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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

February 12, 2018

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EST on Thursday, February 15, 2018. This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 12 février 2018

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 15 février 2018, à 9 h 45 HNE. Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.        Hélène Banville-Joncas et autres c. Station Mont-Tremblant, société en commandite (Qc) (Civile) (Autorisation) (37729)

 

2.        Khalid Gakmakge v. Her Majesty the Queen (Que.) (Criminal) (By Leave) (37819)

 

3.        Valerie Bergey v. Attorney General of Canada (F.C.) (Criminal) (By Leave) (37657)

 

 

37729

Hélène Banville-Joncas, Claude Joncas, Gilles Gingras, Lynn Di Gaetano, Roger Charest, Marie-Hélène Houle and Comité des propriétaires d'unités de condominium Ermitage du Lac v. Mont Tremblant Resorts and Company, Limited Partnership

(Que.) (Civil) (By Leave)

 

Contracts — Characterization — Declaratory action instituted by condominium owners to have leases granted upon purchase of their units in resort hotel project declared to be contracts for services that could be resiliated at any time — Whether Court of Appeal erred, at paragraphs 68 and 88 of its reasons, in characterizing prospectus issued on June 20, 2003 as [translation] “merely a disclosure document” and, at paragraph 71, in asserting a contrario that prospectus did not commit issuer, even though prospectus included offer to public for real estate investment of $23,195,000, which amount was duly paid by all applicants — Whether Court of Appeal erred in failing to consider lease agreement as element of legal framework for dealings creating relationship of service, namely management of hotel operation, when it applied criteria from Montréal, Maine & Atlantique Canada Cie/Montreal, Maine & Atlantic Canada Co. (M.M.A.) (Arrangement relatif à), 2014 QCCA 2072 — Whether Court of Appeal erred in finding that it could interfere with trial judge’s decision in absence of palpable and overriding error even though trial judge had duly analyzed totality of evidence — Civil Code of Québec, arts. 1851, 2098 and 2125.

 

In 2003, the applicants Hélène Banville‑Joncas, Claude Joncas, Gilles Gingras, Lynn Di Gaetano, Roger Charest and Marie-Hélène Houle purchased condominiums in the 67‑unit Ermitage du Lac resort hotel project built in Mont-Tremblant in the pedestrian village at the foot of the Mont Tremblant ski resort. In 2011, Ms. Banville‑Joncas was elected chair and member of the board of the applicant Comité des propriétaires d'unités de condominium Ermitage du Lac, and Mr. Gingras and Mr. Charest were elected members of that board. In September 2012, after receiving a mandate from a majority of the owners who were dissatisfied with the hotel management of the respondent, Mont Tremblant Resorts and Company, Limited Partnership, the Comité des propriétaires sent the respondent a formal notice for the purpose of negotiating the termination of the hotel management contract that bound each owner of a unit at the Mont Tremblant resort individually by means of a lease agreement. In response, Mr. Malo, President and Chief Operating Officer of Mont Tremblant Resorts and Company, denied that there was any basis for the formal notice, which stated that the lease agreement signed by each owner upon purchasing a condominium was in fact merely a contract for services within the meaning of the Civil Code of Québec. He also contested the legal capacity of the owners’ association to act on behalf of individual owners in their contractual relationship with Mont Tremblant Resorts and Company. In November 2012, the applicants instituted a declaratory action against Mont Tremblant Resorts and Company to have the lease agreements declared to be contracts for services that could be resiliated at any time.

 

February 3, 2016

Quebec Superior Court

(Déziel J.)

2016 QCCS 416

 

 

Originating motion for declaratory judgment allowed in part

 

June 13, 2017

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Morissette, Bouchard and Godbout JJ.A.)

2017 QCCA 939

 

 

Appeal allowed

 

August 31, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

37729

Hélène Banville-Joncas, Claude Joncas, Gilles Gingras, Lynn Di Gaetano, Roger Charest, Marie-Hélène Houle et Comité des propriétaires d'unités de condominium Ermitage du Lac c. Station Mont-Tremblant, société en commandite

