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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

October 29, 2018

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, November 1, 2018. This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 29 octobre 2018

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 1 novembre 2018, à 9 h 45 HAE. Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.        Le Conseil des Innus de Pessamit et autres c. Jérôme Bacon St-Onge (C.F.) (Civile) (Autorisation) (38200)

 

2.        Leo Kai Yen Wong v. Grant Mitchell Law Corporation et al. (Man.) (Civil) (By Leave) (38015)

 

3.        Judith Robin Palnick v. Kenneth F. Salomon (Que.) (Civil) (By Leave) (38039)

 

4.        H.A.G v. Family and Children’s Services Niagara et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (38115)

 

5.        Qingrong Qiu et al. v. Tim Hortons Inc. et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (38072)

 

6.        C.A.T. v. Valoris for Children and Adults of Prescott-Russell (Ont.) (Civil) (By Leave) (38208)

 

7.        Alvin John Brown v. Minister of Public Safety & Emergency Preparedness et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (38005)

 

8.        Rory Adrian Van Sluytman v. Her Majesty the Queen in Right of Canada et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (38057)

 

9.        Quest Management Systems, a division of 1281068 Ontario Inc. et al. v. Peter Merrill (Ont.) (Civil) (By Leave) (37973)

 

10.     David Andrew Danielson v. Director of Criminal and Penal Prosecutions (Que.) (Criminal) (By Leave) (38164)

 

11.     Guy Lafleur et autre c. Lise Archambault et autres (Qc) (Civile) (Autorisation) (38043)

 

 

38200

Le Conseil des Innus de Pessamit, René Simon, Éric Canapé, Gérald Hervieux, Diane Riverin, Jean-Noël Riverin, Raymond Rousselot, Marielle Vachon v. Jérôme Bacon St-Onge

(F.C.) (Civil) (By Leave)

Aboriginal law — Indian bands — Elections — Judgments and orders — Stay of execution — Indian band’s council passing resolution to proclaim new elections code into force — Federal Court judge declaring new elections code to be invalid — Federal Court of Appeal judge dismissing motion for stay of execution of original judgment — Whether presumption of validity of law before courts in Canadian law applies to resolution passed by band council, and whether order denying stay of execution must therefore be set aside — Whether rule 398(1) of Federal Courts Rules conflicts with Canadian law presumption of validity of law before courts — Federal Courts Rules, SOR/98-106.

 

In 2015, the applicants, the then Chief and councillors of the Conseil des Innus de Pessamit (“Council”), tried to amend the 1994 elections code of the Pessamit Innu First Nation. The new 2015 code provided, among other things, that elections would be held every four years rather than at two-year intervals. The Council passed the new code following a referendum and confirmed, by way of a resolution, its entry into force for an election that was scheduled for August 17, 2016. The respondent, Mr. Bacon St-Onge, a member of the community, contested the process by which the elections code had been amended, asserting that it was inconsistent with the amending formula provided for in the code, and challenged the election of August 17, 2016.

 

The Federal Court declared that the 1994 code remained in force and that the new 2015 code was invalid, and annulled the results of the election of August 17, 2016; it also ordered that a new election be held on August 17, 2018. However, those declarations were suspended to allow the Council to amend the elections code in accordance with the amending provisions of the 1994 code. The Chief and the councillors appealed to the Federal Court of Appeal. They also sought to obtain a stay of execution of the judgment from the Federal Court of Appeal. On April 23, 2018, a judge of the Court of Appeal sitting alone declined to grant the stay.

 

The applicants then filed, in the Supreme Court of Canada, an application for leave to appeal that decision of the Federal Court of Appeal judge declining to grant a stay as well as another motion for a stay of the original judgment (motion dismissed on August 23, 2018 in an order by Brown J.).

 

In a parallel process, the Federal Court found the Chief and the councillors in contempt of court for having failed to organize an election in August 2018 and for having failed to comply with the original judgment of the Federal Court. The Federal Court ordered that a new election be held on September 17, 2018.

 

December 21, 2017

Federal Court

(St-Louis J.)

2017 FC 1179

 

 

Application for judicial review filed by Mr. Bacon St-Onge granted; new 2015 elections code declared to be invalid, and 1994 code to remain in force; election of August 17, 2016 annulled; next election scheduled for August 17, 2018 unless code amended.

 

April 23, 2018

Federal Court of Appeal

(Boivin J.A.)

File No.: A-42-18

 

 

Motion for stay of execution of judgment of St-Louis J. — dismissed

 

June 22, 2018

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal from decision of Boivin J.A. (declining to grant stay), filed by Council and individual applicants

 

August 10, 2018

Federal Court

(Lafrenière J.)

 

 

Council found in contempt of court; next election scheduled for September 17, 2018

 

August 23, 2018

Supreme Court of Canada

 

Motion for stay of execution of judgment of St-Louis J. — dismissed

 

 

38200

Le Conseil des Innus de Pessamit, René Simon, Éric Canapé, Gérald Hervieux, Diane Riverin, Jean-Noël Riverin, Raymond Rousselot, Marielle Vachon c. Jérôme Bacon St-Onge

(C.F.) (Civile) (Autorisation)

Droit des Autochtones — Bandes indiennes — Élections — Jugements et ordonnances — Sursis à l’exécution — Conseil de bande indienne adoptant une résolution pour promulguer en vigueur un nouveau code électoral — Juge de la Cour fédérale invalidant le nouveau code électoral — Juge de la Cour d’appel fédérale refusant une requête en sursis d’exécution du jugement original — La résolution adoptée par le conseil de bande bénéficie-t-elle de la présomption de validité d’une loi reconnue en droit canadien durant une instance judiciaire, de sorte que l’ordonnance refusant un sursis d’exécution doit être cassée? — Est-ce que la règle 398(1) des Règles des Cours fédérales entre en conflit avec la présomption de validité d’une loi reconnue en droit canadien devant une instance judiciaire? — Règles des Cours fédérales, DORS/98-106

 

En 2015, les demandeurs, le chef et les conseillers du Conseil des Innus de Pessamit à l’époque, tentent de modifier le Code électoral de 1994 pour la Première Nation innue de Pessamit. Entre autres, le nouveau Code de 2015 prévoit des élections à tous les quatre ans plutôt qu’à tous les deux ans. Le Conseil adopte le nouveau Code de 2015 suite à un référendum et affirme sa mise en vigueur par voie de résolution du conseil, pour des élections prévues pour le 17 août 2016. L’intimé, M. Bacon St-Onge, un membre de la communauté, conteste le processus de modification du Code électoral, affirmant qu’il ne respecte pas la formule d’amendement prévue au Code, et conteste les élections du 17 août 2016.

