Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada
(Le français suit)
JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS
May 31, 2021
For immediate release
OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following leave applications will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, June 3, 2021. This list is subject to change.
PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION
Le 31 mai 2021
Pour diffusion immédiate
OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation suivantes le jeudi 3 juin 2021, à 9 h 45 HAE. Cette liste est sujette à modifications.
1. Season Alexandre Cardinal Truax v. Her Majesty the Queen (Alta.) (Criminal) (By Leave) (39584)
2. R.S. c. W.G. (Qc) (Civile) (Autorisation) (39523)
3. Roch Guimont, et al. c. Sa Majesté la Reine (Service des poursuites pénales du Canada) (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (39527)
4. Kevin Wagar v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (39571)
39584 |
Season Alexandre Cardinal Truax v. Her Majesty the Queen (Alta.) (Criminal) (By Leave) |
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Criminal law — Interception of communications — When an accused seeks exclusion of their own private communications, do they have standing to challenge the legality of prior searches and seizures that led directly to their own interceptions — Can a Mobile Device Identifier properly be authorized as a Transmission Data Recorder pursuant to s. 492.2 of the Criminal Code — Is the make and model of the particular Mobile Device Identifier device protected by investigative technique privilege?
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The applicant came to the attention of police when she communicated with the primary known target of a drug investigation whose communications were being lawfully intercepted. The applicant’s vehicle was stopped at a Canadian border crossing, and multiple kilograms of methamphetamine were found in hidden compartments. At trial, the Crown sought to tender the applicant’s own private communications against her. She brought an application seeking disclosure regarding the Mobile Device Identifier used. The hearing judge concluded that, pursuant to s. 37 of the Canada Evidence Act, RSC 1985, c C‑5, the make and model of the Mobile Device Identifier was protected by investigative technique privilege. The trial judge dismissed the applicant’s s. 8 Charter application, and convicted her of six drug related offences. The Court of Appeal dismissed the appeals. |
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February 9, 2018 Queen’s Bench of Alberta (Wilson J.)
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Ruling: applicant’s disclosure request dismissed
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January 18, 2018 Provincial Court of Alberta (Stevenson P.C.J.) (unreported)
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Convictions entered for six drug related offences |
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June 18, 2020 Court of Appeal of Alberta (Calgary) (Paperny, Watson, Crighton JJ.A.) 1801‑0064A;1901‑0191A
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Appeals dismissed
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February 19, 2021 Supreme Court of Canada
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Motion for an extension of time to serve and file application for leave to appeal and application for leave to appeal filed |
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39584 |
Season Alexandre Cardinal Truax c. Sa Majesté la Reine (Alb.) (Criminelle) (Sur autorisation) |
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Droit criminel — Interception de communications — Lorsqu’un accusé cherche à exclure ses propres communications privées, a‑t‑il qualité pour contester la légalité de fouilles, perquisitions et saisies antérieures qui ont directement mené aux interceptions à son égard? — Un identificateur de dispositif mobile peut‑il, à bon droit, être autorisé à titre d’enregistreur de données de transmission aux termes de l’art. 492.2 du Code criminel? — La marque et le modèle d’un identificateur de dispositif mobile particulier sont‑ils protégés par le privilège se rattachant aux techniques d’enquête?
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La demanderesse a attiré l’attention des policiers lorsqu’elle a communiqué avec l’une des principales cibles connues d’une enquête sur une affaire de drogue dont les communications ont été légalement interceptées. Le véhicule de la demanderesse a été arrêté à un poste frontalier canadien, et de nombreux kilogrammes de métamphétamines ont été retrouvés dans des compartiments cachés. Lors du procès, le ministère public a cherché à admettre en preuve les communications privées de la demanderesse à son encontre. Elle a présenté une demande sollicitant la communication de renseignements quant à l’identificateur de dispositif mobile utilisé. Le juge qui présidait l’audience a conclu que, suivant l’art. 37 de la Loi sur la preuve au Canada, L.R.C. (1985), ch. C‑5, la marque et le modèle de l’identificateur de dispositif mobile étaient protégés par le privilège se rattachant aux techniques d’enquête. Le juge du procès a rejeté la demande fondée sur l’art. 8 de la Charte présentée par la demanderesse, et l’a déclaré coupable de six infractions liées à la drogue. La Cour d’appel a rejeté les appels. |
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9 février 2018 Cour du Banc de la Reine de l’Alberta (juge Wilson)
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Jugement : la demande de communication de la demanderesse est rejetée.
