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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

June 29, 2015

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EDT on Thursday, July 2, 2015.  This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 29 juin 2015

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 2 juillet 2015, à 9 h 45 HAE.  Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.       Roch Guimont et autre c. Sa Majesté la Reine (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (36391)

 

2.       Jacques Laperrière c. Sa Majesté la Reine (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (36345)

 

3.       Procureur général du Canada c. Barreau du Québec (Qc) (Civile) (Autorisation) (36290)

 

4.       9080-9211 Québec Inc. (Les Propriétés Victoria) v. Athena Energy Marketing Inc. (doing business under the trade name RBC Natural Gas Services Inc.) et al. (Que.) (Civil) (By Leave) (36279)

 

5.       World Bank Group v. Kevin Wallace, et al. (Ont.) (Criminal) (By Leave) (36315)

 

6.       Michael Panula v. Attorney General of Canada (F.C.) (Civil) (By Leave) (36344)

 

7.       Shin Han F & P Inc. v. Canada-Nova Scotia Offshore Petroleum Board (N.S.) (Civil) (By Leave) (36289)

 

8.       Larry Peter Klippenstein v. Attorney General of Canada (F.C.) (Civil) (By Leave) (36406)

 

9.       Amexon Developments Inc. v. 1465152 Ontario Limited (Ont.) (Civil) (By Leave) (36343)

 

10.    1298417 Ontario Ltd. v. Corporation of the Town of Lakeshore (Ont.) (Civil) (By Leave) (36288)

 

 

 

36391

Roch Guimont and Constance Guimont v. Her Majesty the Queen

(Que.) (Criminal) (By Leave)

Charter of Rights and Freedoms – Criminal law – Search and seizure – Remedy – Appeals – Leave to appeal – Interlocutory judgment – Whether Court of Appeal erred in law in finding that interlocutory judgment not subject to immediate appeal – Whether Superior Court erred in law in dismissing motion for illegal search and for stay of proceedings – Whether applicants raising question of public importance.

 

The applicants were charged with several offences under s. 45(1) (b) of the Defence Production Act , R.S.C. 1985, c. D‑1 , for possessing a controlled good, namely third‑generation night vision goggles, without being registered or exempt from registration, contrary to s. 37 of that Act. They were also charged with several offences under s. 19(1)  of the Export and Import Permits Act , R.S.C. 1985, c. E‑19 , for exporting any goods or technology included in an Export Control List, namely a third‑generation image intensifier, without holding an export permit, contrary to s. 13 of that Act.

 

Before their trial, the applicants brought a motion for illegal search and for a stay of proceedings in the Superior Court.  The motion was dismissed.  The Court of Appeal then dismissed their application for leave to appeal and their application for certiorari.

 

February 6, 2015

Quebec Superior Court

(Dionne J.)

 

 

Applicants’ motion for illegal search and for stay of proceedings dismissed

 

March 13, 2015

Quebec Court of Appeal (Québec)

(Bélanger J.A.)

2015 QCCA 518

 

 

Motion for leave to appeal and motion for certiorari dismissed

 

April 13, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

36391

Roch Guimont et Constance Guimont c. Sa Majesté la Reine

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

Charte des droits et libertés – Droit criminel – Fouilles, perquisitions et saisies – Réparation – Appels – Permission d’appeler – Jugement interlocutoire – La Cour d’appel a-t-elle erré en droit en concluant qu’un jugement interlocutoire ne peut faire l’objet d’un appel immédiat? – La Cour supérieure a-t-elle erré en droit en rejetant la requête en perquisition illégale et en arrêt des procédures? – Les demandeurs soulèvent-ils une question d’importance pour le public?

 

Les demandeurs sont accusés de plusieurs infractions prévues à l’art. 45(1)b) de la Loi sur la production de la défense, L.R.C. 1985, c. D-1 , pour avoir eu en leur possession des marchandises contrôlées, soit des lunettes de vision de nuit de troisième génération, sans être inscrits ou exemptés d’inscription, contrairement à l’art. 37 de cette loi.  Ils sont également accusés de plusieurs infractions prévues à l’art. 19(1) de la Loi sur les licences d’importation et d’exportation, L.R.C. 1985, c. E-19 , pour avoir exporté des marchandises ou des technologies figurant sur la liste des marchandises d’exportation contrôlée, à savoir un intensificateur d’image de troisième génération, sans détenir une licence d’exportation, contrairement à l’art. 13 de cette loi.

 

Avant leur procès, les demandeurs ont présenté une requête en perquisition illégale et en arrêt des procédures devant la Cour supérieure.  La requête a été rejetée.  La Cour d’appel a ensuite rejeté leur demande d’autorisation d’appel et leur demande de certiorari.

 

Le 6 février 2015

Cour supérieure du Québec

(Le juge Dionne)

 

 

Requête des demandeurs en perquisition illégale et en arrêt des procédures rejetée

 

Le 13 mars 2015

Cour d’appel du Québec (Québec)

(La juge Bélanger)

2015 QCCA 518

 

 

Requête en demande d’autorisation d’appel et requête en demande de certiorari rejetées

 

Le 13 avril 2015

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

 

36345

Jacques Laperrière v. Her Majesty the Queen

(Que.) (Criminal) (By Leave)

Criminal law — Charge to jury — Whether Court of Appeal erred in law in finding that trial judge had not made error in charge to jury.

