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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

July 9, 2018

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, July 12, 2018. This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 9 juillet 2018

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 12 juillet 2018, à 9 h 45 HAE. Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.        Victor James Paul Davies v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (37925)

 

2.        Pierre Watters c. Directrice des poursuites criminelles et pénales (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (37826)

 

3.        Kimberley Dawn Isbister v. Paige Delong (B.C.) (Civil) (By Leave) (37866)

 

4.        M.M. c. Société de l'assurance automobile du Québec (Qc) (Civile) (Autorisation) (37882)

 

5.        Daniel F. Clark v. Shanna Hunka et al. (Alta.) (Civil) (By Leave) (37904)

 

6.        Kurt McKnight v. Bank of Nova Scotia Trust Company (Ont.) (Civil) (By Leave) (38050)

 

7.        Graeme McCreath v. Victoria Taxi (1987) Ltd. et al. (B.C.) (Civil) (By Leave) (37947)

 

 

37925

Victor James Paul Davies v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law – Appeals – Unreasonable verdict – Whether the Court of Appeal erred – Whether the Court of Appeal failed to consider and rule on the fresh evidence – Whether the reasons of the Court of Appeal were sufficient – Whether the verdict was unreasonable – Whether there was a miscarriage of justice.

 

The applicant, Mr. Davies, and an accomplice went to a store in Hamilton. The robbery was captured on video. An eye witnesses testified and identified Mr. Davies as one of the men running out of the store. The eyewitness also identified Mr. Davies in a photo line-up. After a trial by judge and jury, Mr. Davies was convicted of the following offences: armed robbery, use of an imitation firearm and disguise with intent. Mr. Davies’ principal ground of appeal was that the trial judge did not sufficiently caution the jury about the specific frailties in the evidence of the identification witness in this case. The Court of Appeal held that during the jury charge, the trial judge returned to the specific concerns about the identification evidence. The Court of Appeal held that it was satisfied that the trial judge properly identified the specific concerns that emerged from the evidence at trial. The conviction appeal was dismissed.

 

March 13, 2015

Superior Court of Justice

(Reid J.)

 

 

Convictions entered: armed robbery; use of imitation firearm; disguise with intent

 

May 10, 2017

Court of Appeal for Ontario

(Feldman, MacPherson, Benotto JJ.A.)

C60907

 

 

Conviction appeal dismissed

August 11, 2017

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

October 31, 2017

Supreme Court of Canada

 

Motion for an extension of time to serve and file the application for leave to appeal filed

 

 

37925

Victor James Paul Davies c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel – Appels – Verdict déraisonnable – La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur? – La Cour d’appel a-t-elle omis d’examiner les nouveaux éléments de preuve et de statuer à leur égard? – Les motifs de la Cour d’appel étaient-ils suffisants? – Le verdict était-il déraisonnable? – Y a-t-il eu erreur judiciaire?

 

Le demandeur, M. Davies, et un complice se sont rendus dans un magasin à Hamilton. Le vol qualifié a été filmé sur vidéo. Un témoin oculaire a témoigné et a identifié M. Davies comme étant un des hommes qui est sorti du magasin en courant. Le témoin oculaire a également identifié M. Davies dans un étalement de photos. Au terme d’un procès devant juge et jury, M. Davies a été déclaré coupable des infractions suivantes : vol à main armée, utilisation d’une imitation d’arme à feu et déguisement dans un dessein criminel. Le principal moyen d’appel invoqué par M. Davies était que le juge du procès n’avait pas servi une mise en garde suffisante au jury au sujet des faiblesses particulières de la preuve du témoin à charge en matière d’identification en l’espèce. La Cour d’appel a statué que pendant l’exposé au jury, le juge du procès était revenu sur les préoccupations particulières au sujet de la preuve d’identification. La Cour d’appel a statué qu’elle était convaincue que le juge du procès avait correctement identifié les préoccupations particulières que suscitait la preuve au procès. L’appel de la déclaration de culpabilité a été rejeté.

