Communiqués

Informations sur la décision

Contenu de la décision

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

April 16, 2018

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, April 19, 2018. This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 16 avril 2018

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 19 avril 2018, à 9 h 45 HAE. Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.        Lihong Yang v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave) (37901)

 

2.        Julie Madeline McDonald v. Sylvia McDonald as Executor of the Estate of Samuel Alexander McDonald and Sylvia McDonald (B.C.) (Civil) (By Leave) (37786)

 

3.        Laura MacNutt/PIER 101 Home Designs Inc. v. Acadia University et al. (N.S.) (Civil) (By Leave) (37800)

 

4.        Tarek Hady Lotfy v. Her Majesty the Queen (B.C.) (Criminal) (By Leave) (37922)

 

 

37901

Lihong Yang v. Her Majesty the Queen

(B.C.) (Criminal) (By Leave)

Criminal Law – Appeal – Leave to Appeal – Whether applicant raises a legal issue – Whether issue is of public importance.

 

On April 7, 2016, Ms. Yang was charged with criminal harassment. She filed a number of appeals and applications in the Supreme Court of British Columbia from orders granted by the Provincial Court of British Columbia. On February 22, 2017, the Crown directed a stay of proceedings. Before the Supreme Court of British Columbia, Ms. Yang withdrew most of her appeals and applications. The motion judge dismissed an application for costs and dismissed all appeals and applications not withdrawn. The Court of Appeal dismissed an application for leave to appeal and for an appointment of counsel.

 

February 22, 2017

Provincial Court of British Columbia

 

 

Directed stay of proceedings entered by Crown counsel on charge of criminal harassment

 

April 13, 2017

Supreme Court of British Columbia

(Donegan J.)

2017 BCSC 838

 

 

Application for costs of applications and appeals dismissed; Appeals and applications not withdrawn dismissed

 

October 5, 2017

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Frankel J.A.)

2017 BCCA 349

 

 

Application to appoint counsel and application for leave to appeal dismissed

 

November 30, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

37901

Lihong Yang c. Sa Majesté la Reine

(C.-B.) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel – Appel – Autorisation d’appel – La demanderesse soulève-t-elle une question de droit? – La question revêt-elle de l’importance pour le public?

 

Le 7 avril 2016, Mme Yang a été accusée de harcèlement criminel. Elle a déposé un certain nombre d’appels et de demandes à la Cour suprême de la Colombie-Britannique à l’encontre d’ordonnances prononcées par la Cour provinciale de la Colombie-Britannique. Le 22 février 2017, le ministère public a ordonné l’arrêt des procédures. Devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, Mme Yang a retiré la plupart de ses appels et demandes. Le juge de première instance a rejeté une demande relative aux dépens et a rejeté tous les appels et demandes qui n’avaient pas été retirés. La Cour d’appel a rejeté une demande d’autorisation d’appel et une demande de nomination d’un avocat.

 

22 février 2017

Cour provinciale de la Colombie-Britannique

 

Inscription d’un arrêt des procédures ordonné par l’avocat du ministère public relativement à l’accusation de harcèlement criminel

 

13 avril 2017

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Donegan)

2017 BCSC 838

 

 

Rejet de la demande relative aux dépens des demandes et des appels; rejet des appels et demandes non retirées

 

5 octobre 2017

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juge Frankel)

2017 BCCA 349

 

 

Rejet de la demande de nomination d’un avocat et de la demande d’autorisation d’appel

 

30 novembre 2017

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

37786

Julie Madeline McDonald v. Sylvia Mcdonald as Executor of the Estate of Samuel Alexander McDonald and Sylvia McDonald

(B.C.) (Civil) (By Leave)

Restitution – Unjust enrichment – Whether children and youth who perform unpaid labour in family setting or enterprise barred from claiming in unjust enrichment unless “exploited” – Whether possible or promised testamentary disposition can act as bar, defence or set-off to damages award.

 

The McDonald family has operated a dairy farm on Nicomen Island, near Mission, British Columbia for generations. Samuel and Sylvia McDonald had four children, Julie (the applicant), Robert, Brian and Dean. Samuel and Sylvia owned and operated the farm while the children were growing up. Up until the time they graduated from high school, the children performed unpaid chores on the farm. When Julie, Brian and Dean learned that their parents had given the farm to their brother, Robert, and that their own inheritances would be limited to redeemable preferred shares, they launched lawsuits. They claimed a right to be compensated for their childhood and early adulthood work. Specifically, they sought a monetary award based on the current value of the farm and its assets.

