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Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada

 

(le français suit)

 

JUDGMENTS TO BE RENDERED IN LEAVE APPLICATIONS

 

February 8, 2016

For immediate release

 

OTTAWA – The Supreme Court of Canada announced today that judgment in the following applications for leave to appeal will be delivered at 9:45 a.m. EST on Thursday, February 11 2016.  This list is subject to change.

 

 

PROCHAINS JUGEMENTS SUR DEMANDES D’AUTORISATION

 

Le 8 février 2016

Pour diffusion immédiate

 

OTTAWA – La Cour suprême du Canada annonce que jugement sera rendu dans les demandes d’autorisation d’appel suivantes le jeudi 11 février 2016, à 9 h 45 HNE.  Cette liste est sujette à modifications.

 

 

 


1.       J.C. v. Her Majesty the Queen (Ont.) (Criminal) (By Leave) (36572)

 

2.       Sistem Mühendislik Insaat Sanayi Ve Ticaret Anonim Sirketi v. Kyrgyz Republic et al. (Ont.) (Civil) (By Leave) (36601)

 

3.       Her Majesty the Queen v. Rodney Tingley et al. (N.B.) (Criminal) (By Leave) (36671)

 

4.       Steffan Ileman v. Rogers Communications Inc. et al. (B.C.) (Civil) (By Leave) (36600)

 

5.       Sa Majesté la Reine c. Daniel Patry (Qc) (Criminelle) (Autorisation) (36530)

 

6.       Castor D’or Maritime LTÉE/Beaver Express Container Line Limited v. Royal Bank of Canada (Que.) (Civil) (By Leave) (36541)

 

7.       Wright Medical Technology Canada Ltd. et al. v. Ken Taylor (N.S.) (Civil) (By Leave) (36629)

 

 

 

36572

J.C. v. Her Majesty the Queen

(Ont.) (Criminal) (By Leave)

 

(Publication ban in case) (Publication ban on party)

 

Criminal Law – Evidence – Appeals – Whether trial judge erred in failing to consider material evidence, which led to a miscarriage of justice – Whether Court of Appeal took an unnecessarily narrow view of appeal and failed to recognize and address trial judge’s error, thereby failing in its duty to guard against miscarriage of justice and wrongful convictions.

 

The complainant, a 6-year old girl, was caught having her 4-year old cousin perform oral sex on her. She alleged that the applicant had performed oral sex on her once when she was 5 years old. The applicant was charged with sexual assault under s. 271  of the Criminal Code . The applicant applied to cross-examine the complainant in order to lead evidence of other sexual conduct by the complainant on other occasions. The trial judge dismissed the application. The complainant’s knowledge about oral sex and the source of that knowledge was a live issue at trial. The applicant applied to re-open the application to cross-examine the complainant in relation to allegations of other sexual activity. The trial judge refused to re-open the application. The trial judge concluded that there was no evidence of any other source of the complainant’s knowledge of oral sex other than the alleged misconduct of the accused. The trial judge convicted the applicant of sexual assault. The Court of Appeal dismissed an appeal from the conviction.

 

 

October 9, 2013

Ontario Court of Justice

(Kehoe J.)

 

 

Conviction: Sexual assault (s. 271)

 

May 26, 2015

Court of Appeal for Ontario

(Simmons, Tulloch, Huscroft JJ.A.)

C58559; 2015 ONCA 370

 

 

Appeal dismissed

 

August 24, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

36572

J.C. c. Sa Majesté la Reine

(Ont.) (Criminelle) (Sur autorisation)

 

(Ordonnance de non-publication dans le dossier) (Ordonnance de non-publication visant une partie)

 

Droit criminel – Preuve – Appels – La juge du procès a-t-elle eu tort de ne pas avoir pris en compte des éléments de preuve importants, donnant ainsi lieu à une erreur judiciaire? – La Cour d’appel a-t-elle limité inutilement la portée de l’appel et omis de reconnaître et redresser l’erreur de la juge du procès, manquant ainsi à son obligation de protéger contre les erreurs judiciaires et les condamnations injustifiées?