 

13 mars 2015

Cour supérieure de justice

(Juge Reid)

 

 

Déclarations de culpabilité inscrites : vol à main armée, utilisation d’une imitation d’arme à feu, déguisement dans un dessein criminel

 

10 mai 2017

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Feldman, MacPherson et Benotto)

C60907

 

 

Rejet de l’appel de la déclaration de culpabilité

11 août 2017

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

31 octobre 2017

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

37826

Pierre Watters v. Director of Criminal and Penal Prosecutions

(Que.) (Criminal) (By Leave)

Provincial offences – Highway Safety Code, CQLR, c. C‑24.2, s. 303.2 – Driving at rate of speed exceeding limit indicated – Presumption that road and traffic signs and signals compliant – Whether common law establishes presumption in Quebec that road and traffic signs and signals compliant – If so, what standard of proof is required to rebut presumption – Whether presumption rebutted in this case.

 

The applicant Mr. Watters was convicted of driving at a speed of 97 km/h in a 50 km/h zone. He was sentenced to pay a $480 fine. At trial, he did not deny driving at 97 km/h, but he argued that the road and traffic signs and signals were faulty and did not comply with the standards set by the Minister of Transport. The trial judge rejected that argument. In her view, Mr. Watters had failed to rebut the presumption created by the common law that road and traffic signs and signals are considered to be compliant with prescribed standards. The Superior Court allowed the appeal on the ground that neither s. 303.1 of the Highway Safety Code nor the common law creates a presumption of regularity for road and traffic signs and signals. The prosecution had to prove beyond a reasonable doubt that the signs and signals were compliant, from the standpoint of both the actus reus of the offence and the defence of impossibility. The Court of Appeal allowed the appeal and restored the trial judgment.

 

September 11, 2014

Court of Québec

(Judge Bousquet)

 

 

Applicant convicted of contravening s. 303.2 of Highway Safety Code, CQLR, c. C‑24.2

September 9, 2015

Quebec Superior Court

(Boucher J.)

2015 QCCS 4246

 

 

Appeal allowed

September 5, 2017

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Kasirer, Émond and La Rosa JJ.A.)

2017 QCCA 1315

 

 

Appeal allowed

 

November 6, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

37826

Pierre Watters c. Directrice des poursuites criminelles et pénales

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

Infractions provinciales – Code de la sécurité routière, RLRQ, c. C-24.2, art. 303.2 – Conduite à une vitesse supérieure à celle indiquée – Présomption de conformité de la signalisation routière – La common law établit-elle au Québec une présomption de conformité de la signalisation routière? – Si oui, à quel standard de preuve obéit le renversement de cette présomption? – En l’espèce, la présomption a-t-elle été renversée?

 

Monsieur Watters, demandeur, a été déclaré coupable d’avoir conduit à une vitesse de 97 km/h dans une zone de 50 km/h. Il a été condamné au paiement d’une amende de 480 $. Au procès, M. Watters n’a pas contesté qu’il circulait à 97 km/h. Il a plutôt plaidé que la signalisation routière était défaillante et non conforme aux normes établies par le ministre des Transports. La juge de première instance a rejeté cet argument. De l’avis de la juge, M. Watters n’a pas réussi à renverser la présomption créée par la common law selon laquelle une signalisation routière est considérée conforme aux normes prescrites. La Cour supérieure a accueilli l’appel au motif que ni l’art. 303.1 du Code de la sécurité routière ni la common law ne prévoient une présomption de régularité de la signalisation routière. La poursuite devait établir la conformité de la signalisation hors de tout doute raisonnable, tant en regard de l’actus reus de l’infraction que sous l’angle de la défense d’impossibilité. La Cour d’appel a accueilli l’appel et a rétabli le jugement de première instance.