 

The Supreme Court of British Columbia allowed the claims for unjust enrichment, but only in respect of the unpaid work performed as teenagers, awarding $350,000 in damages to each plaintiff, to be set-off against the value of any preferred shares in the farm they may inherit upon their mother’s death. The Court of Appeal allowed the respondents’ appeal, setting aside the damages award and dismissing the claims for unjust enrichment. The applicant’s appeal on the issue of the set-off was also dismissed.

 

June 4, 2015

Supreme Court of British Columbia

(Harvey J.)

2015 BCSC 951

 

 

Applicant’s action in unjust enrichment allowed; $350,000 damages awarded, less any amount received from preferred shares under Will of Sylvia McDonald.

 

July 12, 2017

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Groberman, Harris and Fenlon JJ.A.)

2017 BCCA 255

 

 

Respondents’ appeal, allowed; order for damages set aside and claims dismissed. Applicant’s appeal, dismissed.

 

September 28, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal, filed.

 

 

 

37786

Julie Madeline McDonald c. Sylvia McDonald en sa qualité d’exécutrice de la succession de Samuel Alexander McDonald et Sylvia McDonald

(C.-B.) (Civile) (Autorisation)

Restitution – Enrichissement injustifié – Les enfants et les adolescents qui effectuent des travaux non rémunérés dans un contexte familial ou une entreprise familiale sont-ils empêchés d’introduire une demande en enrichissement injustifié à moins d’avoir été « exploités »? – Une disposition testamentaire éventuelle ou promise peut-elle servir de moyen d’irrecevabilité, de défense ou de compensation à l’attribution de dommages-intérêts?

 

La famille McDonald exploite une ferme laitière sur l’île Nicomen, près de Mission (Colombie-Britannique) depuis des générations. Samuel et Sylvia McDonald ont eu quatre enfants, Julie (la demanderesse), Robert, Brian et Dean. Samuel et Sylvia étaient propriétaires-exploitants de la ferme pendant que les enfants grandissaient. Jusqu’à ce qu’ils terminent leurs études secondaires, les enfants effectuaient des tâches non rémunérées à la ferme. Lorsque Julie, Brian et Dean ont appris que leurs parents avaient donné la ferme à leur frère, Robert, et que leurs propres héritages allaient se limiter à des actions privilégiées rachetables, ils ont intenté des poursuites. Ils ont revendiqué le droit d’être rémunérés pour les travaux qu’ils avaient effectués alors qu’ils étaient enfants et jeunes adultes. Plus particulièrement, ils ont demandé une indemnité monétaire établie en fonction de la valeur actuelle de la ferme et de ses actifs.

 

La Cour suprême de la Colombie-Britannique a accueilli les demandes en enrichissement injustifié, mais seulement à l’égard des travaux non rémunérés qu’ils avaient effectués alors qu’ils étaient adolescents, attribuant des dommages-intérêts de 350 000 $ à chaque demandeur, déduction faite, en compensation, de la valeur des actions privilégiées dans la ferme dont ils sont susceptibles d’hériter au décès de leur mère. La Cour d’appel a accueilli l’appel des intimés, annulant l’attribution de dommages-intérêts et rejetant les demandes en enrichissement injustifié. L’appel de la demanderesse sur la question de la compensation a également été rejeté.

 

4 juin 2015

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Harvey)

2015 BCSC 951

 

 

Jugement accueillant l’action de la demanderesse en enrichissement injustifié et attribuant des dommages-intérêts de 350 000 $, déduction faite de tout montant reçu des actions privilégiées en vertu du testament de  Sylvia McDonald.

 

12 juillet 2017

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juges Groberman, Harris et Fenlon)

2017 BCCA 255

 

 

Arrêt accueillant l’appel des intimés, annulant l’attribution de dommages-intérêts, rejetant les demandes et rejetant l’appel de la demanderesse.

 

28 septembre 2017

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 

 

 

37800

Laura MacNutt/PIER 101 Home Designs Inc. v. Acadia University, T.A. Scott Architecture + Design Limited (3278638), Troy Scott

(N.S.) (Civil) (By Leave)

Intellectual property — Copyright — Infringement — Administrative law — Natural justice — Procedure — Self-represented litigants — Applicant hired to produce conceptual drawings for building expansion — Applicant alleging copyright infringement for unauthorized use of drawings — Whether Court of Appeal erred by refusing, and not giving reasonable notice of refusal prior to hearing of appeal, applicant’s motion to tender additional evidence — Whether Court of Appeal erred by erroneously applying R. v. Palmer, [1980] S.C.R. 759 to deny motion to tender additional evidence — Whether Court of Appeal erred by failing to conduct appeal hearing consistent with established principles with respect to self-represented litigants.

