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Contenu de la décision

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(le français suit)

 

JUDGMENT TO BE RENDERED IN APPEAL

 

November 4, 2016

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, November 10, 2016.  This list is subject to change.

 

 

PROCHAIN JUGEMENT SUR APPEL

 

Le 4 novembre 2016

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans l’appel suivant le jeudi 10 novembre 2016, à 9 h 45 HAE.  Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


Albert Benhaim et al. v. Cathie St-Germain, personally and in her capacity as tutor to her minor son, whose name is being kept confidential, and in her capacity as universal legatee of the late Marc Émond (Que.) (36291)

 

 

36291    Albert Benhaim et al. v. Cathie St-Germain, personally and in her capacity as tutor to her minor son, whose name is being kept confidential, and in her capacity as universal legatee of the late Marc Émond

(Que.) (Civil) (By Leave)

 

(Publication ban in case)

 

Civil liability - Medical malpractice - Causation - Evidence - Presumptions - Negative inference - Absence of direct evidence enabling complainants to prove causation because of fault of physicians - Should the trial judge’s factual conclusion that there was no causation stand? - Whether the decision to draw an inference or not is a question of fact or of law? - Whether the Court of Appeal improperly intervened?

 

Cathie St‑Germain brought a medical malpractice suit, in her own name and in her capacity as universal legatee and as tutor to her minor son, against the attending physician and the radiologist of her spouse, Marc Émond, who had died of lung cancer in 2008 at the age of 47. She argued that the applicants had failed to detect and investigate the presence of a nodule on her spouse’s right lung, which had appeared as a shadow on a lung X‑ray taken by chance in November 2005, and had failed to propose a course of action that would have allowed for early diagnosis and full recovery. She claimed a total of $3,780,000 in damages. In their defence, the applicants argued that a diagnosis in November 2005 would not have allowed Mr. Émond to recover because the cancer was already at an advanced stage.

 

The Superior Court held that the physicians were at fault in this case but that causation had not been proved. The Court of Appeal set aside the decision.

 

 

36291    Albert Benhaim et al. c. Cathie St-Germain, personnellement et en sa qualité de tutrice à son fils mineur dont le nom est gardé confidentiel, et en sa qualité de légataire universelle de feu Marc Émond

(Qué.) (Civile) (Sur autorisation)

 

(Ordonnance de non-publication dans le dossier)

 

Responsabilité civile - Responsabilité médicale - Lien de causalité - Preuve - Présomptions - Inférence défavorable - Absence de preuve directe permettant aux plaignants de faire la preuve du lien de causalité en raison de la faute des médecins - Y a-t-il lieu de confirmer la conclusion factuelle du juge de première instance quant à l’absence de lien de causalité? - La décision de tirer ou non une inférence est-elle une question de fait ou de droit? - La Cour d’appel est-elle intervenue indûment? 

 

Cathie St-Germain poursuit en responsabilité médicale, en son nom personnel et en ses qualités de légataire universelle et de tutrice à son fils mineur, le médecin traitant et le radiologue de son conjoint Marc Émond, décédé d’un cancer du poumon en 2008 à l’âge de 47 ans. Elle prétend que les demandeurs ont omis de déceler ou d’investiguer la présence d’un nodule au poumon droit apparu sous forme d’opacité sur une radiographie pulmonaire prise fortuitement en novembre 2005 et d’avoir fait défaut de proposer à son conjoint les démarches qui auraient permis un diagnostic précoce et une pleine guérison. Elle réclame des dommages-intérêts totalisant 3 780 000 $. En défense, les demandeurs soutiennent qu’un diagnostic posé en novembre 2005 n’aurait pas permis la guérison de M. Émond, car le cancer était déjà à un stade avancé.

 

La Cour supérieure juge que les médecins ont été fautifs en l’espèce, mais que la preuve du lien de causalité n’a pas été faite. La Cour d’appel infirme la décision.

 

 

 

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :

comments-commentaires@scc-csc.ca

(613) 995-4330

 

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