 

The applicant, who suffers from paranoid schizophrenia, was convicted of second degree murder in a jury trial. He appealed his conviction, alleging, inter alia, that in instructing the jurors the judge had erred in defining “mental disorder” in relation to the concept of not being criminally responsible and in refusing to put the defence of provocation to the jury.

 

November 23, 2012

Quebec Superior Court

(Levesque J.)

File No. 400-01-056545-098

 

 

Applicant convicted by jury of second degree murder

June 6, 2014

Quebec Court of Appeal (Québec)

(Morin, Gagnon and Gagnon JJ.A.)

2014 QCCA 1159

File No. 200-10-002899-123

 

 

Appeal from conviction dismissed

 

March 17, 2015

Supreme Court of Canada

 

 

 

Motion to extend time to serve and file application for leave to appeal and application for leave to appeal filed

 

36345

Jacques Laperrière c. Sa Majesté la Reine

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

Droit criminel — Exposé au jury — Cour d’appel a-t-elle erré en droit concluant que juge de procès n’avait pas commis d’erreur dans son exposé du jury?

 

Le demandeur, qui souffre de schizophrénie paranoïde, a été reconnu coupable de meurtre non prémédité dans le cadre d’un procès devant jury. Il a porté sa condamnation en appel alléguant que le juge avait, entre autres, commis une erreur dans ses directives aux jurés en définissant « troubles mentaux » relativement à la notion de la non-responsabilité criminelle et en refusant de soumettre au jury le moyen de défense de la provocation.

 

Le 23 novembre 2012

Cour supérieure du Québec

(Le juge Levesque)

No. de dossier 400-01-056545-098

 

 

Demandeur reconnu coupable de meurtre non prémédité, par jury

Le 6 juin 2014

Cour d’appel du Québec (Québec)

(Les juges Morin, Gagnon et Gagnon)

2014 QCCA 1159

No. de dossier 200-10-002899-123

 

 

Appel de condamnation rejeté

 

Le 17 mars 2015

Cour suprême du Canada

 

 

 

Requête en prorogation du délai pour signifier et déposer une demande d’autorisation d’appel et demande d'autorisation d'appel, déposées

 

36290

Attorney General of Canada v. Barreau du Québec

- and -

Attorney General of Quebec

(Que.) (Civil) (By Leave)

Civil procedure – Parties – Standing – Public interest standing – Whether leave to appeal should be granted because of public importance of case itself, significant impact it may have on other cases and important issues it raises with respect to law on public interest standing.

 

On November 23, 2012, through a motion for a declaratory judgment, the Barreau du Québec (the Barreau) asked the Superior Court to determine the constitutionality of several provisions of the Safe Streets and Communities Act, S.C. 2012, c. 1, imposing minimum punishments of imprisonment in criminal cases.  The applicant, the Attorney General of Canada, moved to dismiss the Barreau’s motion on the ground that it did not have sufficient interest to bring those proceedings.

 

May 1, 2014

Quebec Superior Court

(Roy J.)

No. 500-17-074826-127

2014 QCCS 1863

 

 

Applicant’s motion to dismiss dismissed

 

December 4, 2014

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Vézina, Savard and Vauclair JJ.A.)

No. 500-09-024462-145

2014 QCCA 2234

 

 

Appeal dismissed

 

February 2, 2015

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

36290

Procureur général du Canada c. Barreau du Québec

- et -

Procureure générale du Québec

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Procédure civile – Parties – Qualité pour agir – Qualité pour agir dans l’intérêt public – Y a-t-il lieu d’accorder l’autorisation d’appel en raison de l’importance de l’affaire elle-même pour le public, des importants effets qu'elle peut avoir dans d'autres litiges, et des importantes questions qu’elle soulève concernant le droit relatif à la qualité pour agir dans l'intérêt public?

 

Le 23 novembre 2012, par le biais d’une requête pour jugement déclaratoire, le Barreau du Québec (le Barreau) a demandé à la Cour supérieure de statuer sur la constitutionnalité de plusieurs dispositions de la Loi sur la sécurité des rues et des communautés, L.C. 2012, c. 1, lesquelles imposent des peines minimales d’emprisonnement en matière criminelle.  Le demandeur, à savoir le Procureur général du Canada, conteste la recevabilité de la requête du Barreau au motif que ce dernier n’a pas l’intérêt suffisant pour entreprendre ce recours.

 

Le 1 mai 2014

Cour supérieure du Québec

(Le juge Roy)

No. 500-17-074826-127

2014 QCCS 1863

 

 

Requête en irrecevabilité du demandeur rejetée.

 

Le 4 décembre 2014

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Vézina, Savard et Vauclair)

No. 500-09-024462-145

2014 QCCA 2234

 

 

Appel rejeté.