 

Le 11 septembre 2014

Cour du Québec

(La juge Bousquet)

 

 

Demandeur déclaré coupable d’avoir contrevenu à l’art. 303.2 du Code de la sécurité routière, RLRQ, c. C-24.2

Le 9 septembre 2015

Cour supérieure du Québec

(Le juge Boucher)

2015 QCCS 4246

 

 

Appel accueilli

Le 5 septembre 2017

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Kasirer, Émond et La Rosa)

2017 QCCA 1315

 

 

Appel accueilli

 

Le 6 novembre 2017

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

37866

Kimberley Isbister v. Paige Delong

(B.C.) (Civil) (By Leave)

 

Damages – Quantum – Evidence – Expert evidence – Credibility – Litigation loan interest – Whether third party litigation financing should be regulated – Whether interest on litigation loans recoverable and model of cost recovery to be applied – Whether litigation loan interest recovery should be separate head of tort  damages – Whether clear principles exist to assist trial judges in marshalling expert testimony – Criteria and factors to determine admissibility – When does unfair process lead to new trial – Whether  inaccurate assessment of witness credibility a ground for new trial.

 

 

 

Kimberly Isbister was injured by a vehicle driven by Paige Delong. Ms. Isbister commenced an action against Ms. Delong, seeking damages in excess of $3 million. The action went to trial before a judge of the Supreme Court of British Columbia solely on the question of damages. At issue were the nature and extent of Ms. Isbister’s injuries and the past, present, and future impact of those injuries.

 

The B.C. Supreme Court granted Ms. Isbister damages in the amount of $834,823. The claims for management fees, net income loss, tax gross-up on future care costs, special damages and costs, were also granted, while the claim for recovery of litigation loan interest, was denied. The B.C. Court of Appeal dismissed Ms. Isbister’s appeal (Smith J.A., dissenting).

 

 

July 24, 2014

Supreme Court of British Columbia

(Bowden J.)

2014 BCSC 1395

 

 

Applicant awarded damages of $834,823.

 

October 16, 2014

Supreme Court of British Columbia

(Bowden J.)

2014 BCSC 1947

 

 

Applicant’s claims for management fees, net income loss, tax gross-up on future care costs, special damages and costs, granted; applicant’s claim for recovery of loan interest, denied.

 

October 5, 2017

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Frankel, Tysoe and Smith JJ.A.;

Smith J.A., dissenting)

2017 BCCA 340

 

 

Applicant’s appeal, dismissed (Smith J.A., dissenting).

 

December 4, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal, filed.

 

 

37866

Kimberley Isbister c. Paige Delong

(C.-B.) (Civile) (Autorisation)

 

Dommages-intérêts – Quantum – Preuve – Preuve d’expert – Crédibilité – Intérêt sur un prêt contracté pour financer les frais de justice – Le financement des frais de justice par un tiers doit-il être réglementé? – Les intérêts sur les prêts contractés pour financer les frais de justice sont-ils récupérables et, dans l’affirmative, quel modèle de récupération des coûts faut-il appliquer? – La récupération de l’intérêt sur un prêt contracté pour financer les frais de justice doit-elle être un chef distinct de dommages-intérêts en responsabilité délictuelle? – Existe-t-il des principes clairs pour aider les juges de première instance à rassembler des éléments de preuve d’expert? – Critères et facteurs pour déterminer la crédibilité – Dans quelles situations un processus inéquitable mène-t-il à un nouveau procès? – L’appréciation inexacte de la crédibilité d’un témoin justifie-t-elle la tenue d’un nouveau procès?

 

 

 

Kimberly Isbister a été blessée par un véhicule conduit par Paige Delong. Madame Isbister a intenté une action contre Mme Delong, sollicitant des dommages-intérêts de plus de trois millions de dollars. L’action a été instruite devant un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique uniquement sur la question des dommages-intérêts. Les questions en litige étaient la nature et la gravité des blessures ainsi que les répercussions passées, présentes et futures de ces blessures.

 

La Cour suprême de la Colombie-Britannique a accordé à Mme Isbister des dommages-intérêts de 834 823 $. Les réclamations aux titres des frais de gestion, de la perte de revenus nette, de la majoration aux fins de l’impôt des coûts de soins futurs, des dommages-intérêts et des dépens spéciaux ont été accueillies également, tandis que la réclamation au titre de la récupération des intérêts sur le prêt contracté pour financer les frais de justice a été rejetée. La Cour d’appel de la Colombie-Britannique a rejeté l’appel de Mme Isbister (la juge Smith, dissidente).