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18 janvier 2018 Cour provinciale de l’Alberta (juge Stevenson) (non publié)
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Des déclarations de culpabilité à l’égard de six infractions liées à la drogue sont prononcées. |
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18 juin 2020 Cour d’appel de l’Alberta (Calgary) (juges Paperny, Watson, Crighton) 1801‑0064A;1901‑0191A
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Les appels sont rejetés.
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19 février 2021 Cour suprême du Canada
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La requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel et la demande d’autorisation d’appel sont présentées. |
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39523 |
R.S. v. W.G. (Que.) (Civil) (By Leave) |
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(Publication ban in case) (Publication ban on party) (Court file contains information that is not available for inspection by the public)
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Family law — Custody — Legality of removal of child — Removal order to return child to country of his usual domicile — Immigration — Refugee claim — Jurisdiction of Quebec courts — Whether Court of Appeal erred in establishing child’s usual domicile and best interests — Civil Code of Québec, CQLR, c. CCQ‑1991, art. 80.
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In the parties’ divorce proceedings, a Tunisian court made an interim award of custody of their child in the respondent’s favour and granted access rights to the applicant. Shortly after that, the respondent left Tunisia with the child without giving notice to the applicant and settled in Quebec, where she applied for refugee status. The applicant applied to have the child returned to Tunisia. The Superior Court ordered that he be returned. It determined that the child’s domicile was in Tunisia at the time of his unlawful removal and that it therefore did not have jurisdiction to rule on his custody. The Court of Appeal reversed the decision. In its opinion, the child’s best interests required that he remain in Canada with his mother, and it concluded that the Tunisian court had in awarding her custody made no order prohibiting her from leaving the country.
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July 15, 2020 Quebec Superior Court (Vaillancourt J.) 500‑04‑075110‑198
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Originating application granted, return of minor child to Tunisia ordered, provisional execution of judgment ordered |
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July 23, 2020 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Hogue J.A.) 500‑09‑028995‑207
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Stay of provisional execution of judgment ordered |
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November 10, 2020 Quebec Court of Appeal (Montréal) (Lévesque, Mainville and Cotnam JJ.A.) 500‑09‑028995‑207
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Appeal allowed
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January 12, 2021 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed
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39523 |
R.S. c. W.G. (Qc) (Civile) (Autorisation) |
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(Ordonnance de non‑publication dans le dossier) (Ordonnance de non‑publication visant une partie) (Le dossier de la Cour renferme des données que le public n'est pas autorisé à consulter)
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Droit de la famille — Garde — Licéité du déplacement de l’enfant — Ordonnance de renvoi de l’enfant dans le pays de son domicile habituel — Immigration — Demande d’asile — Compétence des tribunaux québécois — La Cour d’appel a‑t‑elle erré dans sa détermination du domicile habituel de l’enfant et de son meilleur intérêt? — Code civil du Québec, RLRQ c CCQ‑1991, art. 80.
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Dans le cours des procédures du divorce des parties, un tribunal tunisien confie provisoirement la garde de leur enfant à l’intimée et accorde des droits d’accès au demandeur. Peu après, l’intimée quitte la Tunisie avec l’enfant sans en avertir le demandeur pour s’installer au Québec et demande le statut de réfugiée. Le demandeur introduit une demande afin d’obtenir le retour de l’enfant en Tunisie. La Cour supérieure ordonne son retour. Elle détermine que le domicile de l’enfant se situait en Tunisie au moment de son déplacement illicite et, par conséquent, qu’elle n’a pas compétence pour statuer sur sa garde. La Cour d’appel infirme la décision. Elle estime que son meilleur intérêt commande qu’il demeure au Canada avec sa mère et conclut que le tribunal tunisien lui a été confié la garde sans qu’aucune ordonnance ne lui interdise de quitter le pays.