 

Le 2 février 2015

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d’autorisation d’appel déposée.

 

36279

9080-9211 Québec Inc. (Les Propriétés Victoria) v. Athena Energy Marketing Inc. (doing business under the trade name RBC Natural Gas Services Inc.), Regroupement Lafar Inc.

(Que.) (Civil) (By Leave)

Contracts – Contracts of sale – Damages – Obligation to mitigate damages – Whether Superior Court erred in failing to apply requirements of art. 1479 of Civil Code of Québec, CQLR c. C‑1991 – Whether Court of Appeal erred in dismissing appeal.

 

In 2005, the applicant 9080‑9211 Québec Inc. (“Victoria”) entered into a natural gas supply contract with the respondent Athena Energy Marketing Inc. (“Athena”) for its four income properties in Montréal.  Under the contract, Victoria undertook to use and pay for a fixed quantity of natural gas for five years.  In 2006, Victoria sold two of the four properties and its natural gas consumption fell as a result.  In 2009, it sold its last two properties and its consumption fell to zero.  When Victoria stopped paying the bills, Athena brought an action on account to recover the loss it had incurred.  The Superior Court allowed the action.  The Court of Appeal dismissed the appeal.

 

June 19, 2013

Quebec Superior Court

(Emery J.)

2013 QCCS 2715

 

 

Respondent Athena’s action allowed; applicant ordered to pay Athena $234,000

 

December 2, 2014

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Duval Hesler C.J. and Vézina and Vauclair JJ.A.)

2014 QCCA 2255

 

 

Appeal dismissed

 

January 26, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

36279

9080-9211 Québec Inc. (Les Propriétés Victoria) c. Athena Energy Marketing Inc. (doing business under the trade name Services de Gaz Naturel RBC Inc.), Regroupement Lafar Inc.

(Qc) (Civile) (Autorisation)

Contrats – Contrats de vente – Dommages – Obligation de mitiger ses dommages – La Cour supérieure a-t-elle fait erreur en omettant d’appliquer les exigences de l’art. 1479 du Code civil du Québec, RLRQ c C-1991? – La Cour d’appel a-t-elle fait erreur en rejetant l’appel?

 

En 2005, 9080-9211 Québec Inc. (« Victoria »), demanderesse, a conclu un contrat d’approvisionnement en gaz naturel avec l’intimée Athena Energy Marketing Inc. (« Athena ») pour les besoins de ses quatre immeubles à revenus situés à Montréal.  Aux termes du contrat, Victoria s’est engagée à consommer et à payer une quantité fixe de gaz naturel pendant cinq ans.  En 2006, Victoria a vendu deux des quatre immeubles et sa consommation de gaz naturel a alors diminué.  En 2009, elle a vendu ses deux derniers immeubles et sa consommation est tombée à zéro.  Lorsque Victoria a cessé de payer les factures, Athena a intenté une action sur compte afin de recouvrir la perte qu’elle avait subie. La Cour supérieure a accueilli l’action.  La Cour d’appel a rejeté l’appel.

 

Le 19 juin 2013

Cour supérieure du Québec

(Le juge Emery)

2013 QCCS 2715

 

 

Action de l’intimée Athena accueillie; demanderesse condamnée à payer à Athena 234 000 $

 

Le 2 décembre 2014

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(La juge en chef Duval Hesler et les juges Vézina et Vauclair)

2014 QCCA 2255

 

 

Appel rejeté

 

Le 26 janvier 2015

Cour suprême du Canada

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

36315

World Bank Group v. Kevin Wallace, Zulfiquar Bhuiyan, Ramesh Shah, Mohammad Ismail, Her Majesty the Queen in Right of Canada

(Ont.) (Criminal) (By leave)

Public international law – Jurisdictional Immunity – Criminal law – Evidence – Accused charged with bribing foreign public officials – Accused demanding production of internal documents of third party international organization – Interlocutory Order for production of records for court review under R. v. O’Connor, [1995] 4 S.C.R. 411 – Third party seeking to appeal interlocutory judgment – Whether there is any principled basis on which a Superior Court should assert jurisdiction to compel production of confidential records of international organizations neither resident in Canada nor attorning to Canadian jurisdiction – What is the scope and effect of statutory immunity for international organizations, conferred by Canadian law, in the context of criminal proceedings to which such international organizations are not a party – Whether the benefits/burdens doctrine has any application to the statutory immunity conferred on international organizations by Canadian law – Whether the immunity, when expressly reserved, can be waived implicitly by conduct rather than expressly – Whether the immunity is capable of being waived by the applicant’s officials, at what level and by what procedure – Does the onus of establishing “undue interference” fall on the applicant in order to maintain its immunity – Is it legally appropriate to equate the waiver of a private law privilege with circumstances giving rise to the loss of a public law immunity conferred by statute – Because the accused wish to bring a Garofoli Application to challenge the Information to Obtain, does that make the applicant’s internal deliberative documents producible.