 

La Cour fédérale déclare le Code de 1994 toujours en vigueur, déclare le nouveau Code de 2015 invalide, et annule les résultats des élections du 17 août 2016; elle ordonne aussi la tenue de nouvelles élections le 17 août 2018. Cependant, ces déclarations sont suspendues pour permettre au Conseil de modifier le code électoral conformément aux dispositions de modification prévues au Code de 1994. Le chef et les conseillers déposent un appel à la Cour d’appel fédérale. Ils tentent aussi d’obtenir un sursis d’exécution du jugement auprès de la Cour d’appel fédérale. Le 23 avril 2018, un juge de la Cour d’appel siégeant seul refuse d’autoriser le sursis.

 

Les demandeurs déposent alors une demande d’autorisation d’appel de cette décision du juge de la Cour d’appel fédérale, refusant d’autoriser un sursis, ainsi qu’une autre requête en sursis du jugement original, à la Cour suprême du Canada (requête refusée le 23 août 2018, par voie d’ordonnance du juge Brown).

 

Par voie de processus parallèle, la Cour fédérale reconnaît le chef et les conseillers coupables d’outrage au tribunal, pour ne pas avoir organisé des élections en août 2018 et pour avoir fait fi du jugement original de la Cour fédérale. La Cour fédérale ordonne la tenue de nouvelles élections le 17 septembre 2018.

 

Le 21 décembre 2017

Cour fédérale

(La juge St-Louis)

2017 FC 1179

 

 

Demande de révision judiciaire déposée par M. Bacon St-Onge accueillie; nouveau Code électoral de 2015 déclaré invalide, et Code de 1994 demeure en vigueur; élections du 17 août 2016 annulées; prochaines élections prévues pour le 17 août 2018, sauf si Code modifié.

 

Le 23 avril 2018

Cour d’appel fédérale

(Le juge Boivin)

Numéro du dossier : A-42-18

 

 

Requête en sursis d’exécution du jugement de la juge St-Louis — rejetée

 

Le 22 juin 2018

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d’autorisation d’appel de la décision du juge Boivin (refusant le sursis), déposée par le Conseil et les demandeurs individuels

 

Le 10 août 2018

Cour fédérale

(Le juge Lafrenière)

 

 

Conseil condamné pour outrage au tribunal; prochaines élections prévues pour le 17 septembre 2018

 

Le 23 août 2018

Cour suprême du Canada

 

Requête en sursis d’exécution du jugement de la juge St-Louis — rejetée

 

 

38015

Leo Kai Yen Wong v. Grant Mitchell Law Corporation, Cynthia Lazar, Taylor McCaffrey LLP, Barristers & Solicitors

(Man.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure – Motion to extend time to appeal – Accommodations for self-represented litigants – Should accommodation be made for costs of transcripts.

 

On June 4, 2015, Mr. Wong, a self-represented litigant, obtained a judgment from the Manitoba Court of Queen’s Bench finding Mr. Wong’s lawyers negligent for failing to file a medical malpractice claim against a psychologist prior to the expiry of the statutory limitation period; the psychologist had assessed the applicant in the context of a workplace dispute. The judge went on to find that the proposed action would not, however, have been successful and, accordingly, awarded the Mr. Wong only nominal damages of $100, plus prejudgment interest. 

 

Mr. Wong did not bring an appeal from that judgment, instead he brought a motion to amend, set aside or vary the judgment as provided in Manitoba R. 59.06. This motion was dismissed as the trial judge considered he was functus officio. Mr. Wong unsuccessfully appealed the decision on the motion to vary to the Manitoba Court of Appeal and brought a leave application to the Supreme Court, which was dismissed February 9, 2017 (file 37227).

 

On February 21, 2017, Mr. Wong brought a motion before the Manitoba Court of Appeal, seeking to extend the time to file a notice of appeal with respect to the June 2015 decision. This was dismissed by Chartier C.J.M. An appeal to a panel of three judges of the Court of Appeal was dismissed.

 

May 12, 2017

Court of Appeal of Manitoba

(Chartier C.J.M.)

 

 

Motion to extend time to file an appeal dismissed

 

December 4, 2017

Court of Appeal of Manitoba

(Hamilton, Cameron and leMaistre JJ.A.)

Neutral citation: 2107 MBCA 49

 

 

Appeal dismissed

 

February 1, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

38015

Leo Kai Yen Wong c. Grant Mitchell Law Corporation, Cynthia Lazar, Taylor McCaffrey LLP, Barristers & Solicitors

(Man.) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile – Motion en prorogation du délai d’appel – Accommodements pour les plaideurs non représentés – Y a-t-il lieu de faire un accommodement à l’égard des coûts des transcriptions?

 

Le 4 juin 2015, M. Wong, un plaideur non représenté, a obtenu un jugement de la Cour du Banc de la Reine du Manitoba concluant que les avocats de M. Wong avaient été négligents en ayant omis de déposer une demande pour faute professionnelle contre un psychologue avant l’expiration du délai légal de prescription; le psychologue avait évalué le demandeur dans le contexte d’un conflit en milieu de travail. Toutefois, le juge a conclu que l’action projetée était vouée à l’échec et n’a accordé à M. Wong que des dommages-intérêts symboliques de 100 $, plus les intérêts avant jugement. 

 

Monsieur Wong n’a pas interjeté appel de ce jugement, mais a plutôt présenté une motion en modification ou en annulation du jugement, comme il est prévu à la règle 59.06 du Manitoba. Cette motion a été rejetée parce que le juge se considérait comme dessaisi du dossier. Monsieur Wong a interjeté appel de la décision statuant sur la motion à la Cour d’appel du Manitoba, mais il a été débouté; il a présenté une demande d’autorisation d’appel à la Cour suprême, rejetée le 9 février 2017 (dossier 37227).

 

Le 21 février 2017, M. Wong a présenté une motion à la Cour d’appel du Manitoba, sollicitant une prorogation du délai de dépôt d’un avis d’appel à l’égard de la décision de juin 2015. Le juge en chef Chartier a rejeté cette motion. Un appel à une formation de trois juges de la Cour d’appel a été rejeté.

