H.8, s. 216.1 — Whether the Court of Appeal erred in determining whether the applicant’s roadside utterances were statutorily compelled on the basis of the officers’ professed purpose in questioning the applicant rather than on whether the applicant honestly and reasonably believed he was compelled to speak — Whether the Court of Appeal erred in determining the issue of detention on the basis of the nature and extent of the questioning without regard to the pre-existing regulatory context of the initial investigative interaction.

 

Mr. Sandhu, the applicant, was driving a tractor-trailer when he was stopped by the owner of a truck-stop who had been following him, wrongly believing that that he had stolen the truck. Shortly thereafter, an enforcement officer with the Ministry of Transportation arrived on the scene and, after asking him for his driver’s licence, asked Mr. Sandhu “What’s going on?” Mr. Sandhu replied “They put a gun to my head.”  Several minutes later, two police officers arrived at the scene and requested Mr. Sandhu’s registration and permit.  Mr. Sandhu then uttered that two guys had come to him with a gun and told him to put bags in the back of the truck.  As the officers walked to the back of the truck, Mr. Sandhu repeated that statement. Approximately 500 pounds of cocaine were subsequently discovered in the back of the truck.  At a voir dire held during his second trial for the offence of possession of cocaine for the purpose of trafficking, Mr. Sandhu was unsuccessful in his attempt to have the three utterances excluded from evidence.  In the judge’s view, Mr. Sandhu was not detained when he made them and they were clearly spontaneous and voluntary.  Mr. Sandhu was ultimately convicted.  The Court of Appeal dismissed the appeal.

 

January 5, 2012

Ontario Superior Court of Justice

(Gray J.)

2012 ONSC 46

 

September 28, 2012

Ontario Superior Court of Justice

(Gray J.)

 

 

Cocaine and applicant’s utterances admissible into evidence

 

 

 

Applicant convicted of possession of cocaine for purpose of trafficking

 

May 2, 2014

Court of Appeal for Ontario

(Hoy, MacPherson and Blair JJ.A.)

2014 ONCA 356

 

 

Appeal dismissed

 

July 30, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35978

Avtar Singh Sandhu c. Sa Majesté la Reine

(Ontario) (Criminelle) (Autorisation)

Charte des droits — Auto-incrimination — Détention aux fins d’enquête —Admissibilité des déclarations de l’accusé — Contrainte légale — Code de la route, L.R.O. 1990 ch. H.8, art. 216.1 — Est-ce que la Cour d’appel a commis une erreur en déterminant si les déclarations du demandeur faites sur le bord de la route avaient été faites sous la contrainte légale sur la base de l’objet déclaré des agents en interrogeant le demandeur plutôt que si le demandeur croyait honnêtement et raisonnablement qu’il était contraint de parler? — Est-ce que la Cour d’appel a commis une erreur en déterminant la question de la détention en se basant sur la nature et l’étendue de l’interrogatoire sans égard au contexte réglementaire préexistant de l’interaction d’enquête initiale?

 

Monsieur Sandhu, le demandeur, conduisait une semi-remorque lorsqu’il a été arrêté par le propriétaire d’un relais routier qui le suivait, croyant à tort que le demandeur avait volé la semi-remorque.  Peu après, un agent d’exécution du ministère des Transports est arrivé sur les lieux et après avoir demandé à Monsieur Sandhu de sortir son permis de conduire, il lui a demandé : « Que se passe-t-il ? » Monsieur Sandhu a répondu: « Ils ont pointé une arme sur moi ».  Plusieurs minutes plus tard, deux policiers sont arrivés sur les lieux et ont demandé à Monsieur Sandhu de sortir son permis de conduire et son certificat d’immatriculation.  Monsieur Sandhu a alors déclaré que deux hommes sont venus vers lui avec une arme et lui avaient dit de placer  des sacs à l’arrière du camion.  Monsieur Sandhu a répété la déclaration lorsque les policiers ont marché vers l’arrière du camion.  Par la suite, approximativement 500 livres de cocaïne ont été trouvées à l’arrière du camion.  Au voir dire tenu lors de son deuxième procès relativement à l’infraction de possession de cocaïne en vue d’en faire le trafic, Monsieur Sandhu n’a pas réussi à faire exclure de la preuve les trois déclarations.  Selon le juge, Monsieur Sandhu n’était pas détenu lorsqu’il a fait les déclarations et ces déclarations étaient clairement spontanées et volontaires.  Monsieur Sandhu a été par la suite reconnu coupable.  La Cour d’appel a rejeté l’appel.