 

The applicant, Ms. MacNutt, is a building designer. She and her company (PIER 101 Home Designs Inc.) agreed to provide the respondent Acadia University with a promotional rendering and concept drawings for a potential building expansion, for a fixed fee. The University then used Ms. MacNutt’s drawings for presentation purposes to help with fundraising efforts for the project. Once funding had been secured, the University retained the respondent Troy Scott, and his company, the respondent T.A. Scott Architecture + Design Limited, to proceed with the project. Ms. MacNutt discovered that a newspaper concerning a public information meeting about the project included an image of Ms. MacNutt’s drawings, but did not credit her as the author of the drawings. Ms. MacNutt alleges that the respondents infringed her copyright in the drawings.

 

The application judge dismissed Ms. MacNutt’s application for copyright infringement, finding that Ms. MacNutt failed to establish that the respondents were involved in any unauthorized taking of her original drawings, as the Scott design was separate and distinct from Ms. MacNutt’s design. The Court of Appeal denied Ms. MacNutt’s motion to adduce fresh evidence in support of her complaint that the application judge failed to respect the principles of natural justice, and dismissed this ground of appeal. The Court of Appeal also dismissed Ms. MacNutt’s appeal on the merits, finding no reviewable error in the application judge’s decision or his findings of fact.

 

June 21, 2016

Supreme Court of Nova Scotia (Trial Division)

(Chipman J.)

2016 NSSC 160

 

 

Ms. MacNutt’s application seeking redress for copyright infringement, dismissed

June 20 and June 21, 2017

Nova Scotia Court of Appeal

(MacDonald C.J.N.S., and Fichaud and Van

den Eynden JJ.A.)

2017 NSCA 57

 

 

Ms. MacNutt’s appeal, dismissed

(amended order issued on June 21, 2017, to clarify costs award)

 

September 19, 2017

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

37800

Laura MacNutt/PIER 101 Home Designs Inc. c. Acadia University, T.A. Scott Architecture + Design Limited (3278638), Troy Scott

(N.-É.) (Civile) (Autorisation)

Propriété intellectuelle — Droit d’auteur — Contrefaçon — Droit administratif — Justice naturelle — Procédure — Plaideurs non représentés — La demanderesse a été embauchée afin de produire des dessins conceptuels pour l’agrandissement d’un bâtiment — La demanderesse allègue la violation du droit d’auteur pour l’utilisation non autorisée des dessins — La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en rejetant la requête de la demanderesse en vue de présenter une nouvelle preuve et en ne donnant pas d’avis raisonnable du rejet avant d’entendre l’appel? — La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en appliquant à tort l’arrêt R. c. Palmer, [1980] R.C.S. 759 pour rejeter la requête en vue de présenter une nouvelle preuve? — La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en n’instruisant pas l’appel conformément aux principes établis à l’égard des plaideurs non représentés?

 

La demanderesse, Mme MacNutt, est conceptrice de bâtiment. Elle et sa compagnie (PIER 101 Home Designs Inc.) ont accepté de fournir à l’Université Acadia, intimée, un rendu promotionnel et des dessins conceptuels pour un éventuel agrandissement de bâtiment, moyennant un tarif fixe. L’Université a ensuite utilisé les dessins de Mme MacNutt à des fins de présentation pour soutenir des efforts de financement du projet. Lorsque le financement a été obtenu, l’Université a confié à Troy Scott, intimé, et à sa compagnie, T.A. Scott Architecture + Design Limited, intimée, le mandat d’exécuter le projet. Madame MacNutt a découvert qu’un journal portant sur une assemblée publique d’information sur le projet comprenait une image des dessins de Mme MacNutt, sans mention qu’elle était l’auteure des dessins. Madame MacNutt allègue que les intimés ont violé son droit d’auteur à l’égard des dessins.

 

Le juge de première instance a rejeté la demande de Mme MacNutt en violation de droit d’auteur, concluant que Mme MacNutt n’avait pas établi que les intimés avaient pris part à une appropriation non autorisée de ses dessins originaux, puisque le dessin de Scott était indépendant et distinct du dessin de Mme MacNutt. La Cour d’appel a rejeté la requête de Mme MacNutt en vue de présenter une nouvelle preuve au soutien de sa plainte selon laquelle le juge de première instance n’avait pas respecté les principes de justice naturelle et a rejeté ce moyen d’appel. La Cour d’appel a en outre rejeté l’appel de Mme MacNutt sur le fond, concluant que la décision du juge de première instance et ses conclusions de fait n’étaient entachées d’aucune erreur susceptible de révision.