 

12 mai 2017

Cour d’appel du Manitoba

(Juge en chef Chartier)

 

 

Rejet de la motion en prorogation du délai de dépôt d’un appel

 

4 décembre 2017

Cour d’appel du Manitoba

(Juges Hamilton, Cameron et leMaistre)

Référence neutre : 2107 MBCA 49

 

 

Rejet de l’appel

 

1er février 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

38039

Judith Robin Palnick v. Kenneth F. Salomon

- and -

Larry Michael Palnick, Jeffrey Alan Palnick, Harrison Palnick Cohen

(Que.) (Civil) (By Leave)

Successions – Liquidators – Fees of court appointed liquidator – Acrimonious dispute between heirs over liquidation of late father’s succession – Multiplicity of legal proceedings and changes in liquidators over the course of succession’s administration – Unusual billing method of liquidator not sanctioned by court in order appointing him – Whether Superior Court of Québec erred in modifying and ratifying final accounting of liquidator – Code of Professional Conduct of Lawyers, C.Q.L.R. c. B-1, r. 3.1, ss. 101-102.

 

The application for leave to appeal arises in the context of an acrimonious dispute between heirs about the liquidation of their late father’s succession. This infighting resulted in a multiplicity of legal proceedings being launched and a number of changes in liquidators. In 2011, the respondent Mr. Salomon was court appointed as liquidator of the succession (the “Liquidator”). The Liquidator’s billing method was in the amount of $300 per hour, divided into 0,25 increments. The way in which the Liquidator partitioned his hourly fee was not approved by the court, and became a source of contention amongst the heirs. The Superior Court of Québec was seized of applications to 1) modify or set aside and 2) ratify the Liquidator’s final accounting, which were granted in part. The court exercised its discretion to reduce the fees invoiced by 20%. This was due to the unusual billing method not having been sanctioned by the court. In coming to this determination, the court made findings about the costs and delays being solely attributable to the behaviour of the heirs and the animosity between them, and observed that it would be unfair for the Liquidator to bear the consequences of their conduct. It further noted that several opportunities had been presented to the heirs to facilitate the liquidation of the succession, to no avail. The Court of Appeal of Québec granted the Liquidator’s motion to dismiss the appeal, having found that the grounds of appeal, insofar as they consisted of questions of fact and/or of mixed fact and law, stood no reasonable chance of success. 

 

October 16, 2017

Superior Court of Quebec

(Prévost J.)

2017 QCCS 4664

 

Applications partly granted; Transfer of monies pursuant to “Trust Agreement” ordered; Final accounting modified and ratified; Cross-application of Liquidator denied; Cross-application of Judith Palnick granted in part; Relief requested by interveners Larry Michael Palnick and Jeffrey Alan Palnick denied 

 

January 29, 2018

Court of Appeal of Quebec (Montréal)

(Morissette, Healy and Roy, JJ.A.)

No. dossier 500-09-027176-171

2018 QCCA 146

 

 

Motion to dismiss appeal granted; Appeal dismissed

 

March 29, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

38039

Judith Robin Palnick c. Kenneth F. Salomon

- et -

Larry Michael Palnick, Jeffrey Alan Palnick, Harrison Palnick Cohen

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Successions – Liquidateurs – Honoraires du liquidateur désigné par le tribunal – Différend acrimonieux entre les héritiers au sujet de la liquidation de la succession du père défunt – Multiplicité de procédures judiciaires et de changements de liquidateurs au cours de l’administration de la succession – Méthode inhabituelle de facturation du liquidateur non sanctionnée par le tribunal qui l’a désigné – La Cour supérieure du Québec a-t-elle commis une erreur en modifiant et en ratifiant la reddition de compte finale du liquidateur? – Code de déontologie des avocats, R.L.R.Q. ch. B-1, r. 3.1, art. 101-102.

 

La demande d’autorisation d’appel est faite dans le contexte d’un différend acrimonieux entre des héritiers au sujet de la liquidation de la succession de leur père défunt. Ce conflit a donné lieu à une multiplicité de procédures judiciaires et à des changements de liquidateurs. En 2011, l’intimé M. Salomon a été désigné liquidateur de la succession par le tribunal (le « liquidateur »). La méthode de facturation du liquidateur prévoyait une facturation de 300 $ de l’heure, calculée par incréments de 0,25 heure. La manière dont le liquidateur divisait son tarif horaire n’a pas été approuvée par le tribunal et est devenue source de discorde entre les héritiers. La Cour supérieure du Québec a été saisie de demandes en vue de 1) modifier ou annuler et de 2) ratifier la reddition de comptes finale du liquidateur, lesquelles ont été accueillies en partie. Le tribunal a exercé son pouvoir discrétionnaire pour réduire les horaires facturés de 20 %. Cette décision a été rendue parce que la méthode inhabituelle de facturation n’avait pas été sanctionnée par le tribunal. En statuant en ce sens, le tribunal a conclu que les frais et les délais étaient entièrement attribuables au comportement des héritiers et à l’animosité entre eux et il a souligné qu’il serait injuste de faire supporter au liquidateur les conséquences de leur comportement. Il a souligné en outre que plusieurs occasions s’étaient présentées aux héritiers pour faciliter la liquidation de la succession, mais rien n’y a fait. La Cour d’appel du Québec a accueilli la requête du liquidateur en rejet d’appel, ayant conclu que les motifs d’appel, dans la mesure où ils portaient sur des questions de fait ou des questions mixtes de fait et de droit, ne présentaient aucune chance raisonnable de succès. 

 

16 octobre 2017

Cour supérieure du Québec

(Juge Prévost)

2017 QCCS 4664

 

Jugement accueillant les demandes en partie, ordonnant le transfert de sommes d’argent en exécution du « Trust Agreement », modifiant et ratifiant la reddition de comptes finale, rejetant la demande reconventionnelle du liquidateur, accueillant en partie la demande reconventionnelle de Judith Palnick et rejetant les demandes de redressement des intervenants Larry Michael Palnick et Jeffrey Alan Palnick 

 

29 janvier 2018

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Juges Morissette, Healy et Roy)

No de dossier 500-09-027176-171

2018 QCCA 146

 

 

Arrêt accueillant la requête en rejet d’appel; rejet de l’appel

 

29 mars 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

38115

H.A.G v. Family and Children's Services Niagara, Dyan Pariak

(Ont.) (Civil) (By Leave)

(Publication ban in case) (Publication ban on party) (Court file contains information that is not available for inspection by the public)

 

Judgments and orders – Summary judgments – Applicant’s statement of claim against respondent claiming damages for, inter alia, negligence struck as disclosing no reasonable cause of action – Whether Syl Apps Secure Treatment Centre v. B.D., 2007 SCC 38 properly applied by lower courts – Whether Court of Appeal made palpable and overriding errors by misapprehending the nature and significance of facts and evidence.