 

5 janvier 2012

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Gray)

2012 ONSC 46

 

 

La cocaïne et les déclarations du demandeur sont admissibles en preuve

 

28 septembre 2012

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Gray)

 

 

Demandeur a été déclaré coupable de possession de cocaïne en vue d’en faire le trafic

 

2 mai 2014

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Hoy, MacPherson et Blair)

2014 ONCA 356

 

 

Appel rejeté

 

30 juillet 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

35942

1681625 Alberta Ltd. v. Summer Village of Parkland Beach

(Alta.) (Civil) (By Leave)

Municipal law — Planning and development — Stop work orders — Developers obtaining subdivision approval subject to condition regarding installation of infrastructure addressed in development agreement — Municipality issuing stop work order after developers failing to comply with obligation to pave roads— Board affirming use of stop work order for breach of development agreement — Municipal Government Act, R.S.A. 2000, c. M-26, s. 645 — Whether breach of private agreement between municipality and developer gives rise to statutory enforcement mechanisms not agreed to between the parties — Whether third party property owner, not party to the development agreement, can be liable for a breach of that agreement not having agreed to assume any obligations under the agreement.

 

Focaccia Holdings (“Focaccia”), is a land developer that owned property in the respondent municipality, Summer Village of Parkland Beach (“Summer Village”).  In April, 2009, Focaccia received subdivision approval from the municipality to develop parcels of land, subject to certain conditions.  Focaccia and Summer Village then negotiated and signed a development agreement as required by the subdivision approval.  The development agreement provided for the installation of certain infrastructure, including “road construction and installation to agreed standards including asphalt paving”.  All of the infrastructure improvements were to be designed and completed to standards acceptable to Summer Village.  In addition to the usual common law remedies for breach of contract, the development agreement also provided that it would be protected by a caveat, which would be a first charge on the lands.  The agreement also provided that disputes could be referred to arbitration.  Focaccia Holdings proceeded to subdivide the land into 75 lots, and sold a number of those lots to members of the public.  Before it could complete the paving of the roads and perform all of the covenants in the development agreement, it ran into financial difficulties.  In May 2012, the municipality issued a stop order against Focaccia pursuant to s. 645 of the Municipal Government Act, (“MGA”), and a notice of default under the development agreement.  Days later, Focaccia Holdings conveyed 17 unsold lots to 1681625 Alberta Ltd. (“168”), a corporation controlled by former directors of Focaccia.  On July 31, 2012 the municipality issued a second stop order against 168.  Both stop orders were appealed to the Subdivision and Development Appeal Board.

 

December 1, 2012

Edmonton Subdivision and Development Appeal Board

(Butcher, Chairman)

Unreported

 

 

Board decision that respondent had authority to issue stop order on basis of breach of condition

 

 

April 29, 2013

Court of Appeal of Alberta (Calgary)

(Rowbotham J.A.)

2013 ABCA 152

 

 

Leave to appeal granted to applicant on two questions

 

April 17, 2014

Court of Appeal of Alberta (Calgary) and

(O'Brien [dissenting], Slatter and Rowbotham

JJ.A.)

2014 ABCA 132

 

 

Appeals dismissed; Board did not err in holding stop order could be issued with respect to breach of conditions of development agreement

 

June 16, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

35942

1681625 Alberta Ltd. c. Summer Village of Parkland Beach

(Alberta) (Civile) (Autorisation)

Droit municipal — Urbanisme et aménagement — Ordonnances de cessation des travaux — Les promoteurs ont obtenu l’approbation de lotissement sous réserve d’une condition relative à l’installation d’infrastructure, traitée expressément dans l’entente d’aménagement — La municipalité a délivré une ordonnance de cessation de travaux à la suite de la violation de l’obligation de paver le chemin par les promoteurs — La Commission d’appel a confirmé l’utilisation de l’ordonnance de cessation des travaux dans le cas d’une violation de condition d’une entente d’aménagement — Municipal Government Act, R.S.A. 2000, c. M-26, s. 645 — Est-ce que la violation d’une condition d’une entente privée entre la municipalité et le promoteur donne lieu à une voie de droit prévue par la loi à laquelle les parties n’ont pas convenu? — Est-ce qu’un tiers propriétaire, qui n’est pas partie à l’entente d’aménagement, peut être responsable d’une violation de cette entente n’ayant pas consenti à assumer aucune obligation en vertu de cette entente?