 

The individual respondents (the “accused”) are jointly charged with one count of bribing foreign public officials under the Corruption of Foreign Public Officials Act , S.C. 1998, c. 34 , in relation to SNC-Lavalin’s bid for a construction supervision contract for the Padma Bridge in Bangladesh. In the course of their criminal proceeding, the accused brought an application for an order requiring the applicant third party to produce certain documents. The applicant had received information from tipsters about possible corruption involving SNC-Lavalin, and had had approached the RCMP, providing it with information concerning the allegations. Two of the applicant’s employees subpoenaed by the defence did not appear before the court and the applicant took the position that it was not required to attend given its immunity from court process as an international organization. The defence’s application for an order requiring the production of documents by the applicant was granted in part by the Superior Court of Justice on the basis that the applicant had waived its immunity. The applicant was ordered to produce certain records for court review in accordance with R. v. O’Connor, [1995] 4 S.C.R. 411.

 

December 23, 2014

Superior Court of Justice

Nordheimer J.

2014 ONSC 7449

 

 

Application by individual respondents for an order requiring the production of documents by the applicant third party, granted in part

February 26, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

36315

Groupe de la Banque mondiale c. Kevin Wallace, Zulfiquar Bhuiyan,

Ramesh Shah, Mohammad Ismail, Sa Majesté la Reine du chef du Canada

(Ont.) (Criminelle) (Sur autorisation)

Droit international public – Immunité de juridiction – Droit criminel – Preuve – Accusés inculpés d’avoir donné des pots-de-vin à des agents publics étrangers – Accusés exigeant la production de documents internes d’une organisation internationale tierce – Ordonnance interlocutoire de production de documents pour examen judiciaire suivant l’arrêt R. c. O’Connor, [1995] 4 R.C.S. 411 – Tierce partie cherchant à interjeter appel du jugement interlocutoire – Existe-t-il une raison de principe pour laquelle une cour supérieure devrait se déclarer compétente pour exiger la production de documents confidentiels appartenant à des organisations internationales qui ne sont pas établies au Canada et n’ont pas non plus acquiescé à la compétence des tribunaux canadiens? – Quels sont l’étendue et l’effet de l’immunité légale accordée en droit canadien aux organisations internationales dans le contexte d’une instance criminelle à laquelle ces organisations ne sont pas parties? – La théorie des avantages et des inconvénients s’applique-t-elle à cette immunité? – Peut-on renoncer implicitement par sa conduite, plutôt qu’expressément, à une immunité accordée en termes exprès? – L’immunité est-elle susceptible de renonciation par les représentants du demandeur et, dans l’affirmative, quelle fonction doivent-ils occuper et quelle est la marche à suivre? – Incombe-t-il au demandeur d’établir une « ingérence injustifiée » pour conserver son immunité? – Convient-il, sur le plan juridique, d’assimiler la renonciation à un privilège de droit privé aux faits à l’origine de la perte d’une immunité de droit public accordée par la loi? – Comme les accusés souhaitent présenter une demande de type Garofoli pour contester la dénonciation, les procès-verbaux internes du demandeur peuvent-ils être produits?

 

Les particuliers intimés (les « accusés ») sont inculpés conjointement d’un chef de corruption d’agents publics étrangers en vertu de la Loi sur les agents publics étrangers, L.C. 1998, c. 34 , relativement à la soumission de SNC-Lavalin en vue d’obtenir un contrat pour superviser la construction du pont Padma au Bangladesh. Durant leur procès criminel, les accusés ont demandé une ordonnance enjoignant au tiers demandeur de produire certains documents. Le demandeur avait reçu d’indicateurs des renseignements à propos d’une corruption potentielle impliquant SNC-Lavalin et s’était adressé à la GRC pour lui fournir de l’information au sujet des allégations. Deux des employés du demandeur assignés à témoigner par la défense n’ont pas comparu devant le tribunal et le demandeur a affirmé que ces derniers n’étaient pas tenus de se présenter compte tenu de l’immunité contre les procédures judiciaires dont il jouissait en tant qu’organisation internationale. La demande de la défense visant à obtenir une ordonnance enjoignant au demandeur de produire des documents a été accueillie en partie par la Cour supérieure de justice au motif que le demandeur avait renoncé à son immunité. La Cour supérieure de justice a ordonné au demandeur de produire certains documents pour examen judiciaire conformément à R. c. O’Connor, [1995] 4 R.C.S. 411.

 

23 décembre 2014

Cour supérieure de justice

Juge Nordheimer

2014 ONSC 7449

 

 

Demande des particuliers intimés en vue d’obtenir une ordonnance enjoignant au tiers demandeur de produire des documents, accueillie en partie

26 février 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

36344

Michael Panula v. Attorney General of Canada

(FC) (Civil) (By Leave)

Administrative law — Judicial review — Application for judicial review dismissed — Appeal and motion for reconsideration dismissed — Whether the lower courts erred in their reasoning and decisions in dismissing applicant’s judicial review and subsequent appeal from Canadian Human Rights Commission’s decision to not deal with his complaint.