 

The respondent, Family and Child Services Niagara apprehended the applicant’s two children in 2013 and eventually placed them in the care of the paternal grandmother with supervised access to the parents. The applicant commenced an action against Family and Child Services Niagara and one of its employees, alleging that they were negligent in their dealings with her in the apprehension of the children and thereafter. She also claimed damages for intentional infliction of mental suffering. The respondents obtained an order dismissing the applicant’s claims in negligence as disclosing no reasonable cause of action and dismissing all claims against the employee pursuant to s. 15(6) of the Child and Family Services Act, R.S.O. 1990, c. C.11. The motion judge’s decision was upheld on appeal. 

 

March 22, 2017

Ontario Superior Court of Justice

(Hood J.)

Unreported

 

 

Order dismissing applicant’s claims in negligence without leave to amend and all claims against respondent employee

November 9, 2017

Court of Appeal for Ontario

(Sharpe, Rouleau and Fairburn JJ.A.)

2017 ONCA 861

 

 

Applicant’s appeal dismissed

 

January 8, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

38115

H.A.G c. Family and Children's Services Niagara, Dyan Pariak

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

(Ordonnance de non-publication dans le dossier) (Ordonnance de non-publication visant une partie) (Le dossier de la Cour renferme des données que le public n’est pas autorisé à consulter)

 

Jugements et ordonnances – Jugements sommaires – La déclaration de la demanderesse au soutien de son action en dommages-intérêts contre l’intimée, alléguant notamment la négligence, a été radiée parce qu’elle ne révélait aucune cause d’action fondée – Les juridictions inférieures ont-elles correctement appliqué l’arrêt Syl Apps Secure Treatment Centre c. B.D., 2007 CSC 38? – La Cour d’appel a-t-elle commis des erreurs manifestes et dominantes en interprétant mal la nature et l’importance des faits et de la preuve?

 

En 2013, l’intimée, Family and Child Services Niagara a appréhendé les deux enfants de la demanderesse et a fini par les confier aux soins de la grand-mère paternelle, accordant aux parents un droit de visite supervisée. La demanderesse a intenté une action contre Family and Child Services Niagara et une de ses employées, alléguant qu’elles avaient été négligentes dans leurs rapports avec elle dans l’appréhension de ses enfants et par la suite. Elle a également réclamé des dommages-intérêts pour infliction intentionnelle de souffrance morale. Les intimées ont obtenu une ordonnance rejetant les allégations de négligence portées par la demanderesse comme ne révélant aucune cause d’action fondée et rejetant toutes les allégations contre l’employée en application du par. 15(6) de la Loi sur les services à l’enfance et à la famille, L.R.O. 1990, ch. C.11. La décision du juge de première instance a été confirmée en appel. 

 

22 mars 2017

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Hood)

Non publié

 

 

Ordonnance rejetant les allégations de négligence de la demanderesse sans autorisation de modifier et toutes les allégations contre l’employée intimée

9 novembre 2017

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Sharpe, Rouleau et Fairburn)

2017 ONCA 861

 

 

Rejet de l’appel de la demanderesse

 

8 janvier 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

38072

Qingrong Qiu, Dongmei Ye v. Tim Hortons Inc., Ontario Labour Relations Board, Director of Employment Standards Ontario

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Employment law – Civil Procedure – Appeals – Rule of law, procedural fairness, constitutional rights, judicial review, status identity, interpreter, and representative assistance – Whether there was a miscarriage of justice – Whether the judge erred and whether there was a reasonable apprehension of bias – Whether costs were properly ordered.

 

This proceeding arose out of an employment relationship between the applicant, Mr. Qiu, and his former employer, Tim Hortons Inc. The applicant brought a motion before Nordheimer J. requesting certain relief in relation to a judicial review application brought by the applicant from a decision of the Ontario Labour Relations Board.

 

Nordheimer J., in dismissing the motion, found that none of the issues raised by the applicant had any merit. In particular, with respect to the payroll records, Nordheimer J. accepted Tim Horton’s Inc. and the Ontario Labour Relations Board’s submission that all of the relevant material had been produced. The Divisional Court dismissed the application for judicial review on the basis that Nordheimer J. did not err and furthermore, that there was no evidence to support the applicant’s allegation of a denial of procedural fairness and bias. The Court of Appeal dismissed the motion for leave to appeal.

 

February 23, 2017

Ontario Superior Court of Justice

(Nordheimer J.)

 

 

Applicant’s motion dismissed with costs fixed at $3,500

 

October 5, 2017

Ontario Superior Court of Justice

(Divisional Court)

(Swinton, Perell, Gareau JJ.)

2017 ONSC 5995

 

 

Application for judicial review dismissed with costs fixed at $1,000

January 12, 2018

Court of Appeal for Ontario

(Laskin, Trotter, Fairburn JJ.A.)

M48451

 

 

Motion for leave to appeal dismissed with costs fixed at $500

 

March 13, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

38072

Qingrong Qiu, Dongmei Ye c. Tim Hortons Inc., Commission des relations de travail de l’Ontario, directeur des normes d’emploi de l’Ontario

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Droit de l’emploi – Procédure civile – Appels – Primauté du droit, équité procédurale, droits constitutionnels, contrôle judiciaire, statut, interprète et assistance d’un représentant – Y a-t-il eu erreur judiciaire? – Le juge a-t-il commis une erreur et y avait-il crainte raisonnable de partialité? – La condamnation aux dépens a-t-elle été faite à bon droit?

 

La présente instance a pour origine la relation d’emploi entre le demandeur, M. Qiu, et son ancien employeur, Tim Hortons Inc. Le demandeur a présenté une motion au juge Nordheimer, sollicitant certaines réparations en lien avec une demande de contrôle judiciaire, présentée par le demandeur, d’une décision de la Commission des relations de travail de l’Ontario.

 

Le juge Nordheimer, en rejetant la motion, a conclu qu’aucune des questions soulevées par le demandeur n’était bien fondée. En particulier, à l’égard des dossiers de paie, le juge Nordheimer a accepté l’assertion de Tim Horton’s Inc. et de la Commission des relations de travail de l’Ontario selon laquelle tous les documents pertinents avaient été produits. La Cour divisionnaire a rejeté la demande de contrôle judiciaire, statuant que le juge Nordheimer n’avait pas commis d’erreur et qu’il n’y avait aucune preuve qui appuyait l’allégation du demandeur comme quoi il y avait eu manquement à l’équité procédurale et partialité. La Cour d’appel a rejeté la motion en autorisation d’interjeter appel.