 

Focaccia Holdings (“Focaccia”), est un promoteur immobilier qui était propriétaire d’un terrain dans la municipalité intimée : Summer Village of Parkland Beach (“Summer Village”).  En avril 2009, Focaccia a obtenu l’approbation de lotissement de la municipalité afin de mettre en valeur des parcelles de terrain sous réserve de certaines conditions.  Focaccia et Summer Village ont alors négocié et signé une entente d’aménagement comme l’exigeait l’approbation de lotissement.  L’entente d’aménagement prévoyait l’installation d’une certaine infrastructure, notamment la “construction et l’installation routière selon les normes acceptées, notamment le revêtement d’asphalte”.  Toutes les améliorations de l’infrastructure devaient être conçues et complétées en conformité avec les normes acceptées par Summer Village.  En plus des recours habituels de common law pour violation de contrat, l’entente d’aménagement prévoyait la protection par une opposition silencieuse, qui serait une charge de premier rang sur les terrains.  L’entente prévoyait par ailleurs que les litiges pouvaient être renvoyés à l’arbitrage.  Focaccia Holdings a subdivisé le terrain en 75 lots et a vendu aux membres du public certains de ces lots.  Avant de pouvoir terminer l’asphaltage des routes et exécuter tous les engagements se trouvant dans l’entente d’aménagement, Focaccia a éprouvé des difficultés financières.  En mai 2012, la municipalité a délivré une ordonnance de cessation des travaux contre Focaccia en vertu de l’art. 645 de la Municipal Government Act, (“MGA”) et a émis un avis de défaut en vertu de l’entente d’aménagement.  Quelques jours plus tard, Focaccia Holdings a transmis 17 lots non vendus à 1681625 Alberta Ltd. (“168”), une société contrôlée par d’anciens administrateurs de Focaccia.  Le 31 juillet 2012 la municipalité a délivré une deuxième ordonnance de cessation des travaux contre 168.  Les deux ordonnances de cessation des travaux ont été portées en appel à la Commission d’appel Subdivision and Development Appeal Board.

 

1er décembre 2012

Edmonton Subdivision and Development Appeal Board

(Président Butcher)

Non publié

 

 

La Commission d’appel a décidé que l’intimé avait le pouvoir de délivrer une ordonnance de cessation des travaux sur la base d’une violation de condition

 

29 avril 2013

Cour d’appel de l’Alberta (Calgary)

(Juge Rowbotham)

2013 ABCA 152

 

 

Autorisation de pourvoi accordée au demandeur pour deux questions

 

17 avril 2014

Cour d’appel de l’Alberta (Calgary)

(Juges O'Brien [dissident], Slatter et Rowbotham)

2014 ABCA 132

 

 

Appels rejetés; Commission d’appel n’a pas commis d’erreur en décidant qu’une ordonnance de cessation des travaux pouvait être délivrée relativement à une violation de condition de l’entente d’aménagement

 

16 juin 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

35792

City of Montréal v. Agence métropolitaine de transport

(Que.) (Civil) (By Leave)

Municipal law — By‑laws — Occupation of public domain — Fee — Crown law — Mandataries of State — Immunity — Whether Court of Appeal erred in finding that presumption of Crown immunity codified in s. 42 of Interpretation Act, R.S.Q., c. I-16, exempted respondent agency from Charter of Ville de Montréal, R.S.Q., c. C-11.4, and by‑laws thereunder, and thus from payment of fees for occupation of City of Montréal parks and streets during subway extension work — Whether Court erred in giving effect to exemption in s. 74 of Act respecting the Agence métropolitaine de transport, R.S.Q., c. A-7.02, by exempting it from fees required under specific provision of Charter of Ville de MontréalBy‑law concerning the occupancy of public property, R.B.C.M., c. O-0.1 — Act respecting municipal taxation, R.S.Q., c. F-2.1, ss. 244.1 to 244.10.

