Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada
(Le français suit)
JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS
July 13, 2020
For immediate release
OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following leave applications will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, July 16, 2020. This list is subject to change.
PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION
Le 13 juillet 2020
Pour diffusion immédiate
OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation suivantes le jeudi 16 juillet 2020, à 9 h 45 HAE. Cette liste est sujette à modifications.
1. Sa Majesté la Reine c. Jean-Marie Aloise Hoch (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (39073)
2. Abstak Holdings Inc. v. Telsec Developments Ltd. (Alta.) (Civil) (By Leave) (39101)
3. Toronto Muslim Cemetery Corp. v. Muslim Green Cemeteries Corporation (Ont.) (Civil) (By Leave) (39121)
39073 |
Her Majesty the Queen v. Jean-Marie Aloise Hoch (Que.) (Criminal) (By Leave) |
||
Criminal law — Territorial jurisdiction — Jurisdiction of Canadian courts — Offence committed on aircraft — Laying of charge — Consent of Attorney General of Canada — Time limit — Discretion — Nullity — Whether s. 7(7) of Criminal Code creates mandatory time limit that, upon expiring, removes jurisdiction of Canadian courts over proceedings for which continuation has not been consented to by Attorney General of Canada within prescribed time — Criminal Code, R.S.C. 1985, c. C‑46, s. 7(7). |
|||
|
|||
The respondent, Aloise Hoch, a French citizen, was charged with sexual offences that were committed on an aircraft, on a flight from Paris to Montréal, and were therefore deemed to have been committed in Canada. Under s. 7(7) of the Criminal Code, the Attorney General of Canada’s consent to the proceedings had to be obtained not later than eight days after they were commenced, but the Attorney General failed to give it. The applicant, the Crown, laid new charges after the error was noticed. At the commencement of his trial, the respondent filed a motion for a stay of proceedings, alleging that the laying of the new charges against him constituted an abuse of process. The Court of Québec granted the respondent’s motion for a stay. The Court of Appeal held instead that the eight‑day time limit under s. 7(7) Cr. C. is mandatory and that it barred the Crown from laying new charges. Rather than affirming the trial judge’s stay order, the Court of Appeal allowed the appeal solely to declare the charges to be null.
|
|||
May 18, 2018 Court of Québec (Judge Mondor) 500‑01‑168431‑184
|
|
Motion for stay of proceedings granted
|
|
December 19, 2019 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Dutil, Bouchard and Sansfaçon JJ.A.)
|
|
Appeal allowed solely to declare charges against respondent to be null |
|
February 14, 2020 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed
|
|
39073 |
Sa Majesté la Reine c. Jean-Marie Aloise Hoch (Qc) (Criminelle) (Autorisation) |
||
Droit criminel — Compétence territoriale — Compétence des tribunaux canadiens — Infraction commise à bord d’un aéronef — Dépôt d’accusation — Consentement du procureur général du Canada — Délai — Pouvoir discrétionnaire — Nullité — Le paragraphe 7(7) du Code Criminel crée‑t‑il un délai de rigueur qui, à son expiration, retire la compétence des tribunaux canadiens à l’égard d’une poursuite dont la continuation n’a pas fait l’objet d’un consentement du procureur général du Canada dans le délai prévu? — Code criminel, L.R.C. 1985, c. C‑46, art. 7(7). |
|||
|
|||
L’intimé, M. Aloise Hoch, citoyen français, est accusé d’infractions à caractère sexuel. Ces infractions ont été commises dans un avion, dont le vol, en provenance de Paris, s’est terminé à Montréal, et elles sont donc réputées avoir été commises au Canada. Selon le par. 7(7) du Code criminel, le procureur général du Canada devait donner son consentement aux poursuites au plus tard huit jours après qu’elles furent engagées, ce qu’il a omis de faire. La demanderesse, la Couronne, a déposé de nouvelles accusations après avoir constaté son erreur. Au début de son procès, l’intimé dépose une requête en arrêt des procédures alléguant abus de la poursuite dans le dépôt des nouvelles accusations contre lui. La Cour du Québec accorde la requête de l’intimé en arrêt des procédures. La Cour d’appel conclut plutôt que le délai de huit jours prévu au par. 7(7) C. cr. est de rigueur et ne permet pas à la Couronne de déposer de nouvelles accusations. Plutôt que de confirmer la conclusion du juge de procès ordonnant l’arrêt des procédures, la Cour d’appel accueille l’appel pour la seule fin de déclarer les accusations nulles.
