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Contenu de la décision

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

 

(le français suit)

 

JUDGMENT TO BE RENDERED IN APPEAL

 

June 24, 2019

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Friday, June 28, 2019. This list is subject to change.

 

 

PROCHAIN JUGEMENT SUR APPEL

 

Le 24 juin 2019

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans l’appel suivant le vendredi 28 juin 2019, à 9 h 45 HAE. Cette liste est sujette à modifications.

 


 

Patrick John Goldfinch v. Her Majesty the Queen (Alta.) (38270)

 

 

38270    Patrick John Goldfinch v. Her Majesty the Queen

                (Alta.) (Criminal) (As of Right)

 

(Publication ban in case)

 

Criminal law - Evidence - Admissibility - Complainant’s sexual activity - Whether the trial judge correctly ruled that evidence of a relationship was not tendered for the purposes prohibited by s. 276  of the Criminal Code , R.S.C. 1985 c. C-46 , and was properly admissible in evidence - Whether the trial judge erred in deeming admissible “relatively benign” relationship evidence with respect to which she provided the jury with correct legal instructions as to both the permissible and impermissible uses - Whether any error in the application of s. 276 would have had a material bearing on the acquittals in accordance with the test set out in R. v. Graveline, 2006 SCC 16, [2006] 1 S.C.R. 609.

 

Patrick John Goldfinch, appellant, was acquitted on charges of assault and sexual assault. He and the complainant had been in a relationship together and, when it ended, they continued to see each other just for sex. At trial, evidence of the complainant’s sexual history was admitted, pursuant to s. 276  of the Criminal Code , on the basis that it would provide context and help avoid an erroneous misapprehension on the part of the jury that the relationship between Mr. Goldfinch and the complainant was platonic. The trial judge found that the evidence was relevant and had probative value that exceeded any prejudicial effect. The Crown appealed the acquittals, arguing that the trial judge was wrong to have admitted the evidence. A majority of the Court of Appeal allowed the appeal and ordered a new trial. Berger J.A., dissenting, would have dismissed the appeal on the basis that the trial judge’s analysis and the steps she took to comply with s. 276 revealed no misapprehension of the evidence nor any error warranting appellate intervention.

 


 

38270    Patrick John Goldfinch c. Sa Majesté la Reine

                (Alb.) (Criminelle) (De plein droit)

 

(Ordonnance de non-publication dans le dossier)

 

Droit criminel - Preuve - Admissibilité - Comportement sexuel de la plaignante - La juge de procès a-t-elle statué à bon droit que la preuve d’une relation n’avait pas été présentée aux fins interdites par l’art. 276  du Code criminel , L.R.C. 1985 ch. C-46 , et qu’elle était admissible? - La juge du procès a-t-elle eu tort d’estimer admissible une preuve de relation [traduction] « relativement bénigne » à l’égard de laquelle elle a fourni au jury des directives appropriées sur le droit relativement aux utilisations qui pouvaient être faites ou non de cette preuve? - Une erreur d’application de l’art. 276 aurait-elle une incidence significative sur les verdicts d’acquittement conformément au critère établi dans l’arrêt R. c. Graveline, 2006 CSC 16, [2006] 1 R.C.S. 609?

 

Patrick John Goldfinch, l’appelant, a été acquitté à l’égard d’accusations de voies de fait et d’agression sexuelle. Lui et la plaignante avaient vécu une relation ensemble et, lorsqu’elle a pris fin, ils ont continué à se voir pour le sexe seulement. Au procès, une preuve du comportement sexuel antérieur de la plaignante a été admise, en application de l’art. 276  du Code criminel , au motif que cela fournirait un contexte et aiderait à éviter toute interprétation erronée de la part du jury comme quoi la relation entre M. Goldfinch et la plaignante était platonique. La juge du procès a conclu que la preuve était pertinente et que sa valeur probante l’emportait sur tout effet préjudiciable, le cas échéant. Le ministère public a interjeté appel des acquittements, plaidant que la juge du procès avait eu tort d’admettre la preuve. Les juges majoritaires de la Cour d’appel ont accueilli l’appel et ordonné la tenue d’un nouveau procès. Le juge Berger, dissident, aurait rejeté l’appel, estimant que l’analyse de la juge du procès et les mesures qu’elle avait prises pour se conformer à l’art. 276 ne révélaient aucune erreur d’interprétation  de la preuve ni aucune erreur justifiant une intervention en appel.

 


 

 

 

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