 

The City of Montréal claimed nearly a million dollars from the Agence métropolitaine de transport (“AMT”) for the partial occupation of parks and streets during the construction of the extension of subway line 2 east toward Laval between May 2003 and November 2006.  In the absence of a specific agreement with the AMT, the City determined that compensation under the By-law concerning the occupancy of public property and the By-law concerning fees applicable for the 2003, 2004, 2005 and 2006 fiscal years.  The City alleged that it was entitled to compensation for the loss of its parks and streets for 41 months.  As trustee of the public domain, it argued that it had a duty to claim such compensation on behalf of its citizens.  In its view, the AMT, a state‑owned enterprise, had a right to expropriate under its enabling legislation but no right to occupy without compensation.  As a result, the AMT’s occupation was subject to the By-law concerning the occupancy of public property, which required that a permit be obtained, and the By-law concerning fees, which provided for the collection of 15% of the value of the public property occupied.  The AMT argued that, in the absence of an agreement between the parties, it had no obligation to pay compensation for occupying the public domain in the performance of its mandate.  It relied on general Crown immunity and a specific provision of its enabling legislation exempting it from the mode of municipal tariffing.

 

March 9, 2012

Municipal Court of the City of Montréal

(Judge Laliberté)

2012 QCCM 77

 

 

Action for fees dismissed

 

January 28, 2014

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Bich, Dufresne and Kasirer JJ.A.)

2014 QCCA 136

 

 

Appeal dismissed

March 27, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

35792

Ville de Montréal c. Agence métropolitaine de transport

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Droit municipal — Règlements — Occupation du domaine public — Tarif — Droit de la Couronne — Mandataires de l’État — Immunité — La Cour d’appel a-t-elle erré en reconnaissant que la présomption de l’immunité de l’état codifiée à l’art. 42 de la Loi d’interprétation, L.R.Q., ch. I-16, soustrait l’Agence intimée à la Charte de la Ville de Montréal, L.R.Q., ch. C-11.4, et ses règlements, la dispensant ainsi de verser les frais liés à l’occupation des parcs et rues de la Ville de Montréal durant les travaux de prolongement du métro? — La Cour a-t-elle erré en donnant effet à l’exemption prévue à l’art. 74 de la Loi sur l’Agence métropolitaine de transport, L.R.Q., ch. A-7.02, en la soustrayant à des frais exigés en vertu d’une disposition spécifique de la Charte de la Ville de Montréal? — Règlement sur l’occupation du domaine public, R.R.V.M., ch. O-0.1 — Loi sur la fiscalité municipale, L.R.Q., ch. F-2.1, art. 244.1 à 244.10.

 

La Ville de Montréal réclame à l’Agence métropolitaine de transport (« l’AMT ») près d’un million de dollars pour avoir occupé en partie des parcs et des rues lors de la construction du prolongement de la ligne 2 Est du métro vers Laval entre mai 2003 et novembre 2006.  À défaut d’entente particulière avec l’AMT, cette compensation a été déterminée par la Ville en vertu du Règlement sur l’occupation du domaine public et du Règlement sur les tarifs applicable pour les exercices financiers 2003, 2004, 2005 et 2006.  La Ville prétend avoir droit à une compensation pour la perte de ses parcs et rues pendant 41 mois.  Fiduciaire du domaine public, elle allègue qu’elle a le devoir de réclamer une telle compensation au nom de ses citoyens.  L’AMT, une société d’État, bénéficie à son avis d’un doit d’expropriation dans sa loi constitutive, mais pas d’un droit d’occupation sans compensation.  Par conséquent, l’occupation par l’AMT est soumise au Règlement sur l’occupation du domaine public qui exige l’obtention d’un permis et au Règlement sur les tarifs qui prévoit la perception de 15 % de la valeur du domaine public occupé.  Pour sa part, l’AMT plaide qu’à défaut d’entente entre les parties, elle n’a aucune obligation de compensation pour l’occupation du domaine public dans le cadre de la réalisation de son mandat.  Elle invoque l’immunité générale de la Couronne et une exemption spécifique prévue dans sa loi constitutive la soustrayant au mode de tarification municipale.