 

23 février 2017

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Nordheimer)

 

 

Rejet de la motion du demandeur avec dépens fixés à 3 500 $

 

5 octobre 2017

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Cour divisionnaire)

(Juges Swinton, Perell et Gareau)

2017 ONSC 5995

 

 

Rejet de la demande de contrôle judiciaire avec dépens fixés à 1 000 $

12 janvier 2018

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Laskin, Trotter et Fairburn)

M48451

 

 

Rejet de la motion en autorisation d’interjeter appel avec dépens fixés à 500 $

 

13 mars 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

38208

C.A.T. v. Valoris for Children and Adults of Prescott-Russell

(Ont.) (Civil) (By Leave)

(Publication ban in case) (Publication ban on party) (Court file contains information that is not available for inspection by the public)

 

Charter of Rights  – Right to equality – Status of persons – Child protection – Civil procedure – Appeals – Applicant late in filing motion for leave to appeal order dismissing her appeal from order declaring her child a Crown ward with no access – Whether child in danger of future abuses – Whether applicant’s and child’s Charter  rights violated.

 

The applicant is the mother of a child, who was apprehended by the respondent children’s aid society a few days after he was born in 2013. At first, the mother had supervised visits with her son but these were terminated in September, 2014, when the Society obtained an order declaring the child to be a Crown ward, without access. The mother did not consent to the order and successfully appealed the Crown wardship order. The matter was returned to the Superior Court. After a trial, the child was declared to be in need of protection and was made a Crown ward, without access. The mother’s subsequent appeal to Divisional Court was dismissed. She was late in filing her appeal to the Court of Appeal and moved for an order for an extension of time to serve and file her motion seeking leave to appeal. That motion was dismissed.

 

June 18, 2015

Ontario Superior Court of Justice

(Roger J.)

2016 ONSC 4266

 

Applicant’s child declared Crown ward without access

November 22, 2017

Ontario Superior Court of Justice

Divisional Court

(Swinton, Linhares de Sousa and Favreau JJ.)

2017 ONSC 7032

 

 

Applicant’s appeal dismissed

February 28, 2018

Court of Appeal for Ontario

(Feldman J.A.)

2018 ONCA 182

 

 

Applicant’s motion for extension of time to file motion for leave to appeal dismissed

 

 

April 26, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

38208

C.A.T. c. Valoris for Children and Adults of Prescott-Russell

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

(Ordonnance de non-publication dans le dossier) (Ordonnance de non-publication visant une partie) (Le dossier de la Cour renferme des données que le public n’est pas autorisé à consulter)

 

Charte des droits – Droit à l’égalité – Droit des personnes – Protection de l’enfance – Procédure civile – Appels – La demanderesse a déposé tardivement une motion en autorisation d’interjeter appel de l’ordonnance rejetant son appel de l’ordonnance déclarant son enfant pupille de la Couronne sans droit de visite – L’enfant est-il en danger de subir de mauvais traitements? – Y a-t-il eu violation des droits que la Charte  garantit à la mère et à l’enfant?

 

La demanderesse est la mère d’un enfant qui a été appréhendé par la société d’aide à l’enfance intimée quelques jours après sa naissance en 2013. Au début, la mère rendait visite à son fils, sous surveillance, mais on a mis fin à ces visites en septembre 2014, lorsque la société a obtenu une ordonnance déclarant l’enfant pupille de la Couronne, sans droit de visite. La mère n’a pas consenti à l’ordonnance et a interjeté appel avec succès de l’ordonnance de tutelle de la Couronne. L’affaire a été renvoyée à la Cour supérieure. Au terme d’un procès, l’enfant a été déclaré comme ayant besoin de protection et a été constitué pupille de la Couronne, sans droit de visite. L’appel subséquent de la mère à la Cour divisionnaire a été rejeté. Elle a déposé tardivement son appel à la Cour d’appel et a demandé par motion une ordonnance de prorogation du délai de signification et de dépôt de sa motion en autorisation d’interjeter appel. Cette motion a été rejetée.

 

18 juin 2015

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Roger)

2016 ONSC 4266

 

 

Ordonnance déclarant l’enfant pupille de la Couronne, sans droit de visite

22 novembre 2017

Cour supérieure de justice de l’Ontario

Cour divisionnaire

(Juges Swinton, Linhares de Sousa et Favreau)

2017 ONSC 7032

 

 

Rejet de l’appel de la demanderesse

28 février 2018

Cour d’appel de l’Ontario

(Juge Feldman)

2018 ONCA 182

 

 

Rejet de la motion de la demanderesse en prorogation du délai de dépôt de la motion en autorisation d’interjeter appel

 

 

26 avril 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

38005

Alvin John Brown v. Minister of Public Safety & Emergency Preparedness, Minister of Immigration, Refugees and Citizenship and Attorney General of Canada

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Charter of Rights and Freedoms – Arbitrary detention – Principles of Fundamental Justice – Right to liberty – Cruel and unusual punishment – Damages – Due Process – Prerogative writs – Habeas corpus – Civil procedure – Whether immigration detention in maximum security for five years pending removal from Canada violated ss. 7 , 9  or 12  of the Charter  – Whether a Charter  claim for damages can be joined with a habeas corpus application?

 

Mr. Brown, a permanent resident, was convicted of criminal offences. His permanent residency status was revoked for serious criminality and a removal order was issued. He was placed in immigration detention on September 8, 2011 and thereafter was held in maximum security. His detention was renewed every 30 days by the Immigration Division of the Immigration and Refugee Board. In July 2016, Mr. Brown filed a habeas corpus application jointly with an application seeking $1500 in damages per day of detention for breaches of ss. 7, 9 and 12 of the the Charter of Rights and Freedoms.  He was deported to Jamaica on September 7, 2016, before a decision was made on the applications. The applications judge declared the habeas corpus application moot, found that delay in removal was largely caused by Jamaican authorities, and dismissed the Charter  application. The Court of Appeal dismissed an appeal.

 

December 9, 2016

Ontario Superior Court of Justice

(O’Marra J.)

2016 ONSC 7760

 

 

Application declared moot in part and otherwise dismissed

January 11, 2018

Court of Appeal for Ontario

(Simmons, Rouleau, JJ.A.)