 

The applicant brought a complaint to the Canadian Human Rights Commission alleging discrimination against his former employer. The Commission decided not to deal with the applicant’s complaint. The applicant brought an application for judicial review to the Federal Court which was dismissed. The applicant appealed that decision to the Federal Court of Appeal. The appeal and subsequent motion for reconsideration were both dismissed.

 

February 24, 2014

Federal Court

(McVeigh J.)

 

 

Application for judicial review of Canadian Human Rights Commission decision not to deal with complaint, dismissed.

 

January 14, 2015

Federal Court of Appeal

(Dawson, Stratas and Boivin JJ.A.)

2015 FCA 7

 

 

Appeal dismissed.

 

February 26, 2015

Federal Court of Appeal

(Dawson, Stratas and Boivin JJ.A.)

File No.: A-162-14

 

 

Motion for reconsideration dismissed.

March 16, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed.

 

 

36344

Michael Panula c. Procureur général du Canada

(CF) (Civile) (Sur autorisation)

Droit administratif — Contrôle judiciaire — Demande de contrôle judiciaire rejetée — Appel et requête en réexamen rejetés — Les juridictions inférieures ont-elles commis une erreur dans leur raisonnement et dans leur décision en rejetant la demande de contrôle judiciaire et l’appel subséquent de la décision de la Commission canadienne des droits de la personne de ne pas statuer sur la plainte du demandeur?

 

Le demandeur a déposé une plainte auprès de la Commission canadienne des droits de la personne, alléguant avoir fait l’objet de discrimination par son ancien employeur. La Commission a décidé de ne pas statuer sur sa plainte. Le demandeur a présenté une demande de contrôle judiciaire à la Cour fédérale, demande qui a été rejetée. Il a ensuite interjeté appel de cette décision à la Cour d’appel fédérale. L’appel et la requête subséquente en réexamen ont tous les deux été rejetés.

 

24 février 2014

Cour fédérale

(Juge McVeigh)

 

 

Rejet de la demande de contrôle judiciaire  de la décision de la Commission canadienne des droits de la personne de ne pas statuer sur la plainte.

 

14 janvier 2015

Cour d’appel fédérale

(Juges Dawson, Stratas et Boivin)

2015 CAF 7

 

 

Rejet de l’appel.

 

26 février 2015

Cour d’appel fédérale

(Juges Dawson, Stratas et Boivin)

No du greffe : A-162-14

 

 

Rejet de la requête en réexamen.

16 mars 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 

 

36289

Shin Han F & P Inc. v. Canada-Nova Scotia Offshore Petroleum Board

(N.S.) (Civil) (By Leave)

Administrative law Boards and tribunals Canada-Nova Scotia Offshore Petroleum Board Judicial review Applicant seeking judicial review of decision made by Board to cancel an exploratory licence issued to the applicant Whether the Nova Scotia Court of Appeal applied the wrong legal test when determining whether the Applicant’s allegation of reasonable apprehension of institutional bias could be considered and in the manner in which it applied the test for considering a new issue in relation to the Applicant’s allegation of a institutional bias

 

The Canada-Nova Scotia Offshore Petroleum Board (“Board”) regulates the development of petroleum resources in the Nova Scotia offshore area. It granted the applicant an exploration license for a parcel of offshore lands based on the amount of expenditure proposed for exploration. Pursuant to the terms of the license, the applicant was required to deposit 25% of the proposed exploration expenditure as security. Failure to do so would result in the cancellation of the license. The applicant failed to make the deposit within the allotted time frame. The Board gave notice of its proposed decision to cancel the exploration license. The legislation provided a mechanism for the person affected to request a hearing before the Oil and Gas Committee (“Committee”). After considering the recommendation of the Committee, in accordance the governing legislation, the Board concluded that the applicant failed to comply with the exploration license and ordered the cancellation of the license and forfeiture of the deposit. The applicant sought judicial review of the Board decision. 

 

October 10, 2013

Supreme Court of Nova Scotia, Trial Division

(Warner J.)

2013 NSSC 341

 

 

 

Applicant’s application for judicial review dismissed

December 5, 2014

Nova Scotia Court of Appeal

(Farrar, Scanlan and Bourgeois JJ.A.)

2014 NSCA 108

 

 

Applicant’s appeal dismissed

 

February 3, 2015

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

 

36289

Shin Han F & P Inc. c. Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers

(N.‑É.) (Civile) (Sur autorisation)

Droit administratif — Organismes et tribunaux administratifs — Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers — Contrôle judiciaire — Demanderesse sollicitant le contrôle judiciaire d’une décision de l’Office d’annuler un permis de prospection qui lui a été accordé — La Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse a-telle appliqué le mauvais critère juridique pour déterminer si l’on pouvait examiner l’allégation de la demanderesse selon laquelle il existait une crainte raisonnable de partialité institutionnelle, et a-t-elle commis une erreur dans la manière dont elle a appliqué le critère relatif à l’examen d’une nouvelle question en ce qui a trait à l’allégation de partialité institutionnelle?