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Contrats — Qualification — Action en jugement déclaratoire entrepris par les propriétaires afin de faire déclarer les baux de location consentis lors de l’achat de leur unité de condominium dans un projet d’hôtel de villégiature comme étant des contrats de service susceptible d’être résiliés en tout temps. — La Cour d’appel a-t-elle erré en qualifiant, aux paragraphes 68 et 88 de son arrêt, le prospectus émis le 20 juin 2003 de « seulement un document d’information » et au paragraphe 71 en affirmant a contrario que ce prospectus n’engage pas l’émetteur, alors que le prospectus comportait un appel d’offres au public pour un investissement immobilier de 23 195 000 $ lequel investissement a dûment été payé par l’ensemble des demandeurs? — La Cour d’appel a-t-elle erré en omettant de considérer la convention de bail comme étant un élément de l’encadrement juridique des rapports qui créent une relation de service, soit la gestion d’une exploitation hôtelière, et ce, lorsqu’elle a appliqué les critères de l’arrêt Montréal, Maine & Atlantique Canada Cie/Montreal, Maine & Atlantic Canada Co. (M.M.A.) (Arrangement relatif à), 2014 QCCA 2072? — La Cour d’appel a-t-elle erré en s’autorisant à intervenir à l’encontre du jugement de première instance, et ce, en l’absence d’erreur manifeste et déterminante alors que le juge de première instance a dûment analysé l’ensemble de la preuve? — Code civil du Québec, art. 1851, 2098 et 2125.

 

En 2003, les demandeurs Mme Hélène Banville-Joncas, M. Claude Joncas, M. Gilles Gingras, Mme Lynn Di Gaetano, M. Roger Charest et Mme Marie-Hélène Houle ont fait l’acquisition d’unités de condominium dans le projet d’hôtel de villégiature Ermitage du Lac, composé de 67 unités, construit à Mont-Tremblant dans le village piétonnier au pied de la station de ski Mont-Tremblant. Mme Banville-Joncas, M. Gingras et M. Charest ont été respectivement élus présidente et administratrice et administrateurs du demandeur le Comité des propriétaires d'unités de condominium Ermitage du Lac en 2011. En septembre 2012, après avoir été mandaté par une majorité des copropriétaires insatisfaits de la gestion hôtelière de l’intimée, Station Mont-Tremblant, société en commandite, le Comité des propriétaires a transmis à cette dernière une mise en demeure afin de négocier la terminaison du contrat de gestion hôtelière liant individuellement chaque propriétaire d’unité à Station Mont-Tremblant par l’entremise d’un contrat de location. En réponse, M. Malo, président et chef d’exploitation de Station Mont-Tremblant a nié le bien-fondé de la mise en demeure qui affirme que le contrat de location signé par chacun des propriétaires au moment de l’achat de leur condo n’est en fait qu’un contrat de service au sens du Code civil du Québec et a contesté la capacité juridique de leur association d’agir au nom des propriétaires individuels dans les relations contractuelles qui les lient avec Station Mont-Tremblant. En novembre 2012, les demandeurs ont entrepris un recours en jugement déclaratoire contre Station Mont-Tremblant afin de faire déclarer les contrats de location consentis comme étant des contrats de service susceptibles d’être résiliés en tout temps.

 

Le 3 février 2016

Cour supérieure du Québec

(Le juge Déziel)

2016 QCCS 416

 

 

Requête introductive d’instance en jugement déclaratoire accueillie en partie.

 

Le 13 juin 2017

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Morissette, Bouchard et Godbout)

2017 QCCA 939

 

 

Appel accueilli.

 

Le 31 août 2017

Cour suprême du Canada

 

Demande d'autorisation d'appel déposée.

 

 

37819

Khalid Gakmakge v. Her Majesty the Queen

(Que.) (Criminal) (By Leave)

Charter of Rights and Freedoms — Criminal law — Stay of proceedings — Right to be tried within reasonable time — Whether Superior Court erred in not ordering stay of proceedings based on unreasonable delay in violation of s. 11(b)  of the Charter ?

 

On December 12, 2008, Mr. Gakmakge was charged with second degree murder. On March 11, 2011, he was convicted by a jury. On February 13, 2015, the Court of Appeal of Quebec ordered a new trial. Two weeks later, a coordinating judge scheduled the second trial for October 27, 2017, the first available court date in the judicial district for a jury trial of 7 weeks. Mr. Gakmakge applied for a stay of proceedings for unreasonable delay in breach of s. 11(b)  of the Charter .

 

July 17, 2017

Superior Court of Quebec

(Mandeville J.)