 

La plaignante, une fillette âgée de six ans, a été surprise à se faire faire un cunnilingus par sa cousine de quatre ans. Elle a allégué que la demanderesse avait pratiqué un cunnilingus sur elle lorsqu’elle avait cinq ans. La demanderesse a été accusée d’agression sexuelle en vertu de l’art. 271  du Code criminel . La demanderesse a demandé de contre-interroger la plaignante afin de présenter une preuve comme quoi la plaignante avait eu d’autres comportements sexuels à d’autres occasions. La juge du procès a rejeté la demande. La connaissance qu’avait la plaignante du cunnilingus et la source de cette connaissance étaient des questions qui se posaient au procès. La demanderesse a sollicité la réouverture de la demande de contre-interroger la plaignante en lien avec les allégations selon lesquelles cette dernière aurait eu d’autres activités sexuelles. La juge du procès a refusé de rouvrir la demande. La juge du procès a conclu qu’il n’y avait aucune preuve selon laquelle la connaissance qu’avait la plaignante du cunnilingus provenait d’une autre source que l’inconduite alléguée de l’accusée. La juge du procès a déclaré la demanderesse coupable d’agression sexuelle. La Cour d’appel a rejeté l’appel de la déclaration de culpabilité.

 

9 octobre 2013

Cour de justice de l’Ontario

(Juge Kehoe)

 

 

Déclaration de culpabilité : agression sexuelle (art. 271)

 

26 mai 2015

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Simmons, Tulloch et Huscroft)

C58559; 2015 ONCA 370

 

 

Rejet de l’appel

 

24 août 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

36601

Sistem Mühendislik Insaat Sanayi Ve Ticaret Anonim Sirketi v. Kyrgyz Republic, Kyrgyzaltyn JSC

(Ont.) (Civil) (By Leave)

Public international law – Private international law – State immunity – Service on foreign state – Does the Court of Appeal’s interpretation of procedural provisions of the State Immunity Act, R.S.C. 1985, c. S-18 (the “SIA ”), undermine the purpose of restrictive immunity under that statute thereby denying access to justice and permitting foreign states to grant themselves absolute immunity in Canada? – Is the Court of Appeal’s interpretation inconsistent with authority in other provinces? – Does the SIA, a federal statute, overrule provincial legislation in respect of matters that are within the exclusive competence of the provinces? – State Immunity Act, R.S.C., 1985, c. S-18 ,  ss. 9 , 17 .

 

The Applicant, a Turkish company, initiated arbitration proceedings against the Kyrgyz Republic (the “Republic”) under the auspices of the International Centre for Settlement of Investment Disputes, seeking compensation for the loss of its hotel investment. On September 9, 2009, the arbitral tribunal ordered the Republic to pay to the Applicant approximately US $9 million (the “award”).

 

On January 5, 2011, the Applicant obtained an order recognizing the award in Ontario. In the course of subsequent enforcement proceedings, it was determined that the Republic held no assets in Ontario. The Respondent Kyrgyzaltyn JSC (“KJSC”), a state-owned Kyrgyz enterprise which holds shares of Centerra Gold, a publicly-traded Canadian mining corporation (the “Centerra shares”), was added as a party against which enforcement was sought. Specifically, the Applicant sought a declaration confirming that the Republic beneficially owns the Centerra shares registered in KJSC’s name.

 

KJSC opposed the application for a declaratory order on grounds, inter alia, that such an order could not be made without the Republic being properly served in accordance with the SIA.

 

April 15, 2014

Ontario Superior Court of Justice

(Thorburn J.)

No. CV-11-9419-00CL

2014 ONSC 2407

 

 

Application for declaratory order allowed.

June 19, 2015

Court of Appeal for Ontario

(Hoy, Feldman and Lauwers JJ.A.)

No. C58711

2015 ONCA 447

 

 

Appeal allowed and declaratory order set aside.

 

September 10, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed.

 

 

 

36601

Sistem Mühendislik Insaat Sanayi Ve Ticaret Anonim Sirketi c. République kirghize, Kyrgyzaltyn JSC

(Ont.) (Civile) (Sur autorisation)

Droit international public – Droit international privé – Immunité des États – Signification à un État étranger – L’interprétation par la Cour d’appel des dispositions procédurales de la Loi sur l’immunité des États, L.R.C. 1985, ch. S-18 (la « LIÉ  »), a-t-elle pour effet de miner l’objectif de l’immunité restreinte prévue dans cette loi, niant ainsi l’accès à la justice et permettant aux États étrangers de s’accorder eux-mêmes l’immunité absolue au Canada? – L’interprétation donnée par la Cour d’appel est-elle incompatible avec la jurisprudence des autres provinces? – La LIÉ , une loi fédérale, écarte-t-elle la loi provinciale sur des questions qui relèvent de la compétence exclusive des provinces? – Loi sur l’immunité des États, L.R.C., 1985, ch. S-18 , art. 9 , 17 .