 

L’Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers (l’ « Office ») régit le développement des ressources pétrolières dans la zone extracôtière de la Nouvelle-Écosse. Il a accordé à la demanderesse un permis de prospection à l’égard d’une parcelle de terrains extracôtiers en se fondant sur les dépenses d’exploration proposées. Selon les conditions du permis, la demanderesse devait déposer en garantie 25 % des dépenses d’exploration proposées. L’omission de le faire entraînerait l’annulation du permis. La demanderesse n’a pas effectué le dépôt dans le délai imparti. L’Office a donné avis de sa décision envisagée d’annuler le permis de prospection. La loi prévoyait un mécanisme permettant à la personne touchée de solliciter une audience devant le Comité des hydrocarbures (le « Comité »). Après avoir examiné la recommandation du Comité conformément aux dispositions législatives applicables, l’Office a conclu que la demanderesse n’avait pas respecté les conditions du permis et a ordonné l’annulation de celui-ci et la confiscation du dépôt. La demanderesse a sollicité le contrôle judiciaire de cette décision.

 

10 octobre 2013

Cour suprême de la Nouvelle-Écosse, Section de première instance

(Juge Warner)

2013 NSSC 341

 

 

 

Rejet de la demande de contrôle judiciaire de la demanderesse

5 décembre 2014

Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse

(Juges Farrar, Scanlan et Bourgeois)

2014 NSCA 108

 

 

Rejet de l’appel de la demanderesse

 

3 février 2015

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

36406

Larry Peter Klippenstein v. Attorney General of Canada

(FC) (Civil) (By leave)

Charter of Rights  Freedom of religion Civil procedure Appeals – Applicant’s action dismissed Whether Federal Court of Appeal refused a statutory right of appeal from a decision that decided a point of law without a trial, decided a claim by a person under disability when that person was not properly represented as required by the Rules of Civil Procedure and decided issues of law in contravention of existing statues and the constitution of Canada and terminated proceedings by means of a direction which exceeds the Federal Court’s jurisdiction.

 

The Federal Court issued a direction on October 5, 2012 that Mr. Klippenstein wanted converted into an Order.

 

November 4, 2014

Federal Court

(Gleason J.)

Unreported

 

 

Applicant’s motion in letter form to have direction of October 5, 2012 converted into an order dismissed

 

February 27, 2015

Federal Court of Appeal

(Dawson, Gauthier and Scott JJ.A.)

 

 

Applicant’s appeal dismissed

 

April 23, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

36406

Larry Peter Klippenstein c. Procureur général du Canada

(CF) (Civile) (Sur autorisation)

Charte des droits — Liberté de religion — Procédure civile — Appels — Rejet de l’action du demandeur — La Cour d’appel fédérale a-t-elle refusé d’accorder un droit d’appel prévu par la loi contre une décision dans laquelle on a statué sans procès sur une question de droit, s’est-elle prononcée sur une demande présentée par une personne qui souffrait d’une incapacité et qui n’était pas dûment représentée conformément aux exigences des règles de procédure civile, et la décision visée par l’appel a-t-elle statué sur des questions de droit en contravention des lois existantes et de la Constitution canadienne et mis fin à l’affaire au moyen d’une directive excédant la compétence de la Cour fédérale?

 

Le 5 octobre 2012, la Cour fédérale a formulé une directive que M. Klippenstein a voulu faire convertir en ordonnance.

 

4 novembre 2014

Cour fédérale

(Juge Gleason)

Non publié

 

 

Rejet de la requête présentée par le demandeur sous forme de lettre en vue de faire convertir en ordonnance la directive du 5 octobre 2012

 

27 février 2015

Cour d’appel fédérale

(Juges Dawson, Gauthier et Scott)

 

 

Rejet de l’appel du demandeur

 

23 avril 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

36343

Amexon Developments Inc. v. 1465152 Ontario Limited

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Leases — Landlord and tenant — Landlord and owner of building seeking to terminate commercial tenancy in order to proceed with demolition of building — Are the rules relating to injunctions different when interference with a proprietary or property interest is involved? —  Should a court lend its assistance to what amounts in equity to extortionate conduct? — Are injunctions subject to the principle of proportionality? — Even if a principle of law is generally applicable, should the court consider the nature of the result that would follow in applying that principle in light of the facts and circumstances of the case? — In what circumstances is a breach of contract permissible on the basis of economic efficiency? — Does the doctrine of fundamental breach of contract survive, in disguised form, for leases?

 

The applicant, Amexon Developments Inc. (“Amexon”) is the owner and landlord of leased premises located in a large commercial building that it wishes to demolish and redevelop. The respondent, 1465152 Ontario Limited, (the “tenant) is the management company of a law firm that leased its offices from Amexon. The tenant originally entered into the lease with an effective date of April 1, 2000.  The lease did not contain a demolition clause.  That lease was amended and renewed in 2007 for a further term of five years, ending March 31, 2012.  Amexon acquired the property in 2008. The lease was amended in October, 2012 and the term was extended until March, 31, 2016. Amexon later wished to demolish and redevelop the property and was able to negotiate lease termination agreements with all of its tenants with the exception of the respondent tenant. Amexon offered to relocate the law firm into a similar premises in an adjoining building, also owned by Amexon, and to pay compensation. When the negotiations between the parties failed to conclude in a mutually satisfactory agreement, Amexon served the tenant with a Notice to Vacate on February 28, 2014 by August 31, 2014, following which Amexon indicated that it would turn off all services to the building. The tenant applied for a declaration that the Notice to Vacate was void and of no force and effect and for an injunction precluding Amexon from re-entering the premises and terminating services and utilities.