C63077; 2018 ONCA 14

 

 

Appeal dismissed

 

March 12, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

38005

Alvin John Brown c. ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté et procureur général du Canada

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Charte des droits et libertés – Détention arbitraire – Principes de justice fondamentale – Droit à la liberté – Peine cruelle et inusitée – Dommages-intérêts – Application régulière de la loi – Brefs de prérogative – Habeas corpus – Procédure civile – La détention d’immigration dans un établissement de sécurité maximale pendant cinq ans en attendant le renvoi du Canada a-t-elle violé les art. 7 , 9  ou 12  de la Charte ? – Une action en dommages-intérêts fondée sur la Charte  peut-elle être jointe à une demande d’habeas corpus?

 

Monsieur Brown, un résident permanent, a été déclaré coupable d’infractions criminelles. Son statut de résident permanent a été révoqué pour grande criminalité et une ordonnance de renvoi a été rendue. Le 8 septembre 2011, il a été placé en détention d’immigration et par la suite, il a été détenu dans un établissement de sécurité maximale. La Section de l’immigration de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié renouvelait sa détention tous les 30 jours. En juillet 2016, M. Brown a déposé une demande d’habeas corpus conjointement avec une demande sollicitant 1 500 $ en dommages-intérêts par journée de détention pour violations des art. 7, 9 et 12 de la Charte des droits et libertés. Il a été expulsé en Jamaïque le 7 septembre 2016, avant qu’une décision soit prise relativement aux demandes. Le juge de première instance a déclaré que la demande d’habeas corpus était théorique, a conclu que le retard touchant le renvoi avait été causé en grande partie par les autorités jamaïcaines et a rejeté la demande fondée sur la Charte . La Cour d’appel a rejeté l’appel.

 

9 décembre 2016

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge O’Marra)

2016 ONSC 7760

 

 

Jugement déclarant la demande théorique en partie et rejetant la demande pour le reste

11 janvier 2018

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Simmons et Rouleau)

C63077; 2018 ONCA 14

 

 

Rejet de l’appel

 

12 mars 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

38057

Rory Adrian Van Sluytman v. Her Majesty the Queen in right of Canada, Her Majesty the Queen in right of Ontario, Legislative Assembly of Ontario, Legal Aid Ontario, Lake Country Community Legal Clinic

(Ont.) (Civil) (By Leave)

(Court file contains information that is not available for inspection by the public)

 

Charter  – Civil procedure – Vexatious proceedings – Whether Superior Court erred in dismissing actions because frivolous or vexatious – Whether Superior Court erred in declaring applicant vexatious litigant – Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg 194, R. 2.1.01 – Courts of Justice Act, R.S.O. 1990, c C.43, s. 140.

 

Mr. Van Sluytman, applicant, is not represented. He instituted many proceedings in which he complained about his interactions, over many years, with various government agencies, law enforcement officials and mental health care and medical personnel in various parts of Ontario. The damages sought in many of the actions ranged in quantum from $5 to $15 million. The claims were dismissed by the Superior Court pursuant to R. 2.1.01 of the Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg 194, which allows the court to stay or dismiss a proceeding which it finds on its face to be frivolous or vexatious or an abuse of the court’s process. Essentially, the court found that Mr. Sluytman’s actions were nothing more than a vexatious list of complaints without substance or coherence. Mr. Van Sluytman was also declared a vexatious litigant by the Superior Court. The Court of Appeal dismissed the appeals.

 

January 23, 2017

Ontario Superior Court of Justice

(Wood J.)

2017 ONSC 481

 

 

Applicant’s actions dismissed pursuant to R. 2.1.01 of the Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg 194

 

March 28, 2017

Ontario Superior Court of Justice

(Di Luca J.)

2017 ONSC 692

 

 

Applicant’s action dismissed pursuant to R. 2.1.01 of the Rules of Civil Procedure, R.R.O. 1990, Reg 194

 

June 21, 2017

Ontario Superior Court of Justice

(Wood J.)

 

 

Applicant declared vexatious litigant pursuant to s. 140 of the Courts of Justice Act, R.S.O. 1990, c C.43

January 16, 2018

Court of Appeal for Ontario

(Pepall, Benotto and Paciocco JJ.A.)

2018 ONCA 32

 

 

Appeals dismissed

 

March 14, 2018

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

July 12, 2018

Supreme Court of Canada

 

Motion for leave to file lengthy reply filed

 

 

38057

Rory Adrian Van Sluytman c. Sa Majesté la Reine du chef du Canada, Sa Majesté la Reine du chef de l’Ontario, Assemblée législative de l’Ontario, Aide juridique Ontario, Lake Country Community Legal Clinic

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

(Le dossier de la Cour renferme des données que le public n’est pas autorisé à consulter)

 

Charte  – Procédure civile – Instance vexatoire – La Cour supérieure a-t-elle eu tort de rejeter les actions parce que frivoles ou vexatoires? – La Cour supérieure a-t-elle eu tort de déclarer le demandeur plaideur quérulent? – Règles de procédure civile, R.R.O. 1990, règl. 194, R. 2.1.01 – Loi sur les tribunaux judiciaires, L.R.O. 1990, ch. C.43, art. 140.

 

Monsieur Van Sluytman, le demandeur, n’est pas représenté. Il a introduit plusieurs instances dans lesquelles il s’est plaint de ses rapports, sur plusieurs années, avec divers organismes gouvernementaux, membres des forces policières et membres du personnel en soins de santé mentale et personnel médical dans diverses parties de l’Ontario. Les dommages-intérêts demandés dans bon nombre de ces actions variaient entre cinq et quinze millions de dollars. Les demandes ont été rejetées par la Cour supérieure en application de la règle 2.1.01 des Règles de procédure civile, R.R.O. 1990, règl. 194, qui permet au tribunal de surseoir à une instance ou la rejeter si elle semble, à première vue, être frivole ou vexatoire ou constituer par ailleurs un recours abusif au tribunal. Essentiellement le tribunal a conclu que les actions de M. Sluytman n’étaient rien de plus qu’une liste vexatoire de plaintes sans fondement ou cohérence. Monsieur Van Sluytman a en outre été déclaré plaideur quérulent par la Cour supérieure. La Cour d’appel a rejeté les appels.