 

La demanderesse, une société turque, a introduit une demande d’arbitrage contre la République kirghize (la « République ») sous l’égide du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, en vue de se faire indemniser de la perte de son investissement dans un hôtel. Le 9 septembre 2009, le tribunal d’arbitrage a condamné la République à payer environ 9 millions de dollars US à la demanderesse (la « sentence »).

 

Le 5 janvier 2011, la demanderesse a obtenu une ordonnance de reconnaissance de la sentence en Ontario. Dans le cadre d’une demande d’exécution subséquente, il a été jugé que la République ne possédait aucun bien en Ontario. L’intimée, Kyrgyzaltyn JSC (« KJSC »), une entreprise appartenant à l’État kirghize et détentrice d’actions de Centerra Gold, une société minière canadienne cotée en bourse (les « actions de Centerra »), a été ajoutée comme partie contre qui l’exécution était demandée. Plus particulièrement, la demanderesse a sollicité un jugement déclaratoire confirmant que la République était propriétaire véritable des actions de Centerra inscrites au nom de KJSC.

 

KJSC s’est opposée à la demande de jugement déclaratoire, plaidant notamment qu’un tel jugement ne pouvait pas être rendu sans que la demande ait été valablement signifiée à la République conformément à la LIÉ .

 

15 avril 2014

Cour supérieure de justice de l’Ontario

(Juge Thorburn)

No CV-11-9419-00CL

2014 ONSC 2407

 

 

Jugement déclaratoire.

19 juin 2015

Cour d’appel de l’Ontario

(Juges Hoy, Feldman et Lauwers)

No C58711

2015 ONCA 447

 

 

Arrêt accueillant l’appel et annulant le jugement déclaratoire.

 

10 septembre 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 

 

 

36671

Her Majesty the Queen v. Rodney Tingley, Roger Tingley, Christopher Tingley

(N.B.) (Criminal) (By Leave)

 

(Publication ban in case)

 

Constitutional law – Division of powers – Powers of judiciary – Powers of Attorney General – Trial – Abuse of Process – Constitutional line between judicial and executive power relative to judicial inquiry into prosecutorial discretion – Whether Court of Appeal erred by requiring Crown to justify decision to discontinue trial and then appeal directed acquittals – Whether Court of Appeal erred in finding abuse of process – Whether rule against interlocutory appeals applicable to Crown’s decision to halt prosecution and appeal directed acquittals.

 

The accused were charged with drug and criminal organization offences. In pre-trial proceedings, defence counsel brought a motion challenging a wiretap authorization and a motion to have a Crown counsel removed as counsel at trial or precluded from acting as Crown counsel in the proceedings related to the wiretap authorisation. During the motion to remove Crown counsel, Crown counsel sought to limit cross-examination of a police officer and brought a motion for recusal of the trial judge. The trial judge denied the motion. Crown counsel decided to call no evidence in the trial. Defence counsel applied for directed verdicts of acquittals and the Crown appealed the acquittals.

 

December 9, 2011

Court of Queen’s Bench of New Brunswick

(McNally J.)

M/I/0007/09

 

 

Motion for recusal of trial judge or other relief dismissed

December 15, 2011

Court of Queen’s Bench of New Brunswick

(McNally J.)

 

Motions granted for directed acquittals on multiple counts including trafficking, conspiracy to traffic, possession for purposes of trafficking, firearms offences and organized crime offences

 

August 5, 2015

Court of Appeal of New Brunswick

(Richard, Bell, Quigg JJ.A.)

177-11-CA; 2015 NBCA 51

 

 

Appeal dismissed

 

October 5, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

 

36671

Sa Majesté la Reine c. Rodney Tingley, Roger Tingley, Christopher Tingley

(N.-B.) (Criminelle) (Sur autorisation)

 

(ordonnance de non-publication dans le dossier)

 

Droit constitutionnel – Séparation des pouvoirs – Pouvoirs des tribunaux – Pouvoirs du procureur général – Procès – Abus de procédure – Limite constitutionnelle entre les pouvoirs judiciaire et exécutif au chapitre du contrôle par les tribunaux du pouvoir discrétionnaire de la poursuite – La Cour d’appel a-t-elle fait erreur en obligeant le ministère public à justifier sa décision de mettre fin au procès avant d’interjeter appel des verdicts imposés d’acquittement? – La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en concluant à l’abus de procédure? – La règle interdisant les appels interlocutoires s’applique-t-elle à la décision du ministère public d’abandonner la poursuite et d’appeler des verdicts imposés d’acquittement?