 

June 27, 2014

Ontario Superior Court of Justice

(Myers J.)

Unreported

 

 

Declaration that respondent’s Notice to Vacate void and of no from

 

February 6, 2015

Court of Appeal for Ontario

(Hoy A.C.J.O., Brown and van Rensburg

JJ.A.))

 

 

Applicant’s appeal dismissed

 

March 16, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

36343

Amexon Developments Inc. c. 1465152 Ontario Limited

(Ont.) (Civile) (Sur autorisation)

Baux — Locateur et locataire — Tentative par le locateur propriétaire d’un immeuble de résilier un bail commercial en vue de démolir l’immeuble — Les règles relatives aux injonctions diffèrent-elles en cas d’atteinte à un intérêt propriétal ou de propriété? — Un tribunal devrait-il prêter son concours à ce qui constitue de l’extorsion en equity? — Le principe de la proportionnalité s’applique-t-il aux injonctions? — Le tribunal devrait-il, même si un principe de droit est généralement applicable, tenir compte de la nature des conséquences de l’application de ce principe à la lumière des faits et des circonstances de l’espèce? — Dans quelles circonstances une inexécution de contrat fondée sur des motifs d’efficience économique est-elle acceptable? — La doctrine de l’inexécution fondamentale d’un contrat survit-elle, sous forme déguisée, à l’égard des baux?

 

La demanderesse, Amexon Developments Inc. (« Amexon »), est la propriétaire et la locatrice de locaux situés dans un grand immeuble commercial qu’elle souhaite démolir et réaménager. L’intimée, 1465152 Ontario Limited (la « locatrice »), est la société de gestion d’un cabinet d’avocats qui louait ses bureaux d’Amexon. La locataire a initialement conclu un bail dont la date d’entrée en vigueur était le 1er avril 2000. Le bail en question ne comportait pas de clause de démolition. Ce bail a été modifié et renouvelé en 2007 pour une durée additionnelle de cinq ans, et prenait fin le 31 mars 2012. Amexon a acquis la propriété en 2008. Le bail a été modifié en octobre 2012 et sa durée a été prolongée jusqu’au 31 mars 2016. Amexon a voulu par la suite démolir et réaménager la propriété, et a réussi à négocier des ententes de résiliation avec tous ses locataires à l’exception de l’intimée. La demanderesse a offert de relocaliser le cabinet d’avocats dans des locaux semblables situés dans un immeuble adjacent dont elle était également propriétaire, et de lui verser une indemnité. Les négociations entre les parties n’ayant pas donné lieu à la conclusion d’une entente mutuellement satisfaisante, Amexon a, le 28 février 2014, signifié à la locataire un avis d’expulsion lui intimant de quitter les lieux au plus tard le 31 août 2014, après quoi elle interromprait tous les services à l’immeuble. La locataire a sollicité un jugement déclarant inopérant l’avis d’expulsion ainsi qu’une injonction interdisant à Amexon de retourner dans les locaux et de mettre fin aux services et services publics.

 

27 juin 2014

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Myers)

Non publié

 

 

Jugement déclarant inopérant l’avis d’expulsion de l’intimée

 

6 février 2015

Cour d’appel de l’Ontario

(Juge en chef adjoint Hoy, juges Brown et van Rensburg)

 

 

Rejet de l’appel de la demanderesse

 

16 mars 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

36288

1298417 Ontario Ltd. v. Corporation of the Town of Lakeshore

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Municipal law — What is the legal ability of municipalities to make binding commitments of municipal services to induce development — What is the correct interpretation of the words “sufficient capacity” in s. 86(1) of the Municipal Act, 2001, S.O. 2001, c. 25 — What contractual remedies, if any, are available in respect of such a commitment that happens to run afoul of a statutory provision such as s. 86(1) — Municipal Act, 2001, S.O. 2001, c. 25.

 

The Respondent, Town of Lakeshore (“Lakeshore”) and the Applicant, 1298417 Ontario Limited (“129”), a developer, entered into a Subdivision Agreement in which Lakeshore undertook to provide capacity in its sewage system to 129’s proposed development. When Lakeshore provided another developer access to the enhanced sewage capacity prior to the completion of 129’s development, 129 sued Lakeshore for breach of contract. 129 claimed damages stemming from the loss of commercial tenancies to the competing developer.