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Le 15 juillet 2020 Cour supérieure du Québec (Le juge Vaillancourt) 500‑04‑075110‑198
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Demande introductive d’instance accueillie, retour de l’enfant mineur en Tunisie ordonné, exécution provisoire du jugement ordonnée
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Le 23 juillet 2020 Cour d’appel du Québec (Montréal) (La juge Hogue) 500‑09‑028995‑207
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Suspension de l’exécution provisoire du jugement ordonnée |
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Le 10 novembre 2020 Cour d’appel du Québec (Montréal) (Les juges Lévesque, Mainville et Cotnam) 500‑09‑028995‑207
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Appel accueilli
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Le 12 janvier 2021 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée
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39527 |
Roch Guimont, Constance Guimont v. Her Majesty the Queen (Public Prosecution Service of Canada) (Que.) (Criminal) (By Leave) |
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Charter of Rights — Search and seizure — Criminal law — Return or disposal of goods seized in search — Applicants convicted of possessing and exporting controlled goods — Stay of proceedings because of unreasonable delays — Motion by Crown for disposal of seized goods — Motion by applicants for return of seized goods — Order that goods be forfeited in absence of proof of right to lawful possession — Whether Court of Appeal erred in denying return of seized goods to their lawful owner under false pretext that applicants did not know serial numbers of their goods, and in context in which application for return of property showed that seizures were unlawful — Whether application of Defence Production Act by federal officials was abusive and unlawful — Whether ss. 35, 37(1) and 45(1)(b) and Schedule of Defence Production Act are unconstitutional — Whether all corruption and influence in justice system needs to be cleaned up in order to protect citizens’ rights and freedoms — Canadian Charter of Rights and Freedoms, ss. 8, 24(1) — Criminal Code, R.S.C. 1985, c. 46, s. 490 — Defence Production Act, R.S.C. 1985, c. D‑1, ss. 5, 37(1), 45(1)(b), Schedule — Export and Import Permits Act, R.S.C. 1985, c. E‑19, s. 13. |
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The applicants, Roch Guimont and Constance Guimont, were selling night vision goggles to foreign customers on the Internet. They were convicted, on the basis that the goggles were “controlled goods”, of possessing and exporting them in contravention of federal legislation. After the proceedings were stayed because of unreasonable delays on the basis of the decision in R. v. Jordan, 2016 SCC 27, the Crown brought a motion to dispose of the seized goods, which were no longer needed for investigation purposes, under s. 490 of the Criminal Code, R.S.C. 1985, c. 46, s. 490; the applicants applied for the return of the seized goods under the same section.
The motion judge ordered that the seized goods be forfeited, finding that the Guimonts had failed to show that they were entitled to ownership or possession of the goggles. The Court of Appeal unanimously dismissed the Guimonts’ appeal, concluding that the motion judge had made no error; the burden was on the appellants, and it had not been discharged in this case.
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September 25, 2019 Quebec Superior Court (Huot J.)
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Application by Roch Guimont and Constance Guimont for return of seized goods — dismissed; order that goods be forfeited
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December 18, 2020 Quebec Court of Appeal (Québec) (Gagnon, Lévesque and Ruel JJ.A.)
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Appeal by Mr. Guimont and Ms. Guimont — dismissed
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January 12, 2021 Supreme Court of Canada |
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Application for leave to appeal filed by Mr. Guimont and Ms. Guimont |
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39527 |
Roch Guimont, Constance Guimont c. Sa Majesté la Reine (Service des poursuites pénales du Canada) (Qc) (Criminelle) (Autorisation) |
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Charte des droits — Fouilles, perquisitions et saisies — Droit criminel — Remise ou disposition de biens saisis lors de perquisitions — Demandeurs déclarés coupables de possession et exportation de marchandises contrôlées — Arrêt des procédures pour cause de délais déraisonnables — Requête du ministère public en disposition des biens saisis — Requête des demandeurs pour remise des biens saisis — Ordonnance pour confiscation des biens en l’absence de preuve de droit à la possession légitime — La Cour d’appel a‑t‑elle erré en refusant la remise des biens saisis à leur propriétaire légitime, sous le faux prétexte que les demandeurs ne connaissait pas les numéros de série de leurs biens, et dans le contexte que la demande en remise de biens démontre des saisies illégales? — La façon dont les fonctionnaires fédéraux appliquent la Loi sur la production de défense est‑elle abusive et illégale? — Les art. 35, 37(1) et 45(1)b) et l’Annexe de la Loi sur la production de défense sont‑ils inconstitutionnels? — Le système de justice doit‑il être nettoyé de toute corruption et influence pour protéger les droits et libertés des citoyens? — Charte canadienne des droits et libertés, art. 8, 24(1) — Code criminel, L.R.C. 1985, ch. 46, art. 490 — Loi sur la production de défense, L.R.C. 1985, ch. D‑1, art. 5, 37(1), 45(1)b), Annexe — Loi sur les licences d’exportation et d’importation, L.R.C. 1985, ch. E‑19, art. 13. |
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Les demandeurs, Roch Guimont et Constance Guimont, s’adonnaient au commerce de lunettes de vision nocturne sur Internet à des clients étrangers. Ils ont été ont été déclarés coupables de possession et d’exportation de ces appareils, au motif que ceux‑ci constituent des « marchandises contrôlées » en contravention de lois fédérales. Suite à l’arrêt des procédures pour cause de délais déraisonnables en vertu de l’arrêt R. c. Jordan, 2016 CSC 27, la Couronne présente une requête pour disposition des biens saisis qui ne sont plus requis aux fins d’enquête, conformément à l’art. 490 du Code criminel, L.R.C. 1985, ch. 46, art. 490; les demandeurs demandent la remise des biens saisis en vertu de la même disposition.