 

23 janvier 2017

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Wood)

2017 ONSC 481

 

 

Rejet des actions du demandeur en application de la règle R. 2.1.01 des Règles de procédure civile, R.R.O. 1990, règl. 194

 

28 mars 2017

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Di Luca)

2017 ONSC 692

 

 

Rejet des actions du demandeur en application de la règle R. 2.1.01 des Règles de procédure civile, R.R.O. 1990, règl. 194

21 juin 2017

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Wood)

 

 

Jugement déclarant le demandeur plaideur quérulent en application de l’art. 140 de la Loi sur les tribunaux judiciaires, L.R.O. 1990, ch. C.43

 

16 janvier 2018

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Pepall, Benotto et Paciocco)

2018 ONCA 32

 

 

Rejet des appels

 

14 mars 2018

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

12 juillet 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la requête en vue de déposer une réplique volumineuse

 

 

37973

Quest Management Systems, a division of 1281068 Ontario Inc., Eileen Shewen v. Peter Merrill

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure – Costs – Undertakings – Fraud and abuse of process – Whether a court’s power to insist on the duty of candour to the court in an undertaking with respect to damages is subject to a standard of equitable fraud or strict fraud – In the circumstances, whether the litigation was an abuse of process and whether the respondent, on behalf of his corporation, had provided a fraudulent undertaking to the court with respect to the corporation’s means to satisfy a damages award such that costs should be awarded against him personally.

 

Mr. Merrill, respondent, is the sole shareholder, president and director of a corporation which competes with the applicant Quest Management Systems, a division of 1281068 Ontario Inc. (“Quest”) in the ISO 9000, ISO 14000 and 150 management systems consulting services field. Quest was a defendant in an action filed by Mr. Merrill’s corporation for trade-mark infringement, passing-off and unlawful interference with economic interests. The action was unsuccessful and ultimately, the court awarded costs against Mr. Merrill personally on the grounds that (1) the litigation was an abuse of process, and that (2) on behalf of his corporation, he had provided a fraudulent undertaking to the court with respect to the corporation’s means to satisfy a damages award. The Court of Appeal allowed the appeal. In its view, there was no evidence before the motion judge to establish that Mr. Merrill engaged in an abuse of process in commencing the action, and there was no basis to award costs against him simply because he was the president and sole shareholder of the corporation.

 

March 24, 2017

Ontario Superior Court of Justice

(Barnes J.)

2017 ONSC 2537

 

 

Cost orders amended; costs awarded against respondent personally

 

December 19, 2017

Court of Appeal for Ontario

(Strathy, Juriansz and Huscroft JJ.A.)

2017 ONCA 999

 

 

Appeal allowed

 

February 19, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

37973

Quest Management Systems, une division de 1281068 Ontario Inc., Eileen Shewen c. Peter Merrill

(Ont.) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile – Dépens – Engagements – Fraude et abus de procédure – Le pouvoir du tribunal d’insister sur le devoir de franchise envers le tribunal dans un engagement à l’égard des dommages-intérêts est-il assujetti à une norme de fraude reconnue en equity ou à une norme de fraude stricte? – Dans les circonstances, le litige constituait-il un abus de procédure et l’intimé, au nom de sa société, avait-il fourni un engagement frauduleux au tribunal en ce qui concerne les moyens qu’avait la société d’exécuter un jugement en dommages-intérêts, si bien qu’il eût dû être personnellement condamné aux dépens?

 

Monsieur Merrill, l’intimé, est l’unique actionnaire, président et administrateur d’une société qui est en concurrence avec la demanderesse Quest Management Systems, une division de 1281068 Ontario Inc. (« Quest ») dans le domaine des services-conseils en matière de systèmes de gestions des normes ISO 9000, ISO 14000 et 150. Quest était défenderesse dans une action déposée par la société de M. Merrill en contrefaçon de marque de commerce, en commercialisation frauduleuse et en atteinte illégale aux intérêts financiers. L’action a été rejetée et le tribunal a fini par condamner personnellement M. Merrill aux dépens, concluant que (1) le litige était un abus de procédure et que, (2) au nom de sa société, il avait fourni un engagement frauduleux au tribunal en ce qui concerne les moyens qu’avaient la société d’exécuter un jugement en dommages-intérêts. La Cour d’appel a accueilli l’appel. À son avis, le juge de première instance ne disposait d’aucune preuve pour établir que M. Merrill s’était livré à un abus de procédure en intentant l’action et rien ne justifiait qu’il soit personnellement condamné aux dépens simplement parce qu’il était le président et l’unique actionnaire de la société.

 

24 mars 2017

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Barnes)

2017 ONSC 2537

 

 

Modification des ordonnances quant aux dépens; condamnation de l’intimé aux dépens personnellement

 

19 décembre 2017

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Strathy, Juriansz et Huscroft)

2017 ONCA 999

 

 

Arrêt accueillant l’appel

 

19 février 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

38164

David Andrew Danielson v. Director of Criminal and Penal Prosecutions

- and -

Attorney General of Quebec

(Que.) (Criminal) (By Leave)

Charter of rights Highway Safety Code, C.Q.L.R. c. C-24.2 – Speeding – Penal procedure – Transfers – Non-residents – Cruel and unusual punishment – Fair trial – Whether the Superior Court erred in deciding that art. 177 of Code of Penal Procedure, C.Q.L.R. c. C-25.1, is not available to non-Quebec residents and that it complies with the Canadian Charter of Rights and Freedoms  – Whether the Court of Appeal erred in not granting leave to appeal.

 

Mr. Danielson, applicant, is an Ontario resident. He was charged with speeding in the district of Beauharnois, Quebec, and subsequently applied pursuant to s. 177 of the Code of Penal Procedure, C.Q.L.R. c. C-25, in the district of Gatineau, to have his trial transferred there because it was closer to his residence and the university he attended. The Provincial Court refused to consider the application essentially on the basis that that article was not available to non-Quebec residents. Mr. Danielson then presented an application for judicial review, asking the Superior Court to quash the Provincial Court’s decision and compel it to decide the matter. Mr. Danielson also applied to the court for a declaration that art. 177 Code of Penal Procedure was unconstitutional because it infringed his rights guaranteed by ss. 11(d)  and 12  of the Canadian Charter of Rights and Freedoms . The Superior Court dismissed the applications. The Court of Appeal denied leave to appeal on the basis that the question was moot because Mr. Adnielson had, by that time, been acquitted. Otherwise, the court found that the question could have been of interest.

 

April 6, 2017

Court of Quebec

(LaFrance J.)

 

 

Application for transfer pursuant to art. 177 Code of Penal Procedure, C.Q.L.R. c. C-25.1, dismissed for want of jurisdiction

 

January 26, 2018

Superior Court of Quebec

(Therrien J.)

2018 QCCS 221

 

 

Applications for judicial review and for declaration of unconstitutionality dismissed

 

March 21, 2018

Court of Appeal of Quebec (Montréal)

(Hogue J.A.)