 

Le 9 mars 2012

Cour municipale de la Ville de Montréal

(Le juge Laliberté)

2012 QCCM 77

 

 

Action en réclamation de frais rejetée

 

Le 28 janvier 2014

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Bich, Dufresne et Kasirer)

2014 QCCA 136

 

 

Appel rejeté

Le 27 mars 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

35865

Aaron William Lacey (aka AWF) v. Her Majesty the Queen in the Right of Canada as represented by The Minister of National Defence

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure — Motion for summary dismissal — Security for costs — Did the lower Courts commit a palpable and overriding error in relying upon a non-party affidavit — Did the lower Courts commit a palpable and overriding error in that a hand-written endorsement contradicted a typed endorsement by the same motion — Did the lower Courts commit a palpable and overriding error in accepting four (4) expert reports including two (2) from a Senior Investigator of the Canadian Armed Forces and never considering same before dismissing the action — Did the lower Courts commit a palpable and overriding error in relying upon alleged email communications with no META data — Are email communications admissible as evidence with no META Data — Did the lower Courts commit a palpable and overriding error for not granting Summary Judgment to the Applicant and enforcing Rule 20 of the Rules of Civil Procedure — Did the lower Courts commit a palpable and overriding error in not recognizing the Applicant’s impecuniosity as so stated in Mr. Justice Crane’s Reasons.

 

The applicant claims he was employed as an undercover agent of the respondent in a clandestine operation with Urban intelligence and as a confidential agent for other federal and provincial agencies. He commenced proceedings claiming that his 1991 contract entitled him to be paid $28,000 per month until 2009, and that since no payment was made, he is owed millions of dollars.  The respondent denies that it has had a contractual relationship with the applicant since his release from military service in 1991.  It brought a motion for security for costs on the ground that the applicant’s action is frivolous and vexatious.

 

The Ontario Superior Court of Justice granted the respondent’s motion and ordered the applicant to deposit $20,000 with the court within 60 days and to pay the respondent’s motion costs.  The Divisional Court of Ontario dismissed his application for leave to appeal that decision.  Despite the applicant’s claim that he had deposited security for costs, the Ontario Superior Court of Justice found that he had not, and granted the respondent’s motion to dismiss the applicant’s action for his failure to follow the court’s order.  The Ontario Court of Appeal dismissed the applicant’s appeal.

 

January 10, 2013

Ontario Superior Court of Justice

(Crane J.)

CV-10-24545

 

 

Respondent’s motion for security for costs granted; applicant ordered to deposit into court $20,000 and respondent’s motion costs

 

May 31, 2013

Divisional Court of Ontario

(Reid J.)

DC-13-465

 

 

Applicant’s motion for leave to appeal the January 10, 2012 Order, dismissed

 

November 8, 2013

Ontario Superior Court of Justice

(Ramsay J.)

10-24545

 

 

Respondent’s motion to dismiss the applicant’s action for failure to pay security for costs, granted; action dismissed

 

April 17, 2014

Court of Appeal for Ontario

(Sharpe, Epstein and Pepall JJ.A.)

2014 ONCA 315; C57909

 

 

Appeal dismissed

 

May 2, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35865

Aaron William Lacey (aka AWF) c. Sa Majesté la Reine du chef du Canada représentée par le ministre de la Défense nationale

(Ontario) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile — Requête en vue d’obtenir un jugement sommaire — Cautionnement pour dépens — Est-ce que les cours d’instance inférieure ont commis une erreur manifeste et dominante en se fondant sur l’affidavit d’un tiers? — Est-ce que les cours d’instance inférieure ont commis une erreur manifeste et dominante parce qu’une inscription manuscrite a contredit une inscription dactylographiée dans la même requête? — Est-ce que les cours d’instance inférieure ont commis une erreur manifeste et dominante en acceptant quatre (4) rapports d’expert y compris deux (2) provenant d’un enquêteur principal des Forces armées canadiennes, mais en ne tenant pas compte de ces rapports dans sa décision de rejeter l’action? — Est-ce que les cours d’instance inférieure ont commis une erreur manifeste et dominante en se fondant sur des prétendues communications par courriel sans méta-données? — Est-ce que les communications par courriel sont admissibles en preuve sans méta-données? — Est-ce que les cours d’instance inférieure ont commis une erreur manifeste et dominante en n’accordant pas de jugement sommaire au demandeur et en appliquant la règle 20 des Règles de procédure civile? — Est-ce que les cours d’instance inférieure ont commis une erreur manifeste et dominante en ne reconnaissant pas le manque de ressources du demandeur, tel que l’a décrit le juge Crane dans ses motifs?