 

 

24 juillet 2014

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Bowden)

2014 BCSC 1395

 

 

Jugement accordant à la demanderesse des dommages-intérêts de 834 823 $.

 

16 octobre 2014

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Bowden)

2014 BCSC 1947

 

 

Jugement accueillant les réclamations de la demanderesse aux titres des frais de gestion, de la perte de revenus nette, de la majoration aux fins de l’impôt des coûts de soins futurs, des dommages-intérêts et des dépens spéciaux et rejetant sa réclamation au titre de la récupération des intérêts sur le prêt contracté pour financer les frais de justice.

 

5 octobre 2017

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juges Frankel, Tysoe et Smith (dissidente)

2017 BCCA 340

 

 

Rejet de l’appel de la demanderesse (la juge Smith, dissidente).

 

4 décembre 2017

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 

 

 

37882

M.M. v. Société de l’assurance automobile du Québec

- and -

Administrative Tribunal of Québec

(Que.) (Civil) (By Leave)

 

(Publication Ban in Case) (Publication Ban on Party)

 

Administrative law – Appeals – Standard of review – Administrative Tribunal of Québec (“ATQ”) – Insurance – Automobile insurance – No-fault public automobile insurance scheme – Attempted theft while driver driving – Driver injured by bullet from firearm – ATQ finding no automobile accident – Type of causal link required between damage and automobile – Whether damage suffered by driver was “caused by an automobile, by the use thereof or by the load carried in or on an automobile” – Whether ATQ’s decision was reasonable – Automobile Insurance Act, CQLR, c. A‑25, s. 1 “accident”, “automobile”, “damaged caused by an automobile”, s. 7 and s. 83.64.

 

 

The applicant M. M. is a retired Quebec resident who stays in Florida during the winter. In November 2015, he was shot in the head by a firearm when he was the victim of an attempted theft while driving his car in Florida. He hurried back to Quebec to have his injuries treated. He filed an application with the SAAQ for compensation, which was denied. That decision was upheld by the ATQ, which found that the attempted murder was unrelated to the use of a vehicle, so there could be no [translation] “accident caused by an automobile”. On judicial review, the Superior Court selected and applied the reasonableness standard and concluded that the ATQ’s determination fell within the range of possible, acceptable outcomes having regard to the facts and the law. The Court of Appeal dismissed the motion for leave to appeal, finding that the ATQ’s interpretation was consistent with the ordinary meaning and the courts’ liberal interpretation of the expression “accident caused by an automobile”.

 

 

 

January 27, 2017

Administrative Tribunal of Québec, Social Affairs Division (compensation matters)

(Administrative Judge Lessard)

No. SAS-M-248218-1605

2017 QCTAQ 01533

 

 

Proceeding to contest decision rendered in review by SAAQ dismissed

July 20, 2017

Quebec Superior Court

(Bellavance J.)

No. 200-17-025491-176

2017 QCCS 3393

 

 

Application for judicial review dismissed

 

October 6, 2017

Quebec Court of Appeal (Québec)

(Gagnon J.A.)

No. 200-09-009583-177

2017 QCCA 1546

 

 

Motion for leave to appeal dismissed

 

November 29, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

37882

M.M. c. La société d’assurance automobile du Québec

- et -

Tribunal Administratif du Québec

(Qc) (Civile) (Autorisation)

 

(Ordonnance de non-publication dans le dossier) (Ordonnance de non-publication visant une partie)

 

Droit administratif – Appels – Norme de contrôle – Tribunal administratif du Québec (« TAQ ») – Assurance – Assurance automobile – Régime public d’assurance automobile sans égard à la responsabilité – Tentative de vol alors que le conducteur est au volant – Blessure par un projectile d’arme à feu – Le TAQ conclut à l’absence d’un accident automobile – Type de lien de causalité nécessaire entre le préjudice et l’automobile – Le préjudice subi par le conducteur atil été « causé par une automobile, par son usage ou par son chargement »? – La décision du TAQ était-elle raisonnable? – Loi sur l’assurance automobile, C.L.R.Q., ch. A25, art. 1 « accident », « automobile », « préjudice causé par une automobile », art. 7 et art. 83.64.