2018 QCCA 509

 

 

Motion for leave to appeal dismissed

 

May 22, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

38164

David Andrew Danielson c. Directrice des poursuites criminelles et pénales

- et -

Procureure générale du Québec

(Qué.) (Criminelle) (Autorisation)

Charte des droitsCode de la sécurité routière, R.L.R.Q. ch. C-24.2 – Excès de vitesse – Procédure pénale – Transferts – Non-résidents – Peine cruelle et inusitée – Procès équitable – La Cour supérieure a-t-elle eu tort de statuer que les non-résidents du Québec ne peuvent se prévaloir de l’art. 177 du Code de procédure pénale, R.L.R.Q. ch. C-25.1, et que cette disposition est conforme à la Charte canadienne des droits et libertés ? – La Cour d’appel a-t-elle eu tort de ne pas accorder l’autorisation d’appel?

 

Monsieur Danielson, le demandeur, est un résident de l’Ontario. Il a été accusé d’excès de vitesse dans le district de Beauharnois (Québec), et il a subséquemment présenté une demande fondée sur l’art. 177 du Code de procédure pénale, R.L.R.Q. ch. C-25, dans le district de Gatineau, pour y faire transférer son procès parce que ce district est plus proche de sa résidence et de l’université qu’il fréquentait. La Cour provinciale a refusé d’examiner la demande, jugeant essentiellement que les non-résidents du Québec ne peuvent se prévaloir de l’article. Monsieur Danielson a ensuite présenté une demande de révision judiciaire, demandant à la Cour supérieure d’annuler la décision de la Cour provinciale et d’obliger cette dernière à trancher la question. Monsieur Danielson a également demandé au tribunal de prononcer un jugement déclarant que l’art. 177 du Code de procédure pénale est inconstitutionnel parce qu’il viole les droits que lui garantit l’al. 11d)  et l’art. 12  de la Charte canadienne des droits et libertés . La Cour supérieure a rejeté les demandes. La Cour d’appel a refusé l’autorisation d’appel au motif que la question était théorique, puisque M. Danielson avait été acquitté. Autrement, la Cour a conclu que la question aurait pu être d’intérêt.

 

6 avril 2017

Cour du Québec

(Juge LaFrance)

 

 

Rejet de la demande de transfert fondée sur l’art. 177 du Code de procédure pénale, R.L.R.Q. ch. C-25.1, pour défaut de compétence

 

26 janvier 2018

Cour supérieure du Québec

(Juge Therrien)

2018 QCCS 221

 

 

Rejet des demandes de révision judiciaire et de jugement déclaratoire d’inconstitutionnalité

 

21 mars 2018

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Juge Hogue)

2018 QCCA 509

 

 

Rejet de la requête en autorisation d’appel

 

22 mai 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

38043

Guy Lafleur, Gestion Dies Inc. v. Lise Archambault, Attorney General of Quebec, Françoise Fortin, Ville de Montréal (Service de police de la Ville de Montréal)

(Que.) (Civil) (By Leave)

Civil liability – Malicious arrest and prosecution – Fault – Whether advance authorization of criminal charge without going through usual two-level screening mechanism constitutes abuse of criminal justice system equivalent to fault within meaning of art. 1457 of Civil Code of Québec, CQLR, c. CCQ-1991 – If so, whether effect of such abuse is that Director of Criminal and Penal Prosecutions ceases to benefit from any immunity associated with his or her role as prosecutor – Whether respondents committed civil fault giving rise to liability by impairing fundamental rights of applicant that are protected by Canadian Charter of Rights and Freedoms  – Damages to which applicants are entitled as result both of malicious prosecution and of impairment of fundamental rights of applicant that protected by Charter .

 

The applicant Guy Lafleur was charged with and ultimately acquitted of giving contradictory evidence in respect of the arrest and detention of his son, against whom criminal charges had been laid. A few weeks after the charges were laid against Mr. Lafleur, he brought an action for damages against the respondents, alleging that he had been subjected to a malicious arrest and prosecution. Mr. Lafleur failed to prove fault on the respondents’ part, and the action was accordingly dismissed. The Court of Appeal dismissed his appeal.

 

September 29, 2015

Quebec Superior Court

(Wery J.)

2015 QCCS 4461

 

 

Motion to institute proceedings dismissed

 

February 2, 2018

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Kasirer, Savard and Vauclair JJ.A.)

2018 QCCA 158

 

 

Appeal dismissed

April 3, 2018

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

38043

Guy Lafleur, Gestion Dies Inc. c. Lise Archambault, Procureure générale du Québec, Françoise Fortin, Ville de Montréal (Service de police de la Ville de Montréal)

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Responsabilité civile – Arrestation et poursuite abusives – Faute – La préautorisation d’une accusation criminelle, sans passer par le mécanisme usuel de double filtrage, constitue-t-elle un détournement du système de justice criminelle équivalent à une faute en vertu de l’art. 1457 du Code civil du Québec, R.L.R.Q. c. C.C.Q.-1991? – Dans l’affirmative, un tel détournement fait-il en sorte que le Directeur des poursuites criminelles et pénales sort de son rôle de poursuivant et ne bénéficie plus d’une quelconque immunité? – Les intimées ont-elles commis une faute civile génératrice de responsabilité en portant atteinte aux droits fondamentaux du demandeur protégés par la Charte canadienne des droits et libertés ? – Quels sont les dommages auxquels ont droit les demandeurs, découlant tant de la poursuite abusive que l’atteinte aux droits fondamentaux du demandeur protégés par la Charte ?

 

Le demandeur Guy Lafleur a été accusé et ultimement acquitté d’avoir rendu des témoignages contradictoires dans le cadre de l’arrestation et de la détention de son fils à la suite d’accusations criminelles portées contre lui. Quelques semaines après que les accusations aient été portées contre lui, M. Lafleur a intenté une action en dommages-intérêts contre les intimées, alléguant qu’il a été victime d’une arrestation et d’une poursuite abusives. Monsieur Lafleur n’ayant pas réussi à prouver la faute des intimées, l’action a été rejetée. La Cour d’appel a rejeté l’appel.

 

Le 29 septembre 2015

Cour supérieure du Québec

(Le juge Wery)

2015 QCCS 4461

 

 

Demande introductive d’instance rejetée

 

Le 2 février 2018

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Kasirer, Savard et Vauclair)

2018 QCCA 158

 

 

Appel rejeté

Le 3 avril 2018

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

 

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :

comments-commentaires@scc-csc.ca

613-995-4330

 

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