 

21 juin 2016

Cour suprême de la Nouvelle-Écosse (Section de première instance)

(Juge Chipman)

2016 NSSC 160

 

 

Rejet de la demande de Mme MacNutt en vue d’obtenir un redressement pour violation de droit d’auteur

20 juin et 21 juin 2017

Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse

(Juge en chef MacDonald, juges Fichaud et Van

den Eynden)

2017 NSCA 57

 

 

Rejet de l’appel de Mme MacNutt

(ordonnance modifiée prononcée le 21 juin 2017, pour clarifier le jugement quant aux dépens)

 

19 septembre 2017

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

37922

Tarek Hady Lotfy v. Her Majesty the Queen

(B.C.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law — Arrest — Offence — Elements of Offence Whether the police officer who stopped the applicant had grounds to arrest him for possession of marihuana for the purpose trafficking Arrest determined to be lawful — Does section 495(1)(b) of the Criminal Code , R.S.C. 1985, c. C-46  require peace officers effecting warrantless arrests to turn their minds to all the constituent elements of the offence of possession of marijuana, such as knowledge and control, under section 4  of the Controlled Drugs and Substances Act , R.S.C. 1996, C-19  — Is a lawful excuse, such as “[e]xcept as authorized under the regulations” under section 4  of the Controlled Drugs and Substances Act  a constituent element of the offence of simple possession of marijuana.

 

Mr. Lotfy was stopped for speeding. Constable Innes observed (a) Mr. Lotfy’s unusual nervousness; (b) the strong odour of air freshener detected when he first spoke with Mr. Lotfy; and (c) the slight odour of vegetative marihuana detected when he spoke with Mr. Lotfy the second time. Constable Innes arrested Mr. Lotfy for possession for the purpose of trafficking and again advised him of his rights. The trial judge found the arrest lawful. Mr. Lotfy was convicted of possession of marihuana for the purpose of trafficking. The conviction appeal was dismissed.

 

January 5, 2016

Supreme Court of British Columbia

(Macintosh J.)

2016 BCSC 1530

 

 

Conviction: possession of marihuana for the purpose of trafficking

 

October, 12, 2017

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Newbury, Frankel, Savage JJ.A.)

2017 BCCA 418

 

 

Conviction appeal dismissed: reasons to follow

 

November 29, 2017

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Newbury, Frankel, Savage JJ.A.)

2017 BCCA 418

 

 

Reasons: conviction appeal dismissed

 

January 24, 2018

Supreme Court of Canada

 

 

Motion for an extension of time to serve and file the application for leave to appeal, motion for an oral hearing and application for leave to appeal filed

 

 

37922

Tarek Hady Lotfy c. Sa Majesté la Reine

(C.-B.) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel — Arrestation — Infraction — Éléments de l’infraction — Le policier qui a interpellé le demandeur avait-il des motifs de l’arrêter pour possession de marihuana en vue d’en faire le trafic? — L’arrestation a été jugée légale — L’al. 495(1) b) du Code criminel , L.R.C. 1985, ch. C-46  oblige-t-il les agents de la paix qui effectuent des arrestations sans mandat à se pencher sur tous les éléments constitutifs de l’infraction de possession de marihuana, par exemple la connaissance et le contrôle, en application de l’article 4  de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances , L.R.C. 1996, C-19? — Une excuse légitime, par exemple « [s]auf dans les cas autorisés aux termes des règlements » prévue à l’article 4  de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances  est-elle un élément constitutif de l’infraction de possession simple de marihuana?

 

Monsieur Lotfy a été interpellé pour excès de vitesse. L’agent Innes a observé a) la nervosité inhabituelle de M. Lotfy, b) la forte odeur d’assainisseur d’air détectée lorsqu’il a parlé à M. Lotfy la première fois et c) la faible odeur de marihuana au stade végétatif détectée lorsqu’il a parlé à M. Lotfy la deuxième fois. L’agent Innes a arrêté M. Lotfy pour possession de marihuana en vue d’en faire le trafic et l’a informé de nouveau de ses droits. Le juge du procès a conclu que l’arrestation était légale. Monsieur Lotfy a été déclaré coupable de possession de marihuana en vue d’en faire le trafic. L’appel de la déclaration de culpabilité a été rejeté.

 

5 janvier 2016

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Macintosh)

2016 BCSC 1530

 

 

Déclaration de culpabilité : possession de marihuana en vue d’en faire le trafic

 

12 octobre 2017

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juges Newbury, Frankel et Savage)

2017 BCCA 418

 

 

Rejet de l’appel de la déclaration de culpabilité : motifs à suivre

 

29 novembre 2017

Cour d’appel de la Colombie-Britannique

(Vancouver)

(Juges Newbury, Frankel et Savage)

2017 BCCA 418

 

 

Motifs : rejet de l’appel de la déclaration de culpabilité

 

24 janvier 2018

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel, de la requête pour audience et de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :

comments-commentaires@scc-csc.ca

613-995-4330

 

- 30 -

 Vous allez être redirigé vers la version la plus récente de la loi, qui peut ne pas être la version considérée au moment où le jugement a été rendu.