 

 

Le demandeur, M. M., est un résident du Québec à la retraite qui séjourne en Floride pendant l’hiver. En novembre 2015, il a été touché à la tête par un projectile d’arme à feu à l’occasion d’une tentative de vol commise alors qu’il était au volant de sa voiture en Floride. M. M. s’est déplacé précipitamment vers le Québec pour se faire traiter pour les blessures subies. M. M. a présenté une demande d’indemnisation auprès de la SAAQ, laquelle a été refusée. Cette décision a été maintenue par le TAQ. Le TAQ a considéré que la tentative de meurtre était étrangère à l’usage ou l’utilisation d’un véhicule, de sorte qu’il ne pouvait y avoir d’« accident causé par une automobile ». En révision judiciaire, la Cour supérieure a retenu et appliqué la norme de la décision raisonnable et a conclu que la détermination du TAQ faisait partie des issues possibles et acceptables compte tenu des faits et du droit. La Cour d’appel a rejeté la requête pour permission d’appeler, étant d’avis que l’interprétation du TAQ était conforme au sens courant et à l’interprétation libérale qu’ont donné les tribunaux à l’expression « accident causé par une automobile ».

 

 

 

Le 27 janvier 2017

Tribunal administratif du Québec, section des affaires sociales en matière d’indemnisation

(Le juge administratif Lessard)

No. SAS-M-248218-1605

2017 QCTAQ 01533

 

 

Recours contestant une décision rendue en révision par la SAAQ rejeté

Le 20 juillet 2017

Cour supérieure du Québec

(Le juge Bellavance)

No. 200-17-025491-176

2017 QCCS 3393

 

 

Demande de pourvoi en contrôle judiciaire rejetée

 

Le 6 octobre 2017

Cour d’appel du Québec (Québec)

(Le juge Gagnon)

No. 200-09-009583-177

2017 QCCA 1546

 

 

Requête pour permission d’appeler rejetée

 

Le 29 novembre 2017

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

37904

Daniel F. Clark v. Shanna Hunka, Bishop & McKenzie LLP

(Alta.) (Civil) (By Leave)

Civil Procedure – Pleadings – Whether requirements to strike out a Statement of Claim were properly applied or met – Can a regulatory body appoint one of its own (prosecutor) lawyers to act as “independent legal counsel” to a discipline tribunal and then actively conceal the prosecutor’s true identity from the member – Is the tort of malicious prosecution the proper tort for the liability created by the facts of this case or is there a novel claim in law – Did the lower courts adopt, and follow, the proper test for an application brought under Rule 3.68 of the Alberta Rules of Court, Alta Reg. 124/2010.

 

During the hearing of a complaint of professional misconduct against the applicant, a Discipline Tribunal established by the Complaints Inquiry Committee (the “CIC”) of the Institute of Chartered Accountants of Alberta received independent advice on the applicant’s motion to strike the proceedings from the respondent, Ms. Hunka. Ms. Hunka gave advice on law and procedure and did not disclose to the Tribunal or the applicant that she had previously prosecuted other chartered accountants in other discipline proceedings on behalf of the CIC. The applicant brought an application for a stay of proceedings on the grounds that this constituted an irreconcilable conflict of interest giving rise to a reasonable apprehension of bias. His application was dismissed, but was successfully appealed and the discipline proceedings against the applicant were stayed.

 

The applicant brought an action against the respondents for malicious prosecution. A Master dismissed an application by the respondents to strike out the statement of claim, finding that while it did not fit within the traditional framework of malicious prosecution, it was a novel claim. The Alberta Court of Queen’s Bench allowed the respondents’ appeal on the basis that the Statement of Claim failed to allege facts in support two of the four mandatory components of the tort of malicious prosecution or establish a novel tort and that the claim had no reasonable possibility of success. The Alberta Court of Appeal dismissed the appeal.