 

Le demandeur prétend avoir été à l’emploi de l’intimé à titre d’agent d’infiltration dans le cadre d’une opération clandestine avec « Urban intelligence » et à titre d’agent confidentiel pour d’autres organismes fédéraux et provinciaux.  Il a intenté une action en prétendant que son contrat de 1991 lui donnait droit à une rémunération de 28 000 $ par mois jusqu’en 2009, et que parce qu’aucun paiement n’avait été fait, on lui devait des millions de dollars.  L’intimé nie avoir un contrat avec le demandeur depuis sa libération du service militaire en 1991.  L’intimé a présenté une requête en vue d’obtenir un cautionnement pour dépens au motif que l’action du demandeur était frivole et vexatoire.

 

La Cour supérieure de justice de l’Ontario a accordé la requête de l’intimé et a ordonné au demandeur de verser à la cour 20 000 $ dans un délai de 60 jours et de payer les dépens de la requête de l’intimé.  La Cour divisionnaire de l’Ontario a rejeté la requête en autorisation de pourvoi à l’égard de cette décision.   Malgré la prétention du demandeur qu’il a versé le cautionnement pour dépens, la Cour  supérieure de justice de l’Ontario a déterminé qu’il ne l’avait pas fait, et a donc accordé la requête en vue d’obtenir le rejet de l’action du demandeur en raison de son défaut de respecter l’ordonnance du tribunal.  La Cour d’appel de l’Ontario a rejeté l’appel du demandeur.

 

10 janvier 2013

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Crane)

CV-10-24545

 

 

Requête de l’intimé en vue d’obtenir un cautionnement pour dépens, accordée; ordonnance imposant au demandeur l’obligation de verser à la cour 20 000 $ et les dépens de la requête de l’intimé

 

31 mai 2013

Cour divisionnaire de l’Ontario

(Juge Reid)

DC-13-465

 

 

Requête du demandeur en autorisation de pourvoi à l’égard de l’ordonnance du 10 janvier 2012, rejetée

 

8 novembre 2013

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Ramsay)

10-24545

 

 

Requête de l’intimé en vue d’obtenir le rejet de l’action du demandeur en raison de son défaut de verser le cautionnement pour dépens, accordée; action rejetée 

 

17 avril 2014

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Sharpe, Epstein et Pepall)

2014 ONCA 315; C57909

 

 

Appel rejeté

 

2 mai 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

35933

Her Majesty the Queen v. Paul Wehmeier

(FC) (Criminal) (By Leave)

Canadian Charter of Rights and Freedoms  — Right to life, liberty and security of the person — Criminal law — Prosecutorial discretion — Standard of review — An exercise of prosecutorial discretion that is not an abuse of process cannot be reviewed using the s. 7  Charter doctrines of arbitrariness or gross disproportionality — The prosecution of a person subject to the Code of Service Discipline is not presumptively arbitrary or disproportionate — Charter, ss. 7 , 24(1) .

 

The respondent, a former Canadian Forces (hereinafter CF) member, was employed as a peer educator at a “third location decompression center” operated by the CF in Germany.  A Standing Court Martial was convened regarding offences alleged to have been committed by the respondent.  The respondent brought an application seeking a stay of proceedings under s. 24(1)  of the Charter.  The proceedings were terminated pursuant to s. 24(1)  of the Charter.  The appeal was dismissed.

 

June 10, 2012

Standing Court Martial

(Dutil C.M.J.)

2012 CM 1007

 

 

Respondent’s application granted: proceedings terminated pursuant to s. 24(1)  of the Charter

 

April 15, 2014

Court Martial Appeal Court of Canada

(Blanchard C.J. and Pelletier and Trudel JJ.A.)

2014 CMAC 5

 

 

Applicant’s appeal dismissed

 

June 9, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35933

Sa Majesté la Reine c. Paul Wehmeier

(CF) (Criminelle) (Autorisation)

Charte canadienne des droits et libertés  — Droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne — Droit criminel — Pouvoir discrétionnaire en matière de poursuites — Norme de contrôle — L’exercice du pouvoir discrétionnaire qui ne constitue pas un abus de procédure ne peut pas être révisé par le biais des notions de caractère arbitraire et de disproportion totale liées à l’art. 7  de la Charte — La poursuite d’une personne assujettie au Code de discipline militaire n’est pas présumée être arbitraire ou disproportionnée — Charte, art. 7  et 24(1) .