 

Les accusés ont été inculpés d’infractions liées aux drogues et d’infractions d’organisation criminelle. Durant les procédures préliminaires, les avocats de la défense ont présenté une requête contestant une autorisation d’intercepter des conversations téléphoniques et une requête visant à faire cesser d’occuper au procès un procureur du ministère public ou à l’empêcher d’agir à ce titre au cours de la procédure portant sur l’autorisation d’intercepter des conversations téléphoniques. Pendant l’instruction de la requête pour faire cesser d’occuper le procureur du ministère public, des procureurs du ministère public ont cherché à restreindre le contre-interrogatoire d’un policier et ont déposé une requête en récusation du juge du première instance, qui la rejeta. Les procureurs du ministère public ont décidé de ne produire aucune preuve au procès. Les avocats de la défense ont demandé des verdicts imposés d’acquittement et le ministère public a fait appel des acquittements.

 

9 décembre 2011

Cour du Banc de la Reine du Nouveau-Brunswick

(Juge McNally)

M/I/0007/09

 

 

Rejet de la requête en récusation du juge de première instance ou visant à obtenir une autre réparation

15 décembre 2011

Cour du Banc de la Reine du Nouveau- Brunswick

(Juge McNally)

 

Requêtes pour verdicts imposés d’acquittement accueillies relativement à de nombreuses accusations, y compris celles de trafic, complot en vue de faire le trafic, possession en vue de faire le trafic, infractions liées aux armes à feu et infractions d’organisation criminelle

 

5 août 2015

Cour d’appel du Nouveau-Brunswick

(Juges Richard, Bell et Quigg)

177-11-CA; 2015 NBCA 51

 

 

Rejet de l’appel

 

5 octobre 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

 

36600

Steffan Ileman v. Rogers Communications Inc., Rogers Communications Partnership, Fido Solutions Inc., Bell Canada Enterprise Inc., Bell Mobility Inc., Telus Corporation, Telus communications Inc. and Telus Communications Company Partnership

(B.C.) (Civil) (By Leave)

 

Civil procedure — Class actions — Certification — Legislation — Interpretation — Requirements for certification — Pleadings disclosing cause of action — Application for certification as a class proceedings dismissed by lower courts — Whether Court of Appeal erred in holding that “interest” required to obtain a restoration remedy pursuant to s. 172(3)(a) of Business Practices and Consumer Protection Act, S.B.C. 2004, c. 2, is “an interest recognized by law outside of s. 172(3)(a)” — Whether Court of Appeal erred in overturning chambers judge’s finding that term “system access fee”, objectively considered, does not have capability, tendency or effect of deceiving or misleading a consumer?

 

The applicant, Mr. Ileman appealed the chamber judge’s decision dismissing an application to certify a class proceeding against various cellular telephone companies. His claim was brought primarily under the Business Practices and Consumer Protection Act, S.B.C. 2004, c. 2 (“BPCPA”). He sought a declaration that representations made by the respondents in relation to a “system access fee” contravened the BPCPA. He sought declaratory and injunctive relief and a restorative order under s. 171 and s. 172 of the BPCPA.

 

The chambers judge dismissed the application for certification. The Court of Appeal dismissed the appeal. 

 

June 5, 2014

Supreme Court of British Columbia

(Weatherill J.)

2014 BCSC 1002

 

 

Application for certification as a class proceeding dismissed.

 

June 9, 2015

Court of Appeal for British Columbia

(Vancouver)

(Lowry, Groberman and Bennett JJ.A.)

2015 BCCA 260

File No.: CA041916

 

 

Appeal dismissed.

 

September 4, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed.