 

May 5, 2016

Court of Queen’s Bench of Alberta

(Bensler J.)

1401 00503

 

 

Appeal from Master’s decision allowed; applicant’s statement of claim struck out as having no prospect of success

 

October 24, 2017

Court of Appeal of Alberta (Calgary)

(Fraser, Bielby and Crighton JJ.A.)

2017 ABCA 346

 

 

Appeal dismissed

January 9, 2018

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

February 13, 2018

Supreme Court of Canada

 

Motion for an extension of time to serve and file the leave application filed

 

 

37904

Daniel F. Clark c. Shanna Hunka, Bishop & McKenzie LLP

(Alb.) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile – Actes de procédure – Les critères relatifs à la radiation de la déclaration ont-ils été dûment appliqués ou respectés? – Un organisme de réglementation peut-il nommer une de ses propres avocates (poursuivantes) pour agir comme [traduction] « conseillère juridique indépendante » d’un tribunal disciplinaire et dissimuler activement au membre par la suite l’identité véritable de la poursuivante? – Le délit civil de poursuite malveillante est-il le délit véritable en ce qui concerne la responsabilité engendrée par les faits en l’espèce ou sommes-nous en présence d’une cause d’action inédite? – Les juridictions inférieures ont-elles adopté, et appliqué, le critère approprié à une demande présentée en application de la règle 3.68 des Alberta Rules of Court, Alta Reg. 124/2010?

 

Pendant l’instruction d’une plainte d’inconduite professionnelle contre le demandeur, un tribunal disciplinaire établi par le Complaints Inquiry Committee (le « CIC ») de l’Institute of Chartered Accountants of Alberta a reçu de l’intimée, Me Hunka, un avis indépendant sur la requête du demandeur en radiation d’un acte de procédure. Maître Hunka a donné un avis sur le droit et la procédure et n’a pas révélé au Tribunal ou au demandeur qu’elle avait déjà poursuivi d’autres comptables agréés dans d’autres instances disciplinaires au nom du CIC. Le demandeur a présenté une demande de suspension de l’instance au motif que cela constituait un conflit d’intérêts incompatible donnant lieu à une crainte raisonnable de partialité. Sa demande a été rejetée, mais son appel a été accueilli et l’instance disciplinaire contre le demandeur a été suspendue.

 

Le demandeur a intenté une action contre les intimés pour poursuite malveillante. Un protonotaire a rejeté une demande des intimés en radiation de la déclaration, concluant que même si elle ne correspondait pas au cadre classique de la poursuite malveillante, il s’agissait d’une cause d’action inédite. La Cour du Banc de la Reine de l’Alberta a accueilli l’appel des intimés, au motif que la déclaration n’alléguait aucun fait au soutien de deux des quatre éléments obligatoires du délit civil de poursuite malveillante ou n’établissait aucun délit civil inédit et que la demande n’avait aucune chance raisonnable de succès. La Cour d’appel de l’Alberta a rejeté l’appel.

 

5 mai 2016

Cour du Banc de la Reine de l’Alberta

(Juge Bensler)

1401 00503

 

 

Jugement accueillant l’appel de la décision du protonotaire, radiant la déclaration du demandeur comme n’ayant aucune chance raisonnable de succès

 

24 octobre 2017

Cour d’appel de l’Alberta (Calgary)

(Juges Fraser, Bielby et Crighton)

2017 ABCA 346

 

 

Rejet de l’appel

9 janvier 2018

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

13 février 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

38050

Kurt McKnight v. Bank of Nova Scotia Trust Company

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure – Costs – Court awarding respondent costs after dismissing applicant’s motion to, inter alia, strike respondent’s statement of defence – Applicant’ motion to transfer his appeal from Divisional Court to Court of Appeal dismissed – Whether application for leave to appeal raises issue of public importance

 

Mr. McKnight brought a motion to strike the respondent’s statement of defence without leave to amend, to note the respondent in default and to have the court grant judgment in his favour for the claimed amount of damages. He also moved to amend the amount he claimed for damages. The motions judge granted the motion to amend, which was on consent, but dismissed the balance of the applicant’s motion with costs. A single justice of the Court of Appeal determined that the orders of Hood J. were interlocutory, that the court therefore had no jurisdiction over the matter and dismissed the motion to transfer the applicant’s appeal to the Court of Appeal.