 

L’intimé, un ancien membre des Forces canadiennes (ci-après FC), travaillait comme éducateur de pairs dans un « centre de décompression dans un tiers lieu » géré par les FC en Allemagne.  La Cour martiale permanente a été convoquée relativement à des infractions prétendument commises par l’intimé.  L’intimé a présenté une requête en vue d’obtenir l’arrêt des procédures en vertu du par. 24(1)  de la Charte.  Les procédures ont été arrêtées en vertu du par. 24(1)  de la Charte.  L’appel a été rejeté.

 

10 juin 2012

Cour martiale permanente

(Juge Dutil)

2012 CM 1007

 

 

Demande de l’intimé accueillie: cessation  des procédures en vertu du par. 24(1)  de la Charte

 

 

15 avril 2014

Cour d’appel de la Cour martiale du Canada

(Juges Blanchard, Pelletier et Trudel)

2014 CMAC 5

 

 

Appel du demandeur rejeté

 

 

9 juin 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

35886

Sanofi-Aventis, Sanofi-Aventis Deutschland Gmbh and Sanofi-Aventis Canada Inc. v. Apotex Inc.

- and between -

Sanofi-Aventis, Sanofi-Aventis Deutschland Gmbh and Sanofi-Aventis Canada Inc. v. Apotex Inc.

- and between -

Sanofi-Aventis, Sanofi-Aventis Deutschland Gmbh and Sanofi-Aventis Canada Inc. v. Apotex Inc.

- and between -

Sanofi-Aventis, Sanofi-Aventis Deutschland Gmbh and Sanofi-Aventis Canada Inc. v. Apotex Inc.

(FC) (Civil) (By Leave)

(Sealing order) (Court file contains information that is not available for inspection by the public)

 

Intellectual property — Patents — Medicines — Generic manufacturer seeking damages under s. 8 of Patented Medicines (Notice of Compliance) Regulations, SOR/93-133 after delayed market entry due to statutory stay occasioned by failed prohibition proceedings — What is correct interpretation of, and correct legal framework applicable to determination of appropriate compensation owed under s. 8? — What is status and legal implications of PM(NOC) Regulations in the hypothetical “but for” world? -  Whether legal framework applicable to s. 8 requires the construction of a hypothetical market in which failed prohibition proceedings against plaintiff are excluded, while those against its competitors are legally considered extant

 

The Applicants (collectively, “Sanofi”) are the patentees and have the rights to a series of Canadian patents for the drug, ramipril, used in the treatment of hypertension.  The original ‘087 patent issued in 1985 and was set to expire in 2002.  In an effort to extend that patent protection, Sanofi obtained a further series of patents for different indications for ramipril and listed them on the Patent Register.  Between 2003 and 2008, these “new” ramipril patents were challenged by Apotex Inc. and other generic manufacturers under the PM(NOC) Regulations.  Sanofi applied for prohibition orders in each case, triggering a 24-month statutory stay that kept the generic competitors off the ramipril market during that period of time.  Only one prohibition application was successful.  Apotex received its NOC to market Apo-ramipril in December, 2006.  Sanofi commenced separate unsuccessful infringement actions against both Apotex and the other generic manufacturers.  Apotex then brought an action under s. 8 of the PM(NOC) Regulations, to claim damages for its net lost profits during the period of the statutory stay. 

 

May 23, 2012

Federal Court

(Snider J.)

2012 FC 553

 

 

Trial judge making key findings on evidence to allow parties to calculate damages suffered by Apotex pursuant to s. 8 of the PM(NOC) Regulations by reason of delayed market entry

 

June 22, 2012

Federal Court

(Snider J.)

Unreported

 

 

Apotex’s motion for reconsideration allowed;  Liability judgment amended.

 

 

November 2, 2012

Federal Court

(Snider J.)

Unreported

 

 

Precise amount of s. 8 damages and post-judgment interest to be paid to Apotex determined after calculations by parties

 

March 14, 2014

Federal Court of Appeal

(Sharlow, Pelletier and Mainville JJ.A.)

2014 FCA 68

 

 

Apotex’s appeal in A-191-12 allowed. Sanofi’s appeals in A-193-12 and A-397-12 dismissed.  Sanofi’s appeal in A-474-12 allowed solely to facilitate redetermination of quantum of damages.

 

May 13, 2014

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

35886

Sanofi-Aventis, Sanofi-Aventis Deutschland Gmbh et Sanofi-Aventis Canada Inc. c. Apotex Inc.