Le juge de première instance ordonne la confiscation des biens saisis, concluant que les Guimont n’ont pas réussi à démontrer leur droit à la propriété ou à la possession des appareils. La Cour d’appel rejette l’appel des Guimont à l’unanimité, concluant que le juge de première instance n’a commis aucune erreur; le fardeau revenait aux appelants, et il n’a pas été satisfait en l’espèce.
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Le 25 septembre 2019 Cour supérieure du Québec (le juge Huot)
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Demande de Roch Guimont et Constance Guimont pour remise des biens saisis — rejetée; ordonnance de confiscation des biens
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Le 18 décembre 2020 Cour d’appel du Québec (Québec) (les juges Gagnon, Lévesque et Ruel)
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Appel de M. Guimont et Mme. Guimont — rejeté
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Le 12 janvier 2021 Cour suprême du Canada |
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Demande d’autorisation d’appel déposée par M. Guimont et Mme. Guimont |
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39571 |
Kevin Wagar v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) |
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Criminal law — Sentencing — Considerations — Whether the Court of Appeal erred in law by holding that mental illness was not a factor to be taken into consideration when determining a fit sentence.
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The applicant pled guilty to two counts of fraud over $5,000.00. The applicant was sentenced to 5 ½ years’ imprisonment. The Court of Appeal granted leave to appeal the sentence, and dismissed that appeal. The Court of Appeal held that mental illness was not a factor to be taken into consideration when determining a fit sentence. |
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August 22, 2016 Ontario Superior Court of Justice (Tausendfreund J.) (unreported)
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Applicant sentenced to 5 ½ years’ imprisonment
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November 21, 2018 Court of Appeal for Ontario (Feldman, Roberts, Fairburn JJ.A.) 2018 ONCA 931; C64974
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Leave to appeal sentence granted; sentence appeal dismissed
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February 17, 2021 Supreme Court of Canada
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Motion for an extension of time to serve and file the application for leave to appeal and application for leave to appeal filed |
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Kevin Wagar c. Sa Majesté la Reine (Ont.) (Criminelle) (Sur autorisation) |
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Droit criminel — Détermination de la peine — Facteurs devant être pris en considération — La Cour d’appel a‑t‑elle commis une erreur de droit en concluant que la maladie mentale n’était pas un facteur devant être pris en considération dans le cadre de la détermination d’une peine juste ?
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Le demandeur a plaidé coupable à deux chefs d’accusation de fraude de plus de 5 000 $. Le demandeur a été condamné à une peine d’emprisonnement de 5 ans et demi. La Cour d’appel a accordé la permission d’appeler de la peine, et a ensuite rejeté l’appel. La Cour d’appel a conclu que la santé mentale n’était pas un facteur devant être pris en considération dans le cadre de la détermination d’une peine juste. |
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22 août 2016 Cour supérieure de justice de l’Ontario (juge Tausendfreund) (non publié)
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Le demandeur a été condamné à une peine d’emprisonnement de 5 ans et demi.
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21 novembre 2018 Cour d’appel de l’Ontario (juges Feldman, Roberts, Fairburn) 2018 ONCA 931; C64974
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L’autorisation d’appeler de la peine est accordée; l’appel de la peine est rejeté.
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17 février 2021 Cour suprême du Canada
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La requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel et la demande d’autorisation d’appel sont présentées. |
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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada :
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