 

November 18, 2015

Ontario Superior Court of Justice

(Hood J.)

Unreported

 

Applicant’s motion to amend statement of claim granted on consent; Applicant’s motion to strike respondent’s statement of defence and for leave to admit evidence dismissed with costs.

 

August 31, 2017

Court of Appeal for Ontario

(Epstein J.)

Unreported

 

Applicant’s motion to, inter alia, transfer appeal from Divisional Court dismissed with costs.

 

 

October 30, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

38050

Kurt McKnight c. La Société de Fiducie Banque de la Nouvelle-Écosse

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile – Dépens – La Cour a attribué les dépens à l’intimée après avoir rejeté la motion du demandeur qui visait notamment à radier la défense de l’intimée – La motion du demandeur en vue de transférer son appel de la Cour divisionnaire à la Cour d’appel a été rejetée – La demande d’autorisation d’appel soulève-t-elle une question d’importance pour le public?

 

Monsieur McKnight a présenté une motion pour radier de la défense de l’intimée, sans autorisation de modifier, pour constater le défaut de l’intimée et pour que la cour rende jugement en sa faveur pour le montant de dommages-intérêts réclamé. Il a également demandé par motion de modifier le montant qu’il réclamait en dommages-intérêts. Le juge de première instance a accueilli la motion en modification, qui était sur consentement, mais a rejeté le reste de la motion du demandeur avec dépens. Une juge de la Cour d’appel siégeant seule a conclu que les ordonnances du juge Hood étaient interlocutoires, si bien que la cour n’avait pas compétence en l’instance et a rejeté la motion en vue de transférer l’appel du demandeur à la Cour d’appel.

 

18 novembre 2015

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Hood)

Non publié

 

Jugement accueillant sur consentement la motion du demandeur en modification de la déclaration et rejetant la motion du demandeur en radiation de la défense de l’intimée et en autorisation d’admettre des éléments de preuve, avec dépens.

 

31 août 2017

Cour d’appel de l’Ontario

(Juge Epstein)

Non publié

 

Rejet de la motion du demandeur qui sollicitait notamment le transfert de l’appel de la Cour divisionnaire, avec dépens.

 

 

30 octobre 2017

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 

 

 

37947

Graeme McCreath v. Victoria Taxi (1987) LTD., British Columbia Human Rights Tribunal

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Human Rights – Discriminatory practices – Duty to accommodate to the point of undue hardship – Administrative law – Judicial review – Jurisdiction – Taxi driver refusing to transport blind passenger and his guide dog on basis of allergies – What is the effect of Guide Dog legislation designed to supplement various Human Rights Codes – Is its legislative purpose to provide blind people with the same services available to the public in general – Did the lower courts err in failing to correct the Tribunal’s statement that it did not have a role in enforcing Guide Dog legislation – Human Rights Code, R.S.B.C. 1996, c. 210 – Guide Animal Act, R.S.B.C. 1996, c. 177, replaced by the Guide Dog and Service Dog Act, S.B.C. 2015, c. 17.

 

The applicant is legally blind and requires a cane or a guide dog to assist him with his mobility. While accompanied by his guide dog, he required a taxi in downtown Victoria, B.C. and was refused service by the dispatched taxi driver on the basis that he was allergic to dogs. The respondent taxi company has an Exception Policy exempting drivers who provide an annual medical certificate confirming their allergy from taking passengers with animals. The driver arranged for another taxi to come and the applicant was picked up one to two minutes later. The applicant filed a discrimination complaint against the respondent under the Code. On judicial review, the courts upheld the British Columbia Human Rights Tribunal’s decision that while there had been prima facie discrimination, the respondent had established a bona fide and reasonable justification for the refusal of service based upon its Exception Policy, which balanced the rights between service users and employees as persons with disabilities.