 

 

 

36600

Steffan Ileman c. Rogers Communications Inc., Rogers Communications Partnership, Fido Solutions Inc., Bell Canada Enterprise Inc., Bell Mobility Inc., Telus Corporation, Telus communications Inc. et Telus Communications Company Partnership

(C.-B.) (Civile) (Sur autorisation)

 

Procédure civile — Recours collectifs — Certification — Législation — Interprétation — Conditions de certification — Cause d’action révélée par les actes de procédure — Demande de certification d’un recours collectif rejetée par les juridictions inférieures — La Cour d’appel a-t-elle conclu à tort que l’« intérêt » requis pour obtenir une restitution en guise de réparation sur le fondement de l’al. 172(3)a) de la Business Practices and Consumer Protection Act, S.B.C. 2004, c. 2, est « un intérêt reconnu par une autre disposition législative que l’al. 172(3)a) »? — La Cour d’appel a-t-elle commis une erreur en infirmant la conclusion du juge en cabinet selon laquelle l’expression « frais d’accès au réseau », considérée de façon objective, est susceptible de tromper ou tend à tromper un consommateur ou a cet effet?

 

Le demandeur, M. Ileman, s’est pourvu contre la décision du juge en cabinet de rejeter une demande de certification d’un recours collectif intenté contre plusieurs compagnies de téléphone cellulaire. Sa demande avait été présentée principalement sur la base de la Business Practices and Consumer Protection Act, S.B.C. 2004, c. 2 (« BPCPA »). Il a sollicité un jugement déclaratoire  suivant lequel les déclarations faites par les intimées au sujet de « frais d’accès au réseau » contrevenaient à la BPCPA. Il a demandé un jugement déclaratoire, une injonction et une ordonnance de restitution en vertu des art. 171 et 172 de la BPCPA.

 

Le juge en cabinet a rejeté la demande de certification. La Cour d’appel a rejeté l’appel. 

 

5 juin 2014

Cour suprême de la Colombie-Britannique

(Juge Weatherill)

2014 BCSC 1002

 

 

Rejet de la demande de certification du recours collectif.

 

9 juin 2015

Cour d’appel de la Colombie-Britannique 

(Vancouver)

(Juges Lowry, Groberman et Bennett)

2015 BCCA 260

No de dossier : CA041916

 

 

Rejet de l’appel.

 

4 septembre 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 

 

 

36530

Her Majesty the Queen v. Daniel Patry

(Que.) (Criminal) (By Leave)

 

Criminal law – Charge to jury – Vetrovec warning – Curative proviso – Fresh evidence – Whether Court of Appeal could order new trial by overriding trial judge’s discretion regarding need for Vetrovec instruction without paying particular attention to minor role played by witness in determination of guilt – Whether Court of Appeal erred in law in declining to apply curative proviso of s. 686(1)(b)(iii) of Criminal Code  without giving reasons – Whether, in context of application of curative proviso of s. 686(1)(b)(iii) of Criminal Code , this Court should grant leave to appeal in order to consider effect of exceptional fresh evidence, since that evidence, sworn statements by his spouse, had already resulted in respondent’s conviction.

 

A jury found the respondent, Daniel Patry, guilty of the second degree murder of Pierre Régimbald after two successive trials.

 

A first conviction had been set aside by the Court of Appeal on the basis that statements made to the police by Mr. Patry’s spouse should have been excluded, and a new trial was ordered. An application by the Crown for leave to appeal from that decision of the Court of Appeal was dismissed by this Court.

 

The Court of Appeal set aside the second conviction as well, because it was of the opinion that the trial judge’s instruction to the jury regarding a tainted witness had been insufficient. The Court of Appeal ordered a new trial. The Crown now seeks to appeal against that decision.

 

December 21, 2011

Quebec Superior Court

(Paul J.)

 

 

Respondent found guilty of second degree murder

 

May 7, 2015

Quebec Court of Appeal (Montréal)

(Dutil, Levesque and Émond JJ.A.)