- et entre -

Sanofi-Aventis, Sanofi-Aventis Deutschland Gmbh et Sanofi-Aventis Canada Inc. c. Apotex Inc.

- et entre -

Sanofi-Aventis, Sanofi-Aventis Deutschland Gmbh et Sanofi-Aventis Canada Inc. c. Apotex Inc.

- et entre -

Sanofi-Aventis, Sanofi-Aventis Deutschland Gmbh et Sanofi-Aventis Canada Inc. c. Apotex Inc.

(CF) (Civile) (Autorisation)

(Ordonnance de mise sous scellé) (Le dossier de la Cour renferme des données que le public n'est pas autorisé à consulter)

 

Propriété intellectuelle — Brevets — Médicaments — Fabricant de produits génériques demande des dommages-intérêts en vertu de l’art. 8 du Règlement sur les médicaments brevetés (avis de conformité), DORS/93-133 suite au report de la mise en marché en raison d’un sursis prévu par la loi causé par une procédure d’interdiction infructueuse — Quelle est la bonne interprétation de l’art. 8 et le bon cadre juridique applicable à la détermination de l’indemnité appropriée due en vertu de l’art. 8? — Quel est le statut et les conséquences juridiques du Règlement RMB(ADC) dans le monde hypothétique du « facteur déterminant »? — Est-ce que le cadre juridique applicable à l’art. 8 exige la création d’un marché hypothétique dans lequel une procédure d’interdiction infructueuse contre le demandeur est exclue tandis que contre ses compétiteurs la procédure est considérée exister légalement?

 

Les demandeurs (collectivement,”Sanofi”) sont les titulaires de brevets et détiennent les droits relativement à une série de brevets canadiens pour la drogue, ramipril, utilisée pour le traitement de l’hypertension.  Le brevet original ‘087 a été délivré en 1985 et devait expirer en 2002.  Afin de prolonger la durée de la protection conférée par le brevet, Sanofi a obtenu une série supplémentaire de brevets pour différentes indications pour ramipril et les a inscrit au registre des brevets.  Entre 2003 et 2008, ces « nouveaux » brevets pour ramipril ont été contestés par Apotex Inc. et d’autres fabricants de produits génériques en vertu du Règlement RMB(ADC).  Sanofi a demandé une ordonnance d’interdiction pour chacun de ces brevets, entraînant ainsi un sursis prévu par la loi de 24 mois, ce qui a eu comme conséquence d’empêcher les compétiteurs génériques d’avoir accès au marché rampiril durant cette période.  Seulement une des demandes d’ordonnances d’interdiction a été accordée.  Apotex a reçu son avis de conformité (ADC) lui permettant de faire la mise en marché de Apo-ramipril en décembre 2006.  Sanofi a entamé des actions en contrefaçon séparées, et sans succès, contre Apotex et les autres fabricants génériques.  Par la suite, Apotex a intenté une action en vertu de l’art. 8 du Règlement RMB(ADC), pour demander des dommages-intérêts pour ses benéfices nets perdus durant la période de sursis prévu par la loi.   

 

23 mai 2012

Cour fédérale

(Juge Snider)

2012 FC 553

 

 

Juge du procès a tiré des conclusions déterminantes basées sur la preuve afin de permettre aux parties de calculer les dommages subis par Apotex en conformité avec l’art. 8 du Règlement RMB(ADC) en raison du report de la mise en marché.

 

22 juin 2012

Cour fédérale

(Juge Snider)

Non publié

 

 

Requête en réexamen d’Apotex, accordée;  Décision sur la responsabilité, modifiée.

 

 

2 novembre 2012

Cour fédérale

(Juge Snider)

Non publié

 

 

La somme exacte des dommages-intérêts de l’art. 8 et des intérêts au taux postérieur au jugement à être payés à Apotex, déterminés après les calculs faits par les parties.

 

14 mars 2014

Cour d’appel fédérale

(Juges Sharlow, Pelletier et Mainville)

2014 FCA 68

 

 

Appel d’Apotex relativement à A-191-12, accueilli. Appels de Sanofi relativement à A-193-12 et A-397-12, rejetés. Appel de Sanofi relativement à A-474-12, accueilli uniquement pour faciliter le réexamen du quantum des dommages-intérêts.

 

13 mai 2014

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

 

 

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :

comments-commentaires@scc-csc.ca

613-995-4330

 

 

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