 

October 15, 2015

British Columbia Human Rights Tribunal

(Jacqueline Beltgens, Tribunal Member)

2015 BCHRT 153

 

 

Applicant’s complaint dismissed

September 13, 2016

Supreme Court of British Columbia

(Power J.)

S154801

 

 

Petition for judicial review of decision of the Human Rights Tribunal dismissed

 

October 6, 2017

Court of Appeal for British Columbia

(Victoria)

(Tysoe, Dickson and Fitch JJ.A.)

2017 BCCA 342; CA43988

 

 

Appeal dismissed

 

December 14, 2017

Supreme Court of Canada

 

Motion for an extension of time to serve and file the application and application for leave to appeal filed

 

 

37947

Graeme McCreath c. Victoria Taxi (1987) LTD., British Columbia Human Rights Tribunal

(C.-B.) (Civile) (Autorisation)

Droits de la personne – Pratiques discriminatoires – Obligation d’accommoder tant qu’il n’en résulte pas une contrainte excessive – Droit administratif – Contrôle judiciaire – Compétence – Un chauffeur de taxi a refusé de transporter un passager aveugle et son chien-guide pour cause d’allergies – Quel est l’effet d’une loi sur les chiens-guides qui vise à suppléer aux divers codes des droits de la personne? – Son objectif législatif consiste-t-il à fournir aux aveugles les mêmes services que ceux offerts au public en général? – Les juridictions inférieures ont-ils commis une erreur en omettant de corriger la déclaration du tribunal administratif selon laquelle il n’avait pas de rôle à jouer dans l’exécution de la loi sur les chiens-guides? – Human Rights Code, R.S.B.C. 1996, ch. 210 – Guide Animal Act, R.S.B.C. 1996, ch. 177, remplacée par la Guide Dog and Service Dog Act, S.B.C. 2015, ch. 17.

 

Le demandeur est aveugle au sens de la loi et il a besoin d’une canne ou d’un chien-guide pour l’aider à se déplacer. Alors qu’il était accompagné de son chien-guide, il a eu à prendre un taxi dans le centre-ville de Victoria (Colombie-Britannique) et il s’est vu refuser le service par un chauffeur de taxi qui lui avait été envoyé par un répartiteur, au motif que le chauffeur était allergique aux chiens. La compagnie de taxi intimée a une politique d’exception qui dispense les chauffeurs qui fournissent un certificat médical annuel confirmant leur allergie de prendre des passagers accompagnés d’animaux. Le chauffeur a pris des dispositions pour qu’un autre taxi vienne et le demandeur a été cueilli un ou deux minutes plus tard. Le demandeur a déposé une plainte pour discrimination contre l’intimée en vertu du Code. Lors d’un contrôle judiciaire, les tribunaux ont confirmé la décision du British Columbia Human Rights Tribunal qui a statué que même s’il y avait eu de la discrimination prima facie, l’intimée avait établi une justification réelle et raisonnable de refuser le service sur le fondement de la politique d’exception, ce qui balançait les droits respectifs des usagers du service et des employés comme personnes ayant une déficience.

 

15 octobre 2015

British Columbia Human Rights Tribunal

(Jacqueline Beltgens, membre du tribunal)

2015 BCHRT 153

 

 

Rejet de la plainte du demandeur

13 septembre 2016

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Power)

S154801

 

 

Rejet de la requête en contrôle judiciaire de la décision du Human Rights Tribunal

 

6 octobre 2017

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Victoria)

(Juges Tysoe, Dickson et Fitch)

2017 BCCA 342; CA43988

 

 

Rejet de l’appel

 

14 décembre 2017

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande et de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :

comments-commentaires@scc-csc.ca

613-995-4330

 

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