2015 QCCA 845

 

 

Appeal allowed: guilty verdict set aside and new trial ordered

 

December 14, 2015

Supreme Court of Canada

 

 

Application for leave to appeal filed

 

December 14, 2015

Supreme Court of Canada

 

Motion for extension of time to file notice of application for leave to appeal filed

 

 

36530

Sa Majesté la Reine c. Daniel Patry

(Qc) (Criminelle) (Autorisation)

 

Droit criminel – Exposé au jury – Mise en garde de type Vetrovec – Disposition réparatrice – Nouvel élément de preuve – La Cour d’appel pouvait-elle ordonner un nouveau procès en écartant la discrétion du juge de procès quant à la nécessité d’une directive de type Vetrovec, sans porter une attention particulière au rôle mineur que jouait le témoin dans la détermination de la culpabilité? – La Cour d’appel a-t-elle erré en droit en écartant sans motif l’application de la disposition réparatrice prévue à l’art. 686(1)b)(iii)du Code criminel ? – Dans le cadre de l’application de la disposition réparatrice prévue à l’art. 686(1)b)(iii) du Code criminel , y aurait-il lieu que cette Cour autorise le pourvoi afin de considérer l’effet d’une preuve nouvelle exceptionnelle puisqu’elle a déjà conduit à la déclaration de culpabilité de l’intimé, soit les déclarations assermentées de son épouse?

 

L’intimé, Daniel Patry, a été déclaré coupable par un jury du meurtre au deuxième degré de Pierre Régimbald à l’issue de deux procès subséquents.

 

La première déclaration de culpabilité a été annulée par la Cour d’appel en raison du fait que les déclarations de la conjointe de M. Patry aux policiers auraient dû être exclues, et un nouveau procès a été ordonné. Une demande d’autorisation d’appel par la Couronne de cette décision de la Cour d’appel a été rejetée par cette Cour.

 

La deuxième déclaration de culpabilité a également été annulée par la Cour d’appel, celle-ci étant d’avis que la directive donnée par le premier juge au jury à propos d’un témoin taré était insuffisante. Un nouveau procès a été ordonné par la Cour d’appel. La Couronne tente maintenant de se pourvoir de cette décision.

 

Le 21 décembre 2011

Cour supérieure du Québec

(Le juge Paul)

 

 

Intimé déclaré coupable de meurtre au deuxième degré

 

Le 7 mai 2015

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Les juges Dutil, Levesque et Émond)

2015 QCCA 845

 

 

Appel accueilli : verdict de culpabilité annulé et nouveau procès ordonné

 

Le 14 décembre 2015

Cour suprême du Canada

 

 

Demande d’autorisation d’appel déposée

 

Le 14 décembre 2015

Cour suprême du Canada

 

Requête en prorogation du délai de dépôt de l’avis de demande d’autorisation d’appel déposée

 

 

36541

Castor D'or Maritime LTÉE/Beaver Express Container Line Limited v. Royal Bank of Canada

(Que.) (Civil) (By Leave)

 

Commercial law – Financial institution – Banks – Conflict of interests – Duty to disclose – Obligation to act in good faith – Whether Financial institutions have the obligation to divulge conflicts of interest arising from their business with other corporate entities – What are the duties of banks towards their customers?

 

The applicants, Castor D’or Maritime Ltée and Beaver Express Container Line Limited are suing the respondent, the Royal Bank of Canada, for not having disclosed an alleged conflict of interest due to their involvement with a competitor and for having made false representations with respect to the availability of a line of credit. The refusal of the line of credit by the Royal Bank of Canada led, at the time, to the end of the applicant’s operation.

 

 

February 13, 2015

Superior Court of Quebec

(Paquette J.)

2015 QCCS 476

 

 

Action dismissed; Bank’s liability not established

 

May 11, 2015

Court of Appeal of Quebec (Montréal)

(Doyon, Giroux and Bouchard JJ.A.)

2015 QCCA 895

 

 

Motion for the dismissal of the appeal; Appeal dismissed

 

August 5, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed

 

 

36541

Castor D'or Maritime Ltée/Beaver Express Container Line Limited c. Banque Royale du Canada

(Qc) (Civile) (Sur autorisation)

 

Droit commercial – Institution financière – Banques – Conflit d’intérêts – Obligation de communication – Obligation d’agir de bonne foi – Les institutions financières sont-elles tenues de divulguer les conflits d’intérêts découlant de leurs rapports avec d’autres sociétés? – Quelles sont les obligations des banques envers leurs clients?

 

Les demanderesses, Castor D’or Maritime Ltée et Beaver Express Container Line Limited, poursuivent l’intimée, la Banque Royale du Canada, pour ne pas avoir divulgué un conflit d’intérêts qui découlerait de ses rapports avec un concurrent et pour avoir fait des déclarations inexactes concernant la possibilité d’obtenir une marge de crédit. Le refus de la marge de crédit par la Banque Royale du Canada avait alors entraîné la fin des opérations des demanderesses.