2017 QCCS 3279

 

 

Motion for stay of proceedings for breach of  s. 11(b)  of Charter  dismissed

October 26, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for extension of time to serve and file application for leave to appeal and Application for leave to appeal filed

 

 

37819

Khalid Gakmakge c. Sa Majesté la Reine

(Qué.) (Criminelle) (Sur autorisation)

Charte des droits et libertés — Droit criminel — Arrêt des procédures — Procès dans un délai raisonnable — La Cour supérieure a-t-elle commis une erreur en n’ordonnant pas l’arrêt des procédures pour cause de délai déraisonnable en violation de l’al. 11b)  de la Charte ?

 

Le 12 décembre 2008, M. Gakmakge a été accusé de meurtre au deuxième degré. Le 11 mars 2011, il a été déclaré coupable par un jury. Le 13 février 2015, la Cour d’appel du Québec a ordonné un nouveau procès. Deux semaines plus tard, un juge coordonnateur a fixé la date du deuxième procès au 27 octobre 2017, la première date d’audience disponible dans le district judiciaire pour un procès de sept semaines devant jury. Monsieur Gakmakge a demandé l’arrêt des procédures pour cause de délai déraisonnable sur le fondement du par. 11(b)  de la Charte .

 

17 juillet 2017

Cour supérieure du Québec

(Juge Mandeville)

2017 QCCS 3279

 

 

Rejet de la requête en arrêt des procédures pour violation de l’al. 11b)  de la Charte 

26 octobre 2017

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande de prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel et de la demande d’autorisation d’appel

 

 

37657

Valerie Bergey v. Attorney General of Canada

(FC) (Civil) (By Leave)

Charter of Rights and Freedoms – Labour relations – Grievance – Procedural fairness – Evidence – Criminal law – Whether the applicant raises a question of public importance?

 

Ms. Bergey was an employee of the RCMP. She was given a 10-day suspension without pay for inappropriate conduct in the workplace. She grieved the suspension under the Public Service Labour Relations Act, S.C. 2003, c. 22. Subsequently, her reliability security designation was revoked and her employment terminated based on the loss of her reliability status. She filed additional grievances in respect of these decisions which were referred to adjudication along with the grievance from the 10-day suspension. Her grievance from the 10-day suspension without pay was dismissed. An application for judicial review was dismissed. The Federal Court of Appeal dismissed an appeal in respect of the 10-day suspension.

 

July 19, 2013

Public Service Labour Relations Board

(Arbitrator Hughes)

2013 PSLRB 80

 

 

Grievance of 10-day suspension without pay dismissed (other grievances dismissed)

May 12, 2015

Federal Court

(Hughes J.)

T-1392-13; 2015 FC 617

 

 

Application for judicial review dismissed

February 10, 2017

Federal Court of Appeal

(Nadon, Gauthier, Gleason JJ.A.)

A-283-15; 2017 FCA 30

 

 

Appeal from grievance of 10-day suspension dismissed (appeals from other grievances allowed)

 

April 10, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

37657

Valerie Bergey c. Procureur général du Canada

(CF) (Civile) (Sur autorisation)

Charte des droits et libertés – Relations du travail – Grief – Équité procédurale – Preuve – Droit criminel – La demanderesse soulève-t-elle une question d’importance pour le public?

 

Madame Bergey était une employée de la GRC. Elle s’est vue imposer une suspension de dix jours sans traitement pour conduite déplacée au travail. Elle a présenté un grief contestant la suspension en application de la  Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, L.C. 2003, ch. 22.  Sa désignation de sécurité a été révoquée et elle a été licenciée en raison de la perte de sa cote de fiabilité. Elle a déposé d’autres griefs à l’égard de ces décisions, lesquels ont été renvoyés à l’arbitrage avec le grief portant sur la suspension de dix jours. Son grief portant sur la suspension de dix jours sans traitement a été rejeté.  Une demande de contrôle judiciaire a été rejetée.  La Cour d’appel fédérale a rejeté un appel à l’égard de la suspension de dix jours.

 

19 juillet 2013

Commission des relations de travail dans la fonction publique

(Arbitre Hughes)

2013 CRTFP 80

 

 

Rejet du grief portant sur la suspension de dix jours sans traitement et des autres griefs

12 mai 2015

Cour fédérale

(Juge Hughes)

T-1392-13; 2015 CF 617

 

 

Rejet de la demande de contrôle judiciaire

10 février 2017

Cour d’appel fédérale

(Juges Nadon, Gauthier et Gleason)

A-283-15; 2017 FCA 30

 

 

Rejet de l’appel du grief portant sur la suspension de dix jours (arrêt accueillant les appels des autres griefs)

 

10 avril 2017

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

 

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613-995-4330

 

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