 

The trial judge found that by providing the other developer access to the sewer system, Lakeshore breached the Supplementary Agreement. He awarded 129 damages of $2,423,860, based on the profits that the other developer purportedly realized from certain commercial tenancies.  On appeal, Lakeshore argued that the trial judge erred in interpreting the Supplementary Agreement, specifically article 3.1 as prohibiting it from allocating sewage capacity to anyone else pending completion of 129’s subdivision.  Lakeshore submitted that properly interpreted, article 3.1 required it to provide 129 with sufficient capacity to complete its subdivision. The provision read as follows:

 

The Municipality hereby grants and approves the allocation of additional capacity in the Existing System so as to allow for full development of the St. Clair Shores Subdivision, in compliance with the existing zoning provisions for the said Subdivision. For greater certainty, said additional capacity shall be deemed to have been expressly reserved for the benefit of the St. Clair Shores Subdivision, and the Municipality shall not, prior to completion of full development and build out of residential and commercial buildings in the St. Clair Shores Subdivision, grant and/or approve additional capacity in the Existing System for lands outside of the St. Clair Shores Subdivision.

 

The Court of Appeal allowed the appeal, set aside the judgment below and dismissed the action.

 

January 7, 2013

Ontario Superior Court of Justice

(Grace J.)

2013 ONSC 99; 07-CV-9508CM

 

 

Applicant granted judgment for breach of contract and granted damages in the principal amount of $2,423,860

November 17, 2014

Court of Appeal for Ontario

(Feldman, MacFarland and Epstein JJ.A.)

2014 ONCA 802; C56585

 

 

Appeal allowed; Action dismissed

 

February 2, 2015

Supreme Court of Canada

 

Motion for extension of time to serve and file application for leave to appeal and Application for leave to appeal filed

 

 

36288

1298417 Ontario Ltd. c. Corporation of the Town of Lakeshore

(Ont.) (Civile) (Sur autorisation)

Droit municipal — Quelle est la capacité juridique des municipalités lorsqu’il s’agit de conclure des engagements contraignants en matière de services municipaux en vue d’encourager le développement? — Que faut-il entendre par « capacité suffisante » pour l’application du par. 86(1) de la Loi de 2001 sur les municipalités, L.O. 2001, c. 25? — Quelles mesures de réparation contractuelles, s’il en est, peuvent être accordées lorsqu’un tel engagement contrevient à une disposition législative comme le par. 86(1)? — Loi de 2001 sur les municipalités, L.O. 2001, c. 25.

 

L’intimée, la ville de Lakeshore (« Lakeshore »), et la demanderesse, 1298417 Ontario Limited (« 129 »), une promotrice immobilière, ont conclu une convention de lotissement dans laquelle Lakeshore s’est engagée à augmenter la capacité de son réseau d’égouts dans le cadre du projet de proposé par 129. Lakeshore a donné accès au réseau d’égouts plus performant à un autre promoteur avant que soit réalisé le projet de 129. Cette dernière a alors intenté une action contre Lakeshore pour rupture de contrat et réclamé des dommages-intérêts pour perte de revenus de location commerciale au profit du promoteur concurrent.

 

Le juge de première instance a conclu que Lakeshore avait contrevenu à l’accord supplémentaire en donnant accès au réseau d’égouts à l’autre promoteur. Il a accordé à 129 2 423 860 $ en dommages-intérêts, ce qui tenait compte des profits qu’aurait tirés l’autre promoteur de certaines locations commerciales. En appel, Lakeshore a soutenu que le juge de première instance avait commis une erreur en considérant que l’accord supplémentaire, et plus particulièrement l’art. 3.1, lui interdisait d’augmenter la capacité du réseau d’égouts en faveur de qui que soit d’autre jusqu’à ce que soit mené à terme le projet de lotissement de 129. Selon Lakeshore, interprété correctement, l’art. 3.1 exigeait qu’elle fournisse à 129 un réseau d’égouts dont la capacité était suffisante pour lui permettre de terminer son lotissement. La disposition est rédigée en ces termes :

 

[traduction] La municipalité accorde et approuve une augmentation de la capacité du réseau existant afin de permettre la réalisation complète des travaux de lotissement de St. Clair Shores, conformément aux dispositions existantes en matière de zonage applicables au lotissement en question. Il est entendu que cette augmentation est réputée avoir été expressément réservée au profit du lotissement de St. Clair Shores et que la municipalité ne doit pas, avant que soient terminés l’ensemble des travaux d’aménagement et de construction des immeubles résidentiels et commerciaux du lotissement de St. Clair, accorder et/ou approuver une augmentation de la capacité du réseau existant à l’égard de terrains situés à l’extérieur du lotissement de St. Clair Shores.

 

La Cour d’appel a accueilli l’appel, annulé le jugement de première instance et rejeté l’action.

 

7 janvier 2013

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Grace)

2013 ONSC 99; 07-CV-9508CM

 

 

Action pour rupture de contrat accueillie, dommages-intérêts dont le montant en principal s’élève à 2 423 860 $ accordés à la demanderesse

17 novembre 2014

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Feldman, MacFarland et Epstein)

2014 ONCA 802; C56585

 

 

Appel accueilli; action rejetée

 

2 février 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la requête en prorogation du délai de signification et de dépôt de la demande d’autorisation d’appel et de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

 

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