 

 

13 février 2015

Cour supérieure du Québec

(Juge Paquette)

2015 QCCS 476

 

 

Rejet de l’action; responsabilité de la Banque pas établie

 

11 mai 2015

Cour d’appel du Québec (Montréal)

(Juges Doyon, Giroux et Bouchard)

2015 QCCA 895

 

 

Requête en rejet de l’appel; rejet de l’appel

 

5 août 2015

Cour suprême du Canada

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel

 

 

36629

Wright Medical Technology Canada Ltd., Wright Medical Technology, Inc. and Wright Medical Group, Inc. v. Ken Taylor

(N.S.) (Civil) (By Leave)

 

Civil procedure — Class actions — Certification — Products liability — Respondent suing applicants for alleging negligence in the design and manufacture of hip implant system — Respondent seeking certification of action as class proceeding under provincial class action legislation — How can defendant lead evidence to rebut inference of “some basis in fact” raised by the plaintiff’s evidence on common issues criterion ― How does the certification judge assess the “some basis in fact” standard in relation to common issues criterion — Class Proceedings Act, S.N.S. 2007, c. 28.

 

In June 2007, the respondent Mr. Kenneth Taylor had his left hip replaced on account of osteoarthritis. His attending surgeon used a Wright Profemur Hip Implant System conceived and produced by the applicants. Two years later the device failed. Mr. Taylor sued, alleging negligence in the design and manufacture of the implant system. He applied to have his action certified as a class proceeding under the Class Proceedings Act, S.N.S. 2007, c. 28.

The motion judge certified the action as a class proceeding. The Court of Appeal dismissed the appeal.

March 7, 2014

Supreme Court of Nova Scotia, Trial Division

(Wood J.)

2014 NSSC 89

 

 

Order certifying action as class proceeding.

 

July 7, 2015

Nova Scotia Court of Appeal

(Farrar David P.S., Saunders Jamie W.S.,

Bryson Peter M. S.)

2015 NSCA 68

CA429260

 

 

Appeal dismissed. 

 

September 24, 2015

Supreme Court of Canada

 

Application for leave to appeal filed.

 

 

36629

Wright Medical Technology Canada Ltd., Wright Medical Technology, Inc. et Wright Medical Group, Inc. c. Ken Taylor

(N.-É.) (Civile) (Sur autorisation)

 

Procédure civile — Recours collectifs — Certification — Responsabilité du fabricant — Demanderesses poursuivies par l’intimé pour avoir fait preuve de négligence dans la conception et la fabrication d’une prothèse de hanche — Certification d’une action comme recours collectif demandée par l’intimé en vertu de la loi provinciale sur les recours collectifs — De quelle manière la défenderesse peut-elle produire une preuve pour réfuter l’inférence d’un « certain fondement factuel » évoquée par la preuve du demandeur relative au critère des questions communes? ― Comment le juge saisi de la demande de certification évalue-t-il la norme d’un « certain fondement factuel » au regard du critère des questions communes? — Class Proceedings Act, S.N.S. 2007, c. 28.

En juin 2007, l’intimé Kenneth Taylor a subi un remplacement de la hanche gauche parce qu’il souffrait d’ostéo-arthrite. Son chirurgien a utilisé une prothèse de hanche Wright Profemur conçue et fabriquée par les demanderesses. La prothèse s’est brisée deux ans plus tard. Monsieur Taylor s’est pourvu en justice, reprochant aux demanderesses d’avoir fait preuve de négligence dans la conception et la fabrication de la prothèse. Il a demandé que son action soit certifiée comme recours collectif en vertu de la Class Proceedings Act, S.N.S. 2007, c. 28.

Le juge saisi de la requête a certifié l’action en tant que recours collectif. La Cour d’appel a rejeté l’appel.

7 mars 2014

Cour suprême de la Nouvelle-Écosse, Section de première instance

(Juge Wood)

2014 NSSC 89

 

 

Ordonnance certifiant l’action en tant que recours collectif.

 

7 juillet 2015

Cour d’appel de la Nouvelle-Écosse

(Juges David P.S. Farrar, Jamie W.S. Saunders et Peter M.S. Bryson)

2015 NSCA 68

CA429260

 

 

Rejet de l’appel. 

 

24 septembre 2015

Cour suprême du Canada

 

 

Dépôt de la demande d’autorisation d’appel.

 

 

 

 

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