|
|||
Le 18 mai 2018 Cour du Québec (Le juge Mondor) 500‑01‑168431‑184
|
|
Requête en arrêt des procédures accordée
|
|
Le 19 décembre 2019 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Dutil, Bouchard et Sansfaçon)
|
|
Appel accueilli à la seule fin de déclarer nulles les accusations portées contre l’intimé
|
|
Le 14 février 2020 Cour suprême du Canada |
|
Demande d’autorisation d’appel déposée
|
|
39101 |
Abstak Holdings Inc. v. Telsec Developments Ltd. (Alta.) (Civil) (By Leave) |
||
Contracts — Damages — The scope of the obligation to fulfill a condition precedent, in land sale transactions and as a general matter of contractual interpretation — The appropriate date for the assessment of damages in land sale transactions, applying the principles of mitigation |
|||
|
|||
In 2008, the parties entered into an agreement of purchase and sale of 5 acres of land for the price of $1,175,000 per acre. Prior to the finalization of the agreement, Abstak sought to obtain a development permit for the land from the City of Calgary. The City refused Abstak’s development permit application. Abstak filed a notice of appeal of this decision. The day before the appeal was to be heard, Abstak withdrew its appeal. It terminated the agreement between the parties.
The Court of Queen’s Bench of Alberta found that Abstak had an obligation to pursue the appeal for the permit and that Telsec was entitled to damages in the amount of $2,000,000. The majority of the Court of Appeal found no error in the trial judge’s reasons warranting its intervention. It disagreed however with the damages award, and found that Abstak’s initial deposit on the transaction should be deducted from the damages. O’Ferrall J.A., dissenting, would have allowed the appeal, set aside Telsec’s $2,000,000 judgment and directed the return of Abstak’s deposit.
|
|||
December 21, 2017 Court of Queen’s Bench of Alberta (Jones J.)
|
|
Judgment granted to the respondent in the amount of $2,000,000 plus pre‑judgment interest; counterclaim dismissed
|
|
January 30, 2020 Court of Appeal of Alberta (Calgary) (Rowbotham, O'Ferrall [dissenting] and Strekaf JJ.A.)
|
|
Appeal dismissed except in relation to award of damages (varied to $1,800,000) and to applicant’s $100,000 deposit (deducted from damage award)
|
|
March 30, 2020 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed
|
|
39101 |
Abstak Holdings Inc. c. Telsec Developments Ltd. (Alb.) (Civile) (Autorisation) |
||
Contrats — Dommages‑intérêts — Portée de l’obligation de remplir une condition préalable, dans les opérations de vente immobilière et en matière d’interprétation contractuelle en général — Date à laquelle il convient de faire l’évaluation des dommages‑intérêts dans les opérations de vente immobilière, appliquant les principes de limitation. |
|||
|
|||
En 2008, les parties ont conclu une convention d’achat‑vente de 5 acres de terrain au prix de 1 175 000 $ l’acre. Avant la rédaction définitive de la convention, Abstak a tenté d’obtenir un permis d’aménagement du terrain de la Ville de Calgary. La Ville a rejeté la demande de permis d’aménagement d’Abstak. Abstak a déposé un avis d’appel de cette décision. La veille de l’audition de l’appel, Abstak a retiré son appel. Elle a résilié la convention conclue entre les parties.
La Cour du Banc de la Reine de l’Alberta a conclu qu’Abstak avait l’obligation de poursuivre l’appel relatif au permis et que Telsec avait droit à des dommages‑intérêts de 2 000 000 $. La Cour d’appel n’a trouvé aucune erreur dans les motifs du juge de première instance justifiant son intervention. Toutefois, elle n’était pas d’accord avec le montant des dommages‑intérêts accordé, et a conclu que le dépôt initial d’Abstak sur l’opération devait être déduit des dommages‑intérêts. Le juge O’Ferrall, dissident, aurait accueilli l’appel, annulé le jugement de 2 000 000 $ en faveur de Telsec et ordonné le remboursement du dépôt d’Abstak.
|
|||
21 décembre 2017 Cour du Banc de la Reine de l’Alberta (Juge Jones)
|
|
Jugement accordant des dommages-intérêts de 2 000 000 $ à l’intimée, intérêts avant jugement en sus, et rejetant la demande reconventionnelle
|
|
30 janvier 2020 Cour d’appel de l’Alberta (Calgary) (Juges Rowbotham, O'Ferrall [dissident] et Strekaf)
|
|
Rejet de l’appel, sauf en ce qui concerne le montant des dommages‑intérêts accordés (les réduisant à 1 800 000$) et le dépôt de 100 000 $ de la demanderesse (déduit du montant des dommages‑intérêts accordés)
|
|
30 mars 2020 Cour suprême du Canada |
|
Dépôt de la demande d’autorisation d’appel
|
|
39121 |
Toronto Muslim Cemetery Corp. v. Muslim Green Cemeteries Corporation (Ont.) (Civil) (By Leave) |
||
Contracts — Interpretation — Interpretation of contract governed by Funeral, Burial and Cremation Services Act, 2002, S.O. 2002, c. 33 — Whether principles in Sattva Capital Corp. v. Creston Moly Corp., 2014 SCC 53, pertaining to the interpretation of contractual obligations have been misinterpreted and misapplied? |
|||
The parties entered into a contract in 2014, pursuant to which Muslim Green Cemeteries Corporation is to develop and sell burial plots on part of Toronto Muslim Cemetery Corp.’s lands. They do not agree on the interpretation of the contract. Muslim Green Cemeteries Corporation applied for a ruling interpreting aspects of the contract. The applications judge issued declarations interpreting parts of the contract. The Court of Appeal dismissed an appeal. |
|||
|
|||
January 9, 2019 Ontario Superior Court of Justice (Copeland J.)
|
|
Declarations interpreting contract granted
|
|
February 4, 2020 Court of Appeal for Ontario (Simmons, Pepall, Trotter JJ.A.) 2020 ONCA 94; C66533
|
|
Appeal dismissed
|
|
April 6, 2020 Supreme Court of Canada |
|
Application for leave to appeal filed
|
|
39121 |
Toronto Muslim Cemetery Corp. c. Muslim Green Cemeteries Corporation (Ont.) (Civile) (Autorisation) |
||
Contrats — Interprétation — Interprétation d’un contrat régi par la Loi de 2002 sur les services funéraires et les services d’enterrement et de crémation, L.O. 2002, ch. 33 — Les principes énoncés dans Sattva Capital Corp. c. Creston Moly Corp., 2014 CSC 53, relatifs à l’interprétation des obligations contractuelles ont-ils été mal interprétés et mal appliqués? |
|||
En 2014, les parties ont conclu un contrat en vertu duquel Muslim Green Cemeteries Corporation doit mettre en valeur et vendre des concessions de sépulture sur une partie des terrains de Toronto Muslim Cemetery Corp. Les parties ne s’entendent pas sur l’interprétation du contrat. Muslim Green Cemeteries Corporation a demandé un jugement interprétant certains aspects du contrat. La juge de première instance a prononcé un jugement déclaratoire interprétant des parties du contrat. La Cour d’appel a rejeté l’appel. |
|||
|
|||
9 janvier 2019 Cour supérieure de justice de l’Ontario (Juge Copeland)
|
|
Jugement déclaratoire interprétant le contrat
|
|
4 février 2020 Cour d’appel de l’Ontario (Juges Simmons, Pepall et Trotter) 2020 ONCA 94; C66533
|
|
Rejet de l’appel
|
|
6 avril 2020 Cour suprême du Canada |
|
Dépôt de la demande d’autorisation d’appel
|
|
Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :
comments-commentaires@scc-csc